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CompteurRetour à l'accueil du siteFermer la pageImprimante .... pour imprimer toute la page. Un clic et c'est parti.MANIPULATIONS BY RELEVEES and THROUGH THE PRESS ..... OR ELSEWHERE - 3RÉLEVÉS und MANIPULATIONEN VON DEN IN DER PRESSE ..... UND AUSSERDEM - 3Manipulaciones de RÉLEVÉS ya través de la prensa ..... O en cualquier otro lugar - 3Manipolazioni di RÉLEVÉS e attraverso la stampa ..... O altrove - 3EnglishМАНИПУЛЯЦИИ НА RÉLEVÉS и через пресс-..... Или в другом месте - 3操作由rélevés ,并通过新闻… … 。或其他地方 - 33 - Rélevés والتلاعب بها عن طريق الصحافة..... أو في أي مكان آخرद्वारा RÉLEVÉS और जोड़तोड़ के जरिए प्रेस ..... या कहीं और - 3



Actualisée le 22 décembre 2008


QUELQUES EXEMPLES DE MANIPULATIONS RÉLEVÉS PAR et AU TRAVERS DE LA PRESSE ..... OU AILLEURS
Médias - Politique - Economie - Agences de Renseignements - Désinformations - Rumeurs orchestrées

La revue de presse qui est mise à jour régulièrement est une sélection personnelle.
Des assistantes sociales défendent leur droit au secret professionnel

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- MATIGNON Le budget de com' en hausse de 292 %
- L'institut de sondages CSA racheté par le groupe Bolloré
- Anthrax : le coûteux fiasco du FBI
- Berlusconi se ménage l'impunité et Berlusconi se met à l'abri de la justice
- Le « baromètre » du président
- Un contribuable messin fait tomber les 48 vice-présidents de l'agglomération
- Opération Sarkozy : comment la CIA a placé un de ses agents à la présidence de la République française
- La chancellerie donne des instructions sur "la mouvance anarcho-autonome"
- Que cache l'amitié entre Barack Obama et Nicolas Sarkozy ?
- Suicide d'un scientifique américain en cause dans le dossier de l'anthrax
- ALGÉRIE - Le président Bouteflika s'en prend à la presse
- Bernard Kouchner s'énerve, France 24 fait disparaître les cassettes
- IRAN - Manipulations médiatiques au sujet du départ de Total
- Russie: cyber-attaques contre la Géorgie
- Les Américains s'informent moins et lisent moins les journaux
- Lutte contre l’insécurité ou flicage ? Promis, EDVIGE ratissera moins large…
- Paris Match : les trois jambes de Sarkozy
- Ingrid Betancourt se voyait déjà Prix Nobel de la Paix
- Comment dépenser 360 milliards qu'on n'a pas et Le plan Sarkozy ne devrait rien coûter aux contribuables
- ASO - Tour de France: Clerc prend la porte et Armstrong s'en lave les mains
- Sauvés par les fonds publics, les patrons d'AIG s'offrent une semaine dans un hôtel de luxe! et À peine sauvée, Fortis s'offre un déjeuner à 150.000 euros et Pendant la crise, Daniel Bouton spécule sur la Société générale
- A la Caisse d'épargne, des demi-démissions et Charles Milhaud n'est pas un "homme d'argent". Vraiment?
- Un amendement taillé pour Bernard Tapie adopté en commission
- Tapie : tout était négocié d'avance, la preuve !
- Les pompiers volants de DSK
- Les affaires de fausses décorations se multiplient
- Essence : une taxe pour obliger les compagnies à baisser les prix ?

Les régimes qui utilisent la propagande sont fondés sur la manipulation de masse.

MATIGNON Le budget de com' en hausse de 292 %
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Lorsqu'une entreprise vante ses produits ou ses services, cela s'appelle de la communication. Par contre quand un régime vante ses réalisations ou ses actions on n'a toujours appelé cela la propagande. Même si l'époque est à la confusion des genres et où il est désormais imposé de traiter la Nation comme une entreprise, personne n'est dupe sur le véritable sens de l'explosion du budget "communication" du gouvernement, donc du recours à la propagande.
On ne pourra donc pas s'empêcher de trouver une similitude certaine avec l'usage qui en a été fait au siècle dernier en URSS, en Chine ou dans l'Allemagne nazie où elle était confiée à un ministère qui en portait le nom et dont l'importance supplantait quasiment tous les autres.
Cette technique éprouvée de manipulation des masses a montré qu'elle s'accompagne du rappel constant à l'omniprésence du Chef qui va jusqu'à l'évocation de son omniscience, de son intervention décisionnaire sur tout et n'importe quoi, de la présence de responsables clones sans états d'âmes et sans relief dévoués à la défense du Chef jusqu'au ridicule, de la mise en scène d'événements porteurs d'une symbolique sacrificielle, de la promotion de héros qui transcendent les épreuves par une mystique à peine voilée, d'un fond de paranoïa, etc...
A lire les commentaires sur les forums et les courriers des lecteurs et à entendre ceux qui s'échangent au bureau, au bistrot ou entre amis sur l'importance de l'investissement consacré à la propagande gouvernementale qui s'ajoute à la présence médiatique journalière du grand Chef et de sa famille, il est assez rassurant de constater que l'opération com' du gouvernement ne fait pas illusion tout comme la légitimité du régime qui commence à être clairement qualifié de dictature par ceux-là même qui ont voté pour son Chef. Quant à l'unanimité sur l'incohérence de la dépense engagée alors qu'on nous a dit que les caisses sont vides et qu'on ne peut rien faire pour arrêter le plongeon irrémédiable du pouvoir d'achat, elle rassure sur le bon sens de nos concitoyens et sur les limites qu'ils fixent à la manipulation.
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L'institut de sondages CSA dans la stratégie de propagande du gouvernement et du Chef ?

L'institut de sondages CSA racheté par le groupe Bolloré
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On sait l'importance capitale que représentent les sondages dans la gouvernance des différents secteurs de la société à commencer par la politique qui en est l'un des plus gros consommateurs au point qu'ils remplacent pour les dirigeants le contact et la perception de la réalité. On sait aussi qu'ils sont largement sujets à caution à la fois par la forme et le sens des questions qui orientent les réponses des sondés, par la présentation, l'interprétation et l'utilisation des résultats qui orientent l'opinion et par le crédit qu'y portent les décideurs. De ce fait, on est amené à considérer que celui qui réalise le sondage détient un pouvoir absolu de manipulation sur l'orientation des décisions et sur les comportements qui y trouveront leurs justifications. C'est ainsi qu'à la question "Etes-vous pour la paix en Europe ?" 99% des sondés répondront par l'affirmative et qu'à la question "Pensez-vous que l'Union européenne soit un facteur de paix en Europe ?" pas loin de 90% répondront également par l'affirmative, ce qui permettra ensuite de conclure que l'immense majorité des européens sont pour l'existence de l'Union Européenne et donc de la Commission, alors que dans la réalité une grande majorité la rejette à juste titre.
On aura donc compris qu'en terme de pouvoir, la propriété d'un institut de sondages est capitale pour influer sur les opinions et les décideurs. Dans cette perspective, la prise de contrôle de CSA par Vincent Bolloré, l'ami fidèle de Monsieur Sarkozy dont on se souvient qu'il lui avait prêté son somptuaire yacht afin de se préparer à "habiter la fonction présidentielle" en y faisant sa "retraite", augure de la qualité très orientée des futurs sondages politiques dont l'institut est l'une des références. Certains avancent même que cette prise de contrôle s'inscrit dans la stratégie de propagande que le gouvernement met en place à grands frais.
Cela ayant le mérite d'être assez clair, l'essentiel est donc que nous ne soyons pas dupes des prochaines tendances de l'opinion publique sur la perception des actions gouvernementales, du Chef et de sa famille, sur le moral des ménages ou la foi en l'avenir.
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De l'efficacité du soupçon pour fabriquer un coupable destiné à rendre crédible un mensonge.

Anthrax : le coûteux fiasco du FBI
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Cette affaire de l'Anthrax restera avec le 11 septembre le principal prétexte déclencheur de la mise en place de Big Brother aux Etats-Unis et par extension dans le reste du monde. On se souvient en effet de la fiole brandie au Conseil de Sécurité de l'ONU par le secrétaire d'Etat Powell pour justifier l'invasion de l'Iran en lui donnant la responsabilité de son usage criminel. Même s'il s'est avéré rapidement que l'argument était aussi vide que la fiole et que les soupçons sur le "coupable" de la fourniture du poison ne résistaient pas à la logique et à la réalité, le prétexte était suffisant pour jeter le filet de Big Brother et la peur sur la société.
A travers ce qu'a vécu Stephen J. Hatfill, cette manipulation démontre une fois de plus l'efficacité de l'emploi des amalgames souvent grossiers destinés à créer dans l'esprit des manipulés - c'est à dire nous - le doute et le soupçon puis la tentation de relayer la rumeur pour donner du corps à un scénario construit de toutes pièces et ne reposant sur rien de concret. Elle montre donc aussi à quel point il est de plus en plus nécessaire d'être le plus septique possible face à la culpabilité des "coupables" que l'on nous livre et aux vecteurs de la peur que l'on nous distille pour anesthésier notre libre-arbitre et nous forcer à nous en remettre sans états d'âmes aux "solutions" des autorités. C'est à cette seule condition du doute sur ce qui nous est offert en pâture que nous pouvons enrayer la manipulation qui a besoin du délai pendant lequel notre réaction provoquée par le scénario nous empêche de voir son incohérence et ce qu'il permet de mettre en place. Pour preuve, il convient de constater que si Stephen J. Hatfill vient d'obtenir la confirmation de son innocence, c'est que sa culpabilité n'est plus nécessaire pour donner du corps à cette "histoire" d'Anthrax puisque ce qu'elle a permis de mettre en place ... ne peut plus être défait. Par voie de conséquence, si les véritables coupables ne seront évidement jamais identifiés officiellement, nous n'avons pas de doutes sur leurs origines.
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Les représentants du Peuple italien arment le bras d'honneur de Berlusconi. Cherchez l'erreur.

Berlusconi se ménage l'impunité
Berlusconi se met à l'abri de la justice
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Jusqu'ici, il y avait deux façons dans une république ou un régime démocratiquede se soustraire à des poursuites judiciaires: la fuite ou la corruption du juge. Ces deux disciplines plutôt réservées à l'élite usaient de l'ombre derrière laquelle il est possible de piper les règles du jeu censées s'appliquer à tout le monde. Monsieur Berlusconi vient d'y ajouter une troisième solution qui a au moins le mérite de s'exposer au grand jour tout en servant d'un seul coup pour toutes les "affaires" susceptibles de lui valoir autant de condamnations. Et Dieu sait s'il y en a, des connues et des pas connues ! En faisant voter une loi sur mesure par les "représentants du Peuple" siégeant dans les deux chambres majeures, il interdit tout simplement toutes les poursuites contre lui que pourrait décider de bon droit n'importe quel juge. Il réalise donc en précurseur la transposition de l'impunité dont bénéficiaient les rois puis les dictateurs, aux quatre dirigeants suprêmes d'une démocratie que sont le président, le chef de l'exécutif et les chefs des hautes assemblées des représentants du Peuple, c'est à dire les garants de la.... démocratie.
La morale de l'histoire retiendra davantage que ce sont les pseudos "représentants du Peuple" qui ont donné à Monsieur Berlusconi le moyen de rendre légale son immoralité. Cherchez l'erreur.
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En politique, rien ne vaut un baromètre anti-fièvre pour faire du malade un bien portant.

Le « baromètre » du président
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Quand un régime, un gouvernement ou des politique veulent avoir "bonne presse" ils ont deux moyens: le mériter par leurs actes ou la contrôler par leurs pouvoirs et leurs amis. Comme le mérite n'est quasiment jamais au rendez-vous, c'est donc le contrôle médiatique qui se charge d'assurer le porte-voix, les compliments ou même le tressage de couronnes. Cependant quand le fond est vraiment mauvais, le travail de la forme ne suffit plus et il est donc nécessaire de bidouiller un peu ou beaucoup les "baromètres" publics d'évaluation sociale, économique ou financière à l'exemple des chiffres du chômage fournis par l'Anpe ou l'INSEE. Parfois, lorsque la crédibilité de ces baromètres finit par ne plus résister à la réalité et qu'ils en perdent leur légitimité, il devient indispensable d'en fabriquer d'autres, extérieurs à l'organisation publique et à la mesure des objectifs, pour servir de nouvelle base aux avis journalistiques et créer la confusion dans l'esprit des citoyens. C'est ainsi par exemple que l'on a créé des observatoires privés chargés de donner une évaluation positive des créations d'entreprises pour contrer l'incohérence des chiffres officiels du chômage au regard du constat de son indiscutable augmentation que fait chaque citoyen par son vécu quotidien et celui de son entourage.
C'est le cas de cet Institut Thomas More dont la fonction officielle est de fournir aux pseudos politiques les "idées" qu'ils n'ont pas, c'est à dire d'orienter leurs décisions dans le sens des intérêts de ses bailleurs de fonds. On se sera donc pas étonné qu'il offre aussi les études et les avis ad hoc, avec tout ce que cela comporte de.... manipulations évidentes.
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La "rente pécuniaire" des conseillers des communautés d'agglomération.

Un contribuable messin fait tomber les 48 vice-présidents de l'agglomération
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En général, c'est avec un mépris certain que les élites politiques taxent de populistes les slogans populaires qui les réduisent à de vulgaires opportunistes à l'unique recherche d'intérêts personnels, voir à d'ambitieux capteurs d'argent publics dont la pratique de la corruption n'est pas le moindre des moyens. Il s'en trouve même qui - sans rire - n'hésitent pas à clamer que la démocratie serait en danger quand on stigmatise un élu pris la main dans le sac ou qu'on s'interroge sur la légitimité d'un projet politique dont le bénéfice évident n'a rien de collectif ce qui n'est pas le cas de son déficit. Le célèbre "Tous pourris" résume à lui seul ces sentiments populaires qui puisent leur inspiration dans des constats plus que dans des jalousies. De ce point de vue, ce n'est pas la "rente" que se sont auto attribués près d'un tiers des conseillers de la communauté d'agglomération de Metz Métropole sous forme de vice-présidences rémunérées, qui aidera à le démentir. Le plus remarquable dans cette histoire - qui n'est certainement pas unique - c'est que les juges administratifs n'ont pas trouvé anormal en terme d'organisation et de gestion républicaine le nombre pharaonique de vice-présidences "exotiques", mais se sont bornés à retoquer la forme du vote qui les a instituées, ce qui équivaut à reculer pour mieux sauter. Le problème est qu'on ne pourra même pas objecter qu'il suffira aux prochaines élections d'éjecter les gourmands conseillers par la sanction démocratique du vote puisqu'ils... ne sont pas élus, mais désignés par le conseil municipal des communes ou ils siègent. A voir les avantages qui se décident et se distribuent en "famille" dans ces organismes publics on comprend un peu mieux pourquoi ils prolifèrent jusqu'à remplacer le pouvoir et les prérogatives des assemblées élues par les citoyens. De quoi conclure que le "sentiment populiste" est vraiment l'expression du constat populaire.
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Les ficelles qui ont fait et animent la marionnette Sarkozy. Article à diffuser sans retenue.

Opération Sarkozy : comment la CIA a placé un de ses agents à la présidence de la République française
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Je n'ajouterai pas de commentaire à cet article capital qui se suffit à lui-même car il donne tous les liens de compréhension et l'envie de les explorer. Je rappellerai juste qu'à partir du moment où nous savons, nous ne pouvons plus invoquer la manipulation pour justifier notre passivité à commencer par la retenue ou la crainte à diffuser cet article autour de nous.
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Aujourd'hui les anarchistes. Demain les libertaires. Ensuite... tous les hommes libres.

La chancellerie donne des instructions sur "la mouvance anarcho-autonome"
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Voir ma chronique sur cette info:
Malheur à ceux qui ne respecteront plus les dieux et les maîtres de la société orwellienne.
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Nicolas Sarkozy aurait-il annoncé aux initiés le nom du prochain président US ?

Que cache l'amitié entre Barack Obama et Nicolas Sarkozy ?
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Voir ma chronique sur cette info:
Nicolas Sarkozy adoube Barack Obama futur chef de l'administration US
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Affaire de l'Anthrax, après le faux coupable, le faux suicidé qui fait un bon coupable posthume?

Suicide d'un scientifique américain en cause dans le dossier de l'anthrax
Le FBI aurait une preuve d'ADN
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Après le camouflet infligé par le "faux" coupable Stephen J. Hatfill, il était probable que le FBI propose un nouveau responsable dans cette affaire de l'Anthrax. Comme les thèses du petit chimiste afghan et des éprouvettes iraqiennes n'ont pas résisté à l'évidence de la filière des laboratoires militaires US, on pouvait s'attendre à ce que les soupçons du FBI se portent à nouveau sur un de ses chercheurs pour remplacer l'innocent innocenté. Par un curieux hasard du destin, voilà que nous apprenons le suicide de l'un de ceux-ci et pas des moindres - Bruce Ivins - considéré comme un "scientifique à la renommée mondiale et couvert de décorations". Comme le hasard fait parfois bien les choses, on nous apprend aussi qu'il était dans le collimateur du FBI au point que "l'accusation réfléchissait à réclamer la peine capitale à son encontre" ce qui justifierait son geste et signerait son aveu posthume. Le hasard aurait-il fournit une manière élégante de refermer une enquête qui s'est obstinée à ne pas franchir les portes interdites ? La réponse est contenue dans la question.
Dans tous les cas, Bruce Ivins aura bien mérité la reconnaissance de ses employeurs d'abord pour avoir contribué pendant 33 ans (l'age du Christ !) à la fabrication de ces "virus militaires" qui font des USA le maître mondial de la guerre bactériologique et probablement ensuite pour porter à son corps défendant la paternité d'une responsabilité qu'il n'a jamais eue.
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Pour les monarques républicains la presse doit être une agence de communication.

ALGÉRIE - Le président Bouteflika s'en prend à la presse
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Les monarques avaient leurs historiens attitrés - sorte de journalistes de l'époque - qui rendaient compte de leur règne pour la postérité. Ils gravaient tous dans le marbre de l'histoire officielle la grandeur des actions royales et suggéraient plus ou moins fortement le génie qui les concevait. A l'arrivée du régime républicain et des lois sur la liberté d'expression et d'impression, l'actualité du pouvoir devait s'écrire en temps réel et à plusieurs mains avec plus ou moins de liberté selon les périodes et la volonté des élus et des dirigeants en place. De ce fait, le compte rendu de l'actualité du pouvoir à laquelle les citoyens n'ont pas accès en direct a donné l'impression par la liberté de la presse que les dirigeants ne pourraient plus masquer une réalité défavorable, des compétences inexistantes et des actions néfastes. Si cela a parfois fonctionné avec des journaux d'investigations, il faut hélas constater que la majorité des organes d'information a pris les teintes des courants politiques, philosophiques ou des intérêts économiques qui les ont crées pour diffuser leurs idéaux. Par voie de conséquence, la presse s'est muée en instrument de manipulation pour conquérir le pouvoir ou s'y maintenir. C'est dire si les nouveaux monarques républicains ne cessent de la confondre avec une agence de communication. Au fond, les appellations changent, mais les missions restent les mêmes. Les monarques s'appellent dorénavant Présidents et ils donnent aujourd'hui le nom de journalistes à ceux qu'ils appelaient historiens. Ceci est valable autant pour Monsieur Bouteflika que pour Messieurs, Bush, Poutine, Sarkozy, etc...
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Les avantages du travail en famille: Quand Bernard Kouchner s'énerve, Christine Ockrent fait le ménage.

Bernard Kouchner s'énerve, France 24 fait disparaître les cassettes
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Si ce n'est l'honnêteté intellectuelle, au moins le bon sens fait dire qu'un homme politique qui nomme sa femme (ou quelqu'un de sa famille) à la tête d'un média qu'il contrôle, transforme de facto ce dernier en agence personnelle de communication. Jusqu'à présent ce cas de figure ne se rencontrait pas au-delà d'un conseil général ou régional et encore avec suffisamment de finesse pour ne pas attirer l'attention au-delà des initiés. Lorsque Bernard Kouchner a franchi le pas en nommant Christine Ockrent à la tête de France 24 avec autant de scrupules et de "classe" qu'un Berlusconi bardé d'immunité, nous savions que le mélange des genres discréditait obligatoirement la chaîne et que nous ne tarderions pas à voir l'un de ces croustillants cirages de pompes qui font les délices de la presse d'un protectorat bananier ou la mise sur la touche d'un journaliste aux lombaires pas assez souples. Voilà qui est fait.
Voir aussi:
Même l'arène des journalistes est remplie de doutes sur la crédibilité de la reine du JT.
Ockrent-Kouchner: Family trust sur fonds publics et moralité d'exception.
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Total utilise les médias pour annoncer qu'il part d'Iran... mais y reste en réalité.

IRAN • Manipulations médiatiques au sujet du départ de Total
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La real politik est devenue le principal argument pour justifier de positions jusque là inacceptables ou que la morale républicaine réprouvent. Nous l'avons vu avec la Chine où l'illusion d'hypothétiques contrats qui n'ont d'ailleurs aucune retombées en terme d'emplois pour nous, permettent de s'affranchir d'une tradition française qui portait courageusement le discours original de l'humanisme sur la scène internationale et qui a fait tant de bien aux nations opprimées devenues de solides amies. Il suffit donc de mettre en avant ce joker sans avoir besoin d'en démontrer la pertinence pour naviguer au grès d'intérêts dont on ne voit pas le sens public ou la cohérence avec des déclarations officielles concomitantes. Il arrive aussi parfois que le risque de l'inconfort à se justifier publiquement sur certains sujets pousse à cacher pudiquement la réal politik économique au prix du silence sur les contorsions qu'elle procurerait aux discours politiques. C'est ainsi que Total utilise les médias pour annoncer son désengagement de l'Iran alors qu'il y reste tandis que le discours diplomatique ne cesse de préparer les populations à faire la guerre à ce pays. Moralité, la real politik répond à des mécanismes dont la logique apparente cache des motivations qui appartiennent au dessous des cartes.
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Les barbouzes d'Etat sont les meilleurs terroristes de l'Internet.

Russie: cyber-attaques contre la Géorgie
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Compte tenu de l'importance et de la variété des virus et autres programmes malveillants qui infestent nos ordinateurs, on a du mal à croire qu'ils soient l'oeuvre de petits génies pervers et isolés ayant trouvé matière à accomplir leurs fantasmes grâce à Internet en jouissant par avance des dégâts qu'ils occasionnent. S'il y a bien eu quelques malins qui se sont amusés, ni vus ni connus, à déposer leurs bouts de code facétieux dans les replis d'un mail, d'un fichier ou d'une image à télécharger, ils n'expliquent pas les cybers attaques qui nécessitent des moyens à la hauteur des sombres objectifs de leurs initiateurs. L'attaque dont vient de faire les frais la Géorgie lève pour une fois le voile sur ce que nous subodorions depuis longtemps, à savoir que l'immense majorité des cybers attaques proviennent d'organismes d'Etat ou d'Agence de renseignement. Ainsi, la prochaine fois que votre PC présentera les symptômes de la maladie et qu'on vous parlera des terroristes de l'Internet, songez plutôt à la barbouze en costume cravate dont l'objectif est de vous rappeler que vous êtes... à sa merci et que de la Toile informatique à la toile d'araignée qui enferme dans ses mailles, il n'y a pas l'ombre d'une différence.       
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A force de prendre le lecteur pour un imbécile sans discernement, il finit par s'informer par lui-même.

Les Américains s'informent moins et lisent moins les journaux
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En toutes choses, la confiance ne se décrète pas. Elle se suggère d'abord puis ensuite doit se mériter à l'épreuve de l'expérience. C'est ainsi que les médias informatifs bénéficient au départ de l'a priori porté par l'étique des journalistes qui doivent en principe y rendre compte stricto sensu de l'actualité. Puis ils perdent logiquement cette confiance lorsque les lecteurs constatent des incohérences ou des omissions volontaires dans la relation des événements. Cette perte de confiance finit par se transformer défiance et en rejet quand le média devient clairement le porte-parole d'un pouvoir quelconque ou se fait carrément l'instrument de la manipulation des masses. Il ne faut donc pas être étonné que les lecteurs américains - comme les autres également - portent un jugement très négatif sur la qualité et l'honnêteté du contenu des médias traditionnels qui ont largement mérité cette appréciation à coup de scoop bidon, de mises en scène ou de copinage avec les pouvoirs. Il ne faut pas non plus être surpris qu'ils cherchent ailleurs l'état de la réalité et les avis "non autorisés" plutôt que les présentations tronquées, aseptisées ou manipulées du 4ème pouvoir. A ce titre Internet représente le moyen d'aller au plus prés de cette réalité parce qu'il offre la palette la plus large et la moins "encadrée" des témoins et des avis pour se faire une réelle idée.
Ainsi, contrairement à l'idée que suggère le titre de cet article, les américains - comme les autres - prouvent qu'ils veulent vraiment s'informer beaucoup mieux et par leurs propres moyens.... en lisant, regardant ou écoutant beaucoup moins les médias officiels. Et c'est certainement la raison principale qui pousse les manipulateurs de fausses vérités à installer la censure sur le Net. 
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Les concessions sur Edvige: Un leurre pour laisser Cristina dans l'ombre.

Lutte contre l’insécurité ou flicage ? Promis, EDVIGE ratissera moins large…
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Il faut être dépourvu de bon sens pour ne pas comprendre que la philosophie qui transparaît derrière les mesures contre le terrorisme, l'insécurité et pour l'ordre public se fonde sur le principe que tout citoyen est un délinquant qui passera à l'acte tôt ou tard et un potentiel contestataire pouvant possiblement devenir un terroriste. C'est en tout cas ce qui a justifié la création par décret du fichier de renseignements policiers baptisé Edvige dans lequel tous les citoyens à partir de 13 ans (et probablement en réalité plus jeune encore) seront à terme répertoriés.
Est-ce parce que les politiques et les dirigeants associatifs ont senti légitimement venir sur eux l'ombre de la police de la pensée et que d'autres ont frémi à l'idée d'être classifiés en fonction de leur religion ou de leurs moeurs comme ce fut le cas durant la sinistre période nazie, que l'affaire a bousculé les colonnes médiatiques alors que d'autres "dispositifs" de surveillance n'avaient pas jusque là suscité le renfort des élus et de "ceux qui comptent dans la société" ? Toujours est-il que l'affaire a fait du bruit au point que le véritable instigateur élyséen du fichier honni a fait mine de céder en partie aux détracteurs. Une attitude inhabituelle pour celui dont rien ne peut arrêter les réformes.
Cependant, la reculade symbolique de l'Elysée sur Edvige ressemble fort à une manoeuvre classique de diversion et d'anesthésie pour donner aux contestataires l'impression que la vox populi a du pouvoir et surtout dévier l'attention sur l'existence d'un autre fichier dénommé Cristina dont la portée et l'usage sont plus dangereux qu'Edvige.
En effet, simultanément à la publication au JO du décret créant Edvige, un autre décret créait Cristina affecté à la Direction centrale du renseignement intérieur. Or cette nouvelle entité qui réuni l'ex DST et les ex RG - donc disposant du Secret Défense qui interdit tout contrôle - dépend directement de l'Elysée et couvre l’antiterrorisme, le contre-espionnage, la protection du patrimoine économique et informationnel et la surveillance des "mouvements subversifs susceptibles de porter atteinte à la sûreté nationale", soit des notions suffisamment vagues pour y rattacher une majorité de citoyens. Dès lors on comprendra aisément les conséquences sociales et politiques qu'entraîne l'existence et l'usage d'une base de données contenant des renseignements potentiellement subjectifs - voir malveillants - entre les mains d'une entité conjuguant des missions qui concerneront à terme tous les citoyens (voir plus haut), le secret défense qui interdit tout contrôle démocratique et la centralisation directe entre les mains du Président.
Parions que les garanties données aux élus et aux dirigeants associatifs sur les renseignements de leurs fiches Edvige suffiront à rassurer la majorité d'entre-eux et à clore le débat qui n'a pas eu lieu. Quant aux citoyens, ils savent maintenant, en ce qui les concerne, que tout ce qu'ils font, disent ou même pense... pourra être retenu contre eux si tel est l'intérêt ou la volonté d'en haut.

Voir mon autre commentaire sur cette information: Edvige offre aux rédacteurs et aux sources un terrible outil de manipulation et de perversité.
Voir aussi ma chronique: L'appareil de surveillance des citoyens entre les seules mains du Président
et mes commentaires d'actualité:
- Fichage policier: la roulette russe façon Stasi, Securitate, Savak, etc....
- La super agence du pouvoir politique pour espionner les Français. Secret défense en prime.
- Pour qui travaille le monde glauque du renseignement public et privé ? Peut être pour votre voisin, votre concurrent, votre DRH, votre conjoint, etc...
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Sarkozy mal aimé ? Comment voulez-vous plaire avec 6 cerveaux,3 jambes et un ventre raboté.

Paris Match : les trois jambes de Sarkozy
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Est-ce par manque de temps ou par distraction que le photographe officiel du grand homme a oublié de gommer la jambe de son garde du corps élyséen qui le suivait "à la culotte", ou cette troisième jambe était-elle un montage subliminal intentionnel destiné à évoquer une particularité physique surnaturelle expliquant les capacités d'infatigable grand voyageur de son modèle ? Si dans les deux cas la manipulation de l'image est une certitude - d'ailleurs avouée - on peut quand même s'interroger sur la faiblesse de vue de la rédaction de Paris-Match qui n'a pas détecté le membre supplémentaire de l'illustre personnage avant le bouclage de l'édition. D'où la seconde hypothèse de l'image subliminale d'un surhomme tripode qui ferait écho à l'existence de ses cinq ou six cerveaux révélés par son épouse ou à sa silhouette dépourvue des reliefs propres aux quinquagénaires. Si en plus on tient compte que cette photo met en scène le "sauveur de la France" en présence du vicaire du dieu des chrétiens, avouez que le symbole n'est pas anodin. Quand l'illusion rejoint de mystique, il n'y a plus rien à dire, il faut prier.
Voir aussi: Paris Match retouche les poignées d'amour de Nicolas Sarkosy de Nagy Bocsa - Leschroniques.net vont plus loin... pour vous habituer
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La quête du Nobel de la Paix: le coup de trop pour les sponsors d'Ingrid Betancourt ?

Ingrid Betancourt se voyait déjà Prix Nobel de la Paix
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Nobel voulait récompenser "des personnes qui ont rendu de grands services à l'humanité, permettant une amélioration ou un progrès considérable dans le domaine des savoirs et de la culture". De ce fait, on a beau tourner cette volonté posthume dans tous les sens, on ne parvient pas à trouver en quoi Ingrid Betancourt, l'otage passive de la jungle colombienne devenue la Sainte de l'Elysée et du Pape réunis, pouvait prétendre à concourir pour l'attribution du prix Nobel de la Paix. Certes, ses soutiens (parmi lesquels on devine évidemment le poids élyséen) affirmeront que ses intentions ont toujours été pacifiques (qui n'en a pas?) et même avanceront que c'est à ce titre que ses geôliers l'ont kidnappé pour sensibiliser l'opinion internationale aux raisons de la guérilla qu'ils mènent contre la "paix" autoritaire que font régner les dirigeants locaux depuis plus de 40 ans. Mais comme on rencontre aussi ce genre d'intentions chez la plupart des Staline "pacifiant" l'URSS, des César ou des Napoléon envoyant leurs soldats pour installer la "paix de l'Empire" ou des Bush actuels faisant résonner leur concept de paix mondiale à coups de canon, la validité de l'argument ne pouvait pas dépasser le cercle des inconditionnels.
Toujours est-il que cette nomination a eu des conséquences qui devraient en toute logique faire redescendre ses promoteurs sur le plancher des vaches et mettre un bémol à la starisation de l'icône dont on commençait sérieusement à comprendre qu'elle servait à l'entretien du symbole éculé de la sainteté qui passe par le martyr, en même temps qu'elle servait à montrer les bienfaits de l'association - si représentative de la laïcité positive - des espoirs religieux et de la mobilisation citoyenne.
Au rang de ces effets, l'association entre l'oscar de la paix et les affres de l'innocente emprisonnée évoquait le fait qu'un otage passif mais médiatisé à outrance oeuvre d'avantage pour la paix qu'un modeste militant pacifiste actif, ce qui pouvait constituer un autre message subliminal en forme d'avertissement pour ces derniers: Laissez faire les libérateurs officiels.
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Crise financière: Un chèque en blanc pour les banques et une créance pour les contribuables.

Comment dépenser 360 milliards qu'on n'a pas
Le plan Sarkozy ne devrait rien coûter aux contribuables
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Nicolas Sarkozy nous a montré à plusieurs reprises qu'il affectionne les situations de crise où son tempérament semble le pousser. Il est vrai que ce genre de situations attire d'avantage ceux qui y trouvent l'occasion d'exprimer leur opportunisme au travers d'une communication basée sur les émotions, les slogans réducteurs, les mâles affirmations et les décisions impulsives sensées qualifier les grands chefs, qu'à ceux qui ont le sang froid d'analyser rapidement la globalité des paramètres, d'en discerner les conséquences et d'agir sans mettre en péril l'essentiel de l'avenir de leurs concitoyens.
C'est ainsi qu'il a décidé dans l'urgence de garantir - avec les fonds publics - les pertes actuelles et futures des banques privées responsables de leurs propres faillites. Passons sur l'aspect très peu libéral de la chose pour un adepte convaincu du désengagement de l'Etat et de la loi du marché et glissons sur la suspicion de complicité qui résulte de cet octroi d'une garantie illimitée à ce qui n'est rien moins qu'un jeu spéculatif très proche de l'escroquerie, pour nous arrêter aux conséquences du mécanisme mis en place. D'abord, en installant ce filet de sécurité, l'Etat signifie aux banques qu'elles peuvent purger sans obligations en retour et sans perdre un centime, toutes leurs créances douteuses issues de leurs spéculations inconsidérées, tout en conservant évidement les profits générés précédemment qui sont partis dans les goussets des actionnaires et souvent aussi dans les paradis fiscaux. Ensuite, l'Etat se met en position de devoir palier aux futures pertes, sans aucune contrepartie autre que l'illusion d'un remboursement ou de la "nationalisation" d'entreprises bancaires sans aucune valeur que leurs passifs.
A la décharge de Nicolas Sarkozy, il faut reconnaître que sa responsabilité est largement partagée avec la majorité des dirigeants mondiaux qui adoptent le même type de "solutions" dans leurs propres pays. Tout au plus peut-on lui attribuer le rôle de porte-parole de l'establishment politique mondial dont on a du mal à envisager qu'il ne soit pas, en l'occurrence, bien piloté par les véritables responsables de l'effondrement, par ailleurs prévisible et prévu.
Dès lors, nous pouvons déjà projeter que la prochaine "étape" verra les gouvernements étranglés par l'obligation qu'ils viennent de se mettre au cou de garantir les futures pertes des banquiers (évidentes puisque les créances pourries ne sont pas encore toutes visibles). Pour y faire face, les derniers services publics encore contrôlés par l'Etat seront mis sur le marché pour pas grand chose et les citoyens seront mis à contribution, si ce n'est au travers de l'impôt, au moins par l'augmentation des taxes existantes et l'apparition de nouvelles (le Grenelle de l'environnement sera alors très utile).
Mais, comme il sera quasi impossible d'obtenir des citoyens déjà exsangues de verser la totalité des fonds nécessaires à la couverture exponentielle du risque, il ne restera que la solution d'emprunter à ceux qui possèdent en propre les liquidités mondiales, c'est à dire la poignée des véritables détenteurs de capitaux (donc les actionnaires majeurs des banques les plus importantes) qu'il faudra évidement rembourser (intérêts compris). Il se passera alors ce qui se passe toujours quand un créancier réclame sa créance sans pouvoir l'obtenir. Il devient le propriétaire des biens de l'emprunteur défaillant, en l'occurrence du pouvoir, des richesses, des entreprises et services publics, en un mot de l'autonomie et de la souveraineté des pays.
Dans la mesure où il ne s'agit pas d'un scénario catastrophe mais de la pure application logique d'un système qui repose sur l'appropriation des richesses mondiales grâce à la mondialisation de la finance et l'aide des dirigeants politiques, on n'aura du mal à envisager que la France qui est le seul pays parmi les "grands" à n'avoir aucune marge de manoeuvre (caisses vides, dette publique exponentielle, chômage réel consécutif à la destruction du tissu économique, etc...) puisse, comme l'affirment le sommet de l'Etat, compter sur des banques solides qui la mettent à l'abri d'user de la "couverture" illimitée qui vient de leur être offerte.
Voir aussi mes commentaires:
Crise financière: Qui souffle la tempête, récolte le trésor.
Crise financière: De l'importance de ne pas avoir ouvert ses frontières à la mondialisation.
En 1929 le banquier sautait par la fenêtre. Aujourd'hui il fait sauter la banque et fête le bon coup.
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Place nette pour le retour d'Armstrong... qui lui, est du coup beaucoup moins net.

Clerc prend la porte
Armstrong s'en lave les mains

Voir ma chronique sur le sujet: Tour de France: O.P.A des sponsors de Lance Armstrong sur l'organisation ?
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En 1929 le banquier sautait par la fenêtre. Aujourd'hui il fait sauter la banque et fête le bon coup.

Sauvés par les fonds publics, les patrons d'AIG s'offrent une semaine dans un hôtel de luxe!
À peine sauvée, Fortis s'offre un déjeuner à 150.000 euros
Pendant la crise, Daniel Bouton spécule sur la Société générale
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On fustige à juste titre l'absence de scrupules et de retenues que montrent les hauts dirigeants de banques qui venaient tout juste d'être absous de leur incurie par la manne publique généreusement donnée par leurs alter-égo de la politique. Même les politiques, contraints comme le président français à réagir sous peine d'apparaître comme complices d'un racket, y vont de leurs cris d'Orfraies, jouent en paroles les redresseurs de torts devant le bon Peuple et réclament des têtes qui de toute façon ne tomberont pas bien bas.
Par contre, nous ne trouvons singulièrement pas beaucoup de traces de ce discours, ni même de l'annonce de sanctions concrètes et encore moins l'évocation de plaintes judiciaires dans la bouche des actionnaires, c'est à dire des employeurs de ces dirigeants salariés qui leur coûtent pourtant très chers en salaires et en frais de fonctionnement personnels.
Pour le profane citoyen, la retenue de ceux qui devraient être dans les premiers concernés est rendue encore plus criarde quand on considère que la mission qu'ils ont confiée aux Docteurs Folamour de la finance était de leur procurer des profits en constante évolution, alors que l'évidence de la situation actuelle montre qu'ils ont conduit à des pertes abyssales. Il est vrai que le Milieu est aussi feutré que ses crocs sont saignants et que trop de gesticulations offusquées pourraient conduire au risque que le bon Peuple estime les gains faramineux précédemment engrangés comme largement suffisant pour combler le trou des pertes privées que leurs gouvernants ont décidé de colmater avec leurs impôts.
Dès lors, il n'y aurait pas dans les agapes banquières que le quotidien d'un milieu déconnecté de la société ou l'élite ne s'évalue - et se reconnaît - qu'à son train de vie de nabab, son penchant à vivre sur la bête et son impunité, mais aussi la forme du bon gueuleton qui accompagne la conclusion des coups fumants réalisés au dépend des naïfs.
Voir aussi mes commentaires:
Crise financière: Qui souffle la tempête, récolte le trésor.
Crise financière: De l'importance de ne pas avoir ouvert ses frontières à la mondialisation.
Crise financière: Un chèque en blanc pour les banques et une créance pour les contribuables.
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Parachutes dorés et reclassements en or: La famille est très soudée.

A la Caisse d'épargne, des demi-démissions
Charles Milhaud n'est pas un "homme d'argent". Vraiment?
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Même s'il n'est pas dupe du fait qu'un exemple n'est pas la généralité, l'homme de la rue accueille d'habitude avec un certain plaisir l'annonce du limogeage d'un de ces dirigeants qui donnent des leçons de gestion et accumulent les investissements douteux ou dont le quotidien consiste à concocter des plans de licenciements. Cependant, il aurait grand bénéfice à ne pas se faire trop d'illusions sur la portée réelle de la sanction car si le fait de se faire virer pour une faute équivaut pour lui au chômage de très longue durée, c'est loin d'être le cas pour ce genre de hauts dirigeants. En effet, avec ou sans parachute doré sur tranche, la chute est très relative, et en tous cas jamais longue ni violente comme nous le montrent ces deux articles sur l'éviction - somme toute très douce - des deux patrons de la Caisse d'Epargne. A cette occasion, on notera que la définition que donne M. Milhaud à la notion d' "hommes d'argent" n'est manifestement pas la même que celle de la rue. De là à considérer que la cooptation et l'esprit de famille constituent le vrai parachute le plus efficace et le moins officiel dont disposent ces élites, il n'y a qu'un pas dont leurs rebonds moelleux fournissent l'enseignement.
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Les députés votent un texte révolutionnaire visant M. Tapie.... mais qui ne s'appliquera pas à lui.

Un amendement taillé pour Bernard Tapie adopté en commission
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Pour le Larousse, une indemnité est "Une somme d'argent destinée à dédommager quelqu'un d'un préjudice subi". Depuis toujours, c'est aussi celle que retiennent les juristes qui la considèrent comme la juste réparation ou compensation financière consécutive à un événement ou à une situation ayant entraîné une perte financière, morale ou matérielle pour celui qui les a subis. Il en est ainsi des indemnités que perçoivent les élus en dédommagement du temps qu'ils ne consacrent pas à leur travail rémunéré habituel, des indemnités que reçoivent les victimes d'une maladie professionnelle, d'une erreur médicale ou d'un accident dont ils ne sont pas responsables ou encore d'une indemnité d'astreinte par exemple, ou bien des indemnités octroyées par la Justice pour compenser les douleurs morales et psychologiques consécutives à une injustice, etc.... Par voie de conséquence, les indemnités - judiciaires ou contractuelles - ne sont évidement pas considérées par le fisc comme un revenu puisqu'elles ne sont pas le fruit d'un travail ou d'un investissement. De la même manière, elles ne rentrent pas dans le calcul des retraites, ce qui est logique puisque ce ne sont pas des revenus.
C'est donc au prix d'une révolution étymologique, juridique et fiscale qui instaure pour tout le monde une injustice légale d'une immoralité évidente, qu'une poigné de députés (33 !) ont voulu courageusement * régler leurs petits comptes avec M. Tapie en utilisant leur pouvoir législatif comme une arme, ce qui en dit long sur l'usage qu'ils peuvent faire des pouvoirs républicains qui leurs sont confiés par les citoyens, mais aussi sur leur absence bizarre de prise en compte d'un principe essentiel du droit qui est la non-rétroactivité des lois. De ce point de vue, l'amendement prend au mieux l'aspect d'un coup d'épée dans l'eau puisqu'il ne peut pas s'appliquer rétroactivement à M. Tapie et au pire se révèle un coup médiatique destiné à créer l'illusion d'une indépendance des députés majoritaires sans revenir sur ce qui a été tricoté. Par contre, il prendra sa pleine mesure pour les futurs citoyens à qui la Justice aura généreusement estimé qu'ils méritent de recevoir plus de 200.000 euros en réparation d'un important préjudice moral !
* Si la cause de leur démarche est parfaitement morale puisqu'elle veut reprendre à M. Tapie une partie de ce qu'un (faux) tribunal lui a généreusement accordé - du moins du point de vue du "préjudice moral" - on s'étonnera que pas un des 13 députés appartenant à la majorité présidentielle et ayant voté ce texte, à commencer par celui qui en est à l'origine, n'ait mis à l'époque publiquement et clairement en cause ce que tout le monde avait compris, à savoir la manipulation couverte (ou initiée ?) par la tête du pouvoir dans le but de "récompenser" M. Tapie de son soutien à la dernière présidentielle et ce au préjudice évident des intérêts de l'Etat.

Voir aussi un autre exemple de la propension des députés à changer le sens éthimologique et juridique des mots ou des principes pour faire adopter des lois normalement inacceptables:
Le lobby des lobbies inspire un député pour rendre légales leurs pressions désintéressées.
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Affaire Tapie/Adidas: C'était bien un petit arrangement entre amis.

Tapie : tout était négocié d'avance, la preuve !
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Que Bernard Tapie ait été victime ou non d'un coup tordu dans cette affaire Adidas n'a au fond pas grande importance puisque c'est la loi du Milieu dont l'actualité nous montre le degré de moralité. Après tout, vouloir barboter *dans le marigot des crocodiles exige qu'on en accepte les conséquences. Qu'il ait été l'objet d'un règlement de comptes plus ou moins politique par fisc interposé n'a pas non plus grande originalité au regard des victimes de ce même fisc qui n'ont pas les moyens de financer une pléiade de ténors du barreau pour les défendre d'une fatwa administrative et leur éviter l'expulsion injuste.
Par contre, qu'il ait bénéficié - alors que des fonds publics étaient en jeu - d'un traitement de faveur jamais vu jusqu'alors pour recevoir hors des instances judiciaires républicaines une indemnité record et douteuse eu égard à l'importance très relative de son préjudice moral, est une exception dont on se doutait bien qu'elle avait reçu l'onction présidentielle si ce n'est l'ordre, ne serait ce que parce que le gouvernement lui avait donné sa bénédiction. Il est vrai que même en contrôlant au plus prés la procédure judiciaire républicaine, et même si le représentant du gouvernement avait requis ce genre de bonté pour M. Tapie, pas un seul juge n'y aurait donné droit.
La confirmation de cet arrangement n'a donc pas tardé à nous en être donnée de la bouche même du président de ce tribunal privé qui n'a aucune légitimité républicaine. C'est donc bien la présidence et le gouvernement qui ont donné le feu vert et pourquoi pas fixé à ce tribunal de circonstance le cadre d'une décision qui n'a fait qu'entériner un arrangement préalable dans lequel on perçoit l'intention de récompenser un soutien amical. Décidément, la "rupture" annoncée commence à montrer des traits peu réguliers.
* Barboter est aussi à prendre dans son sens argotique
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But de la Com' de crise: Banaliser l'appétit de DSK pour la fesse féminine.

Les pompiers volants de DSK
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Par les temps qui courent, la gestion de crise est un commerce en plein essor pour les agences de communications qui en ont fait l'un de leurs départements phares. Il est vrai que si ce genre d'intervention ne peut changer la réalité des choses, il est diablement utile pour l'étouffer dans une société où la forme tient lieu de fond. C'est donc à un travail de spécialistes de la haute manipulation médiatique auquel ont recours ceux qui usent déjà de ses ficelles au quotidien. On ne sera donc pas étonné que l'essentiel du boulot de ces pompiers consiste à fournir aux médias - et donc aux journalistes - la contre version des faits ou à minima gomment ou banalisent pour les spectateurs-citoyens ce qui devrait normalement emporter (ou envoyer) aux oubliettes leurs clients. Comme leurs efforts sont en général couronnés de succès, on vérifiera ainsi le rôle et la légitimité des journalistes devenus porte-parole.
En ce qui concerne DSK, cette histoire nous permet de confirmer la pudeur de la majorité des journalistes qui n'avaient pas cru devoir intégrer dans leurs analyses le tempérament de chaud lapin du candidat à la direction du FMI. Pourtant cet aspect du personnage débordait largement du cadre privé pour influer sur sa vie publique au point que l'un d'entre eux - le journaliste de Libération, Jean Quatremer - avait eu le courage d'évoquer le risque de scandales du à son appétence stakhanoviste à sauter sur la première fesse féminine qui passe. C'est donc sur ce penchant que la gestion de crise a travaillé pour que les médias nous fasse comprendre qu'un tel comportement est... normal. Je ne suis pas sûr que tout le monde en soit convaincu, mais ce qui est certain c'est que pour éviter de perdre leur crédibilité, ses anciennes collaboratrices ambitionnant un parcours public auront intérêt à décliner son parrainage. Question de com' évidemment.
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La décoration fait l'honneur comme l'habit fait le moine.

Les affaires de fausses décorations se multiplient
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"Tant de gens échangent volontiers l'honneur contre les honneurs" constatait Alphonse Karr. De fait, on connaît bien la vertu des décorations qui permettent de rehausser un blason dont les mérites du propriétaire ne suffisent pas à lui faire une honnête réputation. C'est ainsi que l'obtention coûte que coûte de ces insignes distinctifs devient une tentation pour les esprits faibles et un commerce d'obligés pour ceux qui les délivrent quand le système social et politique repose sur le respect artificiel des illusions comme c'est le cas actuellement. Ce n'est cependant pas chose nouvelle puisqu'en la matière le monde des notables francs-maçons et la médiocrité qui servaient de colonne vertébrale à la III° république nous avait donné en 1887 l'exemple d'un certain Daniel Wilson, député d'Indre-et-Loire et gendre de Jules Grévy (Président en exercice), qui, derrière une femme de paille nommée Limouzin, faisait à l'Elysée même (où il résidait !) le commerce occulte de la vente de Légions d'Honneur. On se souviendra à ce propos que si la crise politique qui a suivi la révélation de ce commerce d'initiés avait conduit son beau-père à la démission, le député Wilson quant à lui en était sorti avec un acquittement fraternel en appel et s'était même fait réélire deux fois de suite.
Rien d'étonnant donc à ce que dans notre société actuelle fondée sur l'étalon du paraître, pervertie par le mensonge et les symboles et associant la valeur de l'être à sa capacité à rouler ses concitoyens, le besoin de se vêtir des insignes distinctifs de l'honneur et du mérite soit un moyen de plus d'user d'un masque dont les avantages et les bénéfices sont illustrés par les multiples exemples venus d'en haut. Cela étant, rien ne nous oblige aujourd'hui encore plus qu'hier à évaluer positivement la valeur du moine à la richesse de son habit. L'époque autant que l'expérience poussent même à le considérer avec une grande suspicion proportionnelle aux symboles qu'il porte et que le système a inventé pour lui permettre d'imposer aux autres le respect que ses actes ne peuvent lui procurer naturellement. A ce sujet, l'obtention frauduleuse de breloques républicaines n'est probablement pas plus malhonnête que leur délivrance quasi statutaire à des hiérarques politiques ou administratifs et pas moins qu'à des amis, des exécutants zélés ou des obligés. Il y a de toute façon bien longtemps que ces médailles ne sont plus du métal dont sont fait les héros et les vraies élites.
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Comment faire payer le consommateur en lui donnant l'illusion de défendre son pouvoir d'achat ?

Essence : une taxe pour obliger les compagnies à baisser les prix ?
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En vertu du principe du report des taxes sur le prix de vente, voilà une nouvelle idée subtile qui aboutie à taxer indirectement le porte-monnaie du consommateur sans écorner la marge des compagnies pétrolières. Vu la nécessité de combler le trou abbysal de la dette publique que creuse sans retenue le président en distribuant la mane publique à des financiers privés, ce genre d'idée va certainement fleurir de plus en plus jusqu'à faire descendre la consommation des ménages au minimum vital.
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Paul-Vincent PAQUET - © Juillet-Décembre 2008
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