Actualisée
le 6 juillet 2009
La
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Revue de presse - Manipulations
2007
Revue de presse - Manipulations
2008 - 1er semestre
Revue de presse - Manipulations
2008 - 2ème semestre
Revue de Presse - Manipulations
2010 - 1er semestre
Revue de Presse - Manipulations
2011 - 1er semestre
- Fillon
à Bruxelles?
- Bouclier
fiscal - Sarkozy : "Je n'ai pas été
élu pour augmenter les impôts"
- Colonna,
« l'erreur judiciaire du quinquennat Sarkozy »
- Vendée
Globe: Sauvetage de Jean Le Cam, «PRB»
réclame 750.000 €
- A
Strasbourg, gauche et droite votent pareil dans 97% des cas
- Le
président de la Cnil a voté Hadopi
- Pierre
Bédier ne sera plus député
- Européennes
: 5 Listes Illégales accéptée par le
ministère de l'intérieur et Européennes:
nouveau recours devant le Conseil d'Etat de la liste
Dieudonné
- Congé
maladie et travail : fausse polémique et vraie manipulation
et Ci-gît
le contrat de travail (1848-2009†)
- Gabon,
mensonge d’Etat : Omar Bongo serait mort depuis le 7 mai 2009
- François
Fillon va «solliciter les Français» pour
l'emprunt national, 82% des Français pas prêts
à souscrire à un emprunt national, Devedjian :
l'emprunt sera un "succès" si 17% des Français y
souscrivent, Guaino juge "idiots" les sondages disant les
Français contre l'emprunt, Lagarde se prononce pour un emprunt mixte
et Le
grand emprunt Sarkozy ne sera lancé qu'en 2010
- Les
experts manquent de preuves pour conclure à la fraude
électorale en Iran, Elections en Iran : Et si Ahmadinejad avait
vraiment gagné ?, The Iranian People Speak et
Pourquoi devrais-je mépriser le choix des Iraniens ?
François Fillon, l'homme de paille de Nicolas Sarkozy, à la tête de la commission européenne ?
En politique, une
rumeur est très souvent une stratégie
destinée à sonder ou préparer les
esprits à sa réalisation. Celle qui
annoncerait le remplacement à la
tête de la Commission Européenne du portugais
Manuel Barroso par François Fillon - le premier
ministre français actuel - rentre manifestement dans cette
catégorie, avec comme cible les dirigeants
des pays membres et les élites européanistes.
Ainsi, il ne serait pas incongru que la
fusée éclairante n'ait
été tirée ou fournie du
coté de l'Elysée pour
sonder et préparer le terrain à la "mutation" de
ce qui apparaîtrait rapidement comme un cheval
de Troie présidentiel. Si tel est le
cas, la "solution" sarkozyste consisterait à installer
son
homme de paille fidèle et éprouvé
à la gérance de la boutique
européenne, ce qui lui permettrait de
récupérer par la bande et pour 5 ans
(durée du mandat du président de la
commission !), les commandes de
l'Europe, laissées avec un grand dépit au
président tchèque en décembre dernier
par la
force des lois.
Certes, la ficelle serait grosse et il est évident que la
majorité des autres pays membres n'auront aucune intention
de se la laisser passer autour du coup, d'autant qu'ils commencent
à bien connaître celui qui la tient. Cependant il
n'est pas certain qu'ils parviennent à l'éviter
sans une grande cohésion dans la mesure où nous
savons d'expérience les résultats
qu'obtient Monsieur Sarkozy par la grande maîtrise qu'il a
du passage en force, des promesses la main sur le coeur et
des traîtrises qui suivent, des mensonges
et des
menaces, bref par la force d'une ambition sans
scrupules.
Les semaines qui viennent nous enseigneront si cette rumeur
prend corps et si tel est le cas comment
les
dirigeants des Etats membres envisageront l'avenir avec un
Medvedev-Fillon
à la tête de la commission et un Sarkozy-Poutine
aux commandes du bateau commun.
Haut
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Plus c'est gros, moins c'est crédible.... mais ça marche quand même.
Au catalogue copieux des mensonges
élyséens, le dernier en date
n'est pas piqué des hannetons. Il faut en effet avoir un
estomac blindé pour
affirmer "ne pas avoir
été élu pour
augmenter les impôts" et créer une
dette publique
telle qu'elle fera exploser ces impôts dans les mois
à venir sans d'ailleurs aucun
bénéfice
pour le pays. De la même manière, il
faut avoir un niveau de scrupules inversement proportionnel
au taux de mépris pour ses concitoyens en affirmant la
même chose tout en ayant augmenté la charge
fiscale des français par l'ajout d'une somme astronomique de taxes
et prélèvements
entrés en vigueur depuis l'accession au trône
dont voici un aperçu pour mémoire:
Taxe pour le RSA - Taxe sur les assurances et les mutuelles
- Taxe sur l'intéressement et la participation
- Taxe sur les stock-options - Franchises
médicales - Hausse des cotisations retraite
- Taxe sur la publicité des chaînes
privées - Malus auto et écopastille -
Taxe sur les compagnies pétrolières
- Taxe pour financer la prime à la cuve
- Taxe sur les ordinateurs - Taxe pour copie
privée des disques durs externes et
clés USB - Taxe sur le poisson - Taxe sur
les huiles moteurs - Taxe sur les imprimés
publicitaires - Hausse de la redevance
télévision - Contribution exceptionnelle
(reconduite depuis 1991) - Taxe sur les ventes en gros de produits
pharmaceutiques - Taxe sur la téléphonie et
internet - Taxe sur les grosses cylindrées. Sans oublier
l'explosion du chiffre d'affaire des radars et des PV sur objectifs et
bien sur la hausse des impôts locaux
nécessitée par le transfert de
compétences de l'Etat.
Lira aussi ma chronique sur le sujet: Nicolas Sarkozy, une stratégie
basée sur la fréquence
répétitive des mensonges
Haut
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L'erreur judiciaire n'est pas une erreur formée par le hasard
L'erreur
judiciaire est à la Justice ce que le dommage
collatéral est à la guerre. Une
péripétie qui rappelle que si les
juges sont des demi-dieux de la société
qui tiennent entre leurs mains la vie, l'honneur et
la fortune des humains qui leur sont présentés,
ils n'en restent pas moins capables de justifier leurs sentences sur
des arguments bancales, sur des réalités
fabriquées ou sur des avis d'expert qui défient
le bon sens et l'honnêteté intellectuelle. Il
arrive même parfois, quand l'argumentaire
d'une condamnation s'avère très fragile
et que le doute retienne le glaive, que l'intime conviction vienne
à la rescousse pour sceller les fers d'un sort instable. En
ce cas, cette conviction au goût de Deus sententia se
nourrie
en fait des attentes d'une vox
populi
chauffée à dessein quand l'affaire est
médiatique, ou est l'expression d'une inspiration
venue de l'intimité d'un pouvoir
extérieur plus ou moins discret et plus ou moins
intéressé. L'erreur judiciaire est donc avant
tout une
injustice qui ne doit pas grand chose au hasard, comme
toutes les injustices d'ailleurs.
Quoi que l'on pense du fondement de l'affaire Erignac et du
rôle supposé qui aurait tenu Yvan Colonna, c'est
indiscutablement ce
parfum caractéristique de la fabrication d'une erreur
judiciaire qui s'exhale du déroulement du procès
en
appel du berger nationaliste corse, tant la cour
spéciale y a redoublé d'ardeur à
protéger et faire vivre la thèse du Parquet, au
besoin en refusant ouvertement et
méthodiquement que des
réalités capitales pour la
vérité puissent être prises en compte
comme aurait pu le permettre une reconstitution des faits, ou en tenant
pour quantité négligeable les
déclarations des deux seuls témoins oculaires et
des membres déjà condamnés du commando
innocentant sans aucun doute l'accusé, ou encore en
dissimulant la connaissance d'une information faisant état
de la présence de deux suspects jamais
recherchés. Ainsi pour une fois et du seul fait de ces
conditions, la part
de doute qui subsiste toujours sur la
culpabilité d'un condamné qui clame son
innocence (et Dieu sait qu'il y en a !) se trouve
réduite à peau de chagrin tandis que la
constitution d'une injustice s'établie
proportionnellement, avec en prime la
lisibilité aveuglante de son commanditaire.
Si cette affaire pouvait nous permettre de prendre conscience que les
erreurs
judiciaires - et les injustices - ne sont
pas formées par le hasard
- pas plus en matière pénale qu'en
matière civile - nous aurions gagné un temps
considérable dans la
démystification des demi-dieux de nos
sociétés, dont le pouvoir ne repose que sur ce
que nous leur consentons de valeurs et de
légitimité.
Lire aussi mes chroniques:
Le
CSM ne prend pas le risque d'associer
l'absolution du juge Burgaud au discrédit du
procès Colonna
Instrument
judiciaire ou Justice - Juge ou Sage ?
Haut
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PRB, un sponsor ambitieux qui à la vue aussi courte que celle des requins
La quête de l'argent pour seule matrice
de vie procure le réflexe systématique du
porte-monnaie y compris dans les rapports humains, entraîne
la perte des scrupules et génère la
stupidité consommée de la courte-vue. Pour
exemple, l'imbécillité de cette demande
d'indemnisation réclamée à
l'organisateur du Vendée Globe par l'entreprise PRB, le
sponsor du bateau de Vincent Riou qui avait sauvé Jean Le
Cam, naufragé au large du Cap Horn. On se souvient
à cette occasion du formidable retentissement
médiatique qui avait accompagné cette trop rare
"histoire
d'homme" dans l'océan des prédations qui
nous sert de quotidien.
Quelles
auraient été les retombées en
terme d'image pour PRB si Vincent Riou avait
privilégié son bateau au détriment de
la vie de Jean Le Cam ? Dramatiques pour l'entreprise en
terme de
notoriété et donc probablement mortelles
à terme du point de vue économique.
A contrario, quel bénéfice a retiré
PRB en terme d'image (et de retombées
économiques) en étant associé au geste
de Vincent Riou ? Exponentiel, inespéré
et certainement supérieur à une victoire par
rapport à son objectif de sponsor.
Au prix que réclame une campagne de pub
multi-support et vu la couverture
médiatique du sauvetage avec son extraordinaire potentiel
émotionnel, les 750.000euros de dommages qui en
résultent ne sont pas loin de représenter un
"investissement" à très fort retour que
cette action en responsabilité risque de plomber
sérieusement. De quoi d'ailleurs donner des
idées pas très honnêtes aux petits
génies des plans com', mais c'est une autre histoire.
De toutes les façons, les lois de la mer et de la
fraternité entre marins étant ce qu'elles sont
(pourvu que ça dure !), le
recours contre l'organisation n'a
pas grande chance d'aboutir, ce qui rend encore plus
dérisoire et inutile la contre publicité de cette
demande de dédommagement.
Comme juridiquement le seul "responsable direct" est Vincent Riou
(j'espère que son contrat avec le sponsor exclu ce genre de
responsabilité), il ne manquerait plus
que l'assureur du sponsor prenne le risque de se retourner contre
lui pour que l'image des valeurs de PRB passe
définitivement dans le registre de celles
des requins à éviter.
Haut
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Tartufferie politique: prix spécial au parlement européen.
Plus
on monte dans les hiérarchies politiques, moins il existe
d'oppositions fondamentales entre les
individus et
moins il y a de différence dans la conception et la
finalité du système qu'ils imposent aux citoyens
et dont
ils sont alternativement les dirigeants en poste et en devenir. C'est
cette réalité qui se cache
derrière la
notion
de consensus politique
de fond
que l'on nous vend en nous faisant croire qu'il
est le ciment du régime démocratique et
républicain. Par voie de
conséquence, ce n'est plus une
opinion de contestataire aigri d'affirmer que le
système
démocratique et républicain qui est le notre, est
aujourd'hui un fin vernis
d'illusion
se résumant à un choix d'habillage
auquel nous ne
sommes conviés en spectateurs interactifs qu'à
l'occasion
d'élections
spectacle pour lesquelles le casting est de plus en plus
dirigé, au besoin en interdisant des candidatures (*)
comme dans une médiocre dictature.
Si besoin était d'en faire une ultime
démonstration, la dernière statistique de vote
concernant les parlementaires européens de Strasbourg vient
de s'en charger en révélant qu'opposition
comme majorité ont voté d'une seule main 97% des
textes européens.... sans aucun états
d'âmes envers leurs électeurs.
Comme ces textes sont ensuite transposés
obligatoirement dans les législations des pays membres en
passant par le vote forcé des députes nationaux
(80% des textes votés en France !!!), on saisi rapidement le
degré d'illusion démocratique qui accompagne les
"représentants du peuple" et la
nécessité pour le système que ces
derniers en soient de purs produits.
Hélas ceci n'est pas apparu du jour au lendemain, mais le
fruit d'une longue
manipulation sur fond de culpabilisation liée
à l'abandon
de la souveraineté individuelle et
collective au profit d'élus
qui
confondent pouvoir acquis par l'élection et mandat de
représentation... et que nous laissons
faire.
De ce fait, si ce genre de
révélation édifiante
n'entraîne pas rapidement la double prise de conscience
massive que les élus issus du
système usurpent le mandat de leurs
électeurs et que le régime que nous croyons
démocratique et républicain n'est en fait qu'une
subtile dictature, cette dernière va devenir sous peu de
temps irréversible en tombant le masque de l'habillage
démocratique que le système lui a
donné.
(*) En ce qui concerne Dieudonné, la stratégie est double: 1 - Donner un coup de pouce médiatique à cette candidature populaire pour diviser le vote des opposants au pouvoir sarkozyste qui est potentiellement très fortement majoritaire. 2 - Préparer la population à l'idée qu'une candidature à une élection devra bientôt être soumise à un agrément des autorités et ne pourra en aucun cas être d'émanation citoyenne hors de partis politiques ne remettant pas en cause le système.
Lire aussi mon analyse en 3 volets sur l'illusion
démocratique du vote:
La
sélection des candidats - Choisir
les électeurs - Du
vote symbolique au vote effectif
Haut
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La CNIL, un contre-pouvoir... tout contre le pouvoir.
En prenant connaissance des intentions profondes
d'Axel Türk,
président de la
CNIL, qui se sont exprimées au travers de sa
casquette de sénateur dans
le vote de la loi Hadopi,
ceux qui auraient gardé un peu de
crédibilité à cette institution et la
tiendraient encore pour
indépendante vis-à-vis des pouvoirs politiques et
des lobbies, vont douter sérieusement de sa
légitimité au regard de la mission de protection
de la vie
privée et de la liberté individuelle qu'elle
incarne publiquement. En effet, s'il est évident que les
effets économiques sur l'industrie artistique qui
ont servi de prétexte à cette loi seront
négligeables et que sa mise en application
technique aboutie à une usine à gaz parfaitement
incohérente, source d'erreurs massives, d'injustices et de
contentieux, il n'est pas moins évident qu'elle remplie une
véritable fonction de cheval
de Troie de la surveillance des internautes à
travers le filtrage systématique qu'elle installe
légalement sur toutes leurs communications et
leurs échanges.
Dès lors, une fois de plus, on ne pourra pas
s'empêcher de voir dans la CNIL l'une de ces autorités
"indépendantes" chargées
d'anesthésier le citoyen en lui
faisant croire qu'elles sont des remparts
républicains aux dérives et aux abus en tous
genres, alors qu'en réalité
elles valident les décisions
essentielles du pouvoir en lui fournissant l'alibi du contre-pouvoir
symbolique. Pour preuve, dès 2007, la cnil avait donné son feu vert
à la
traque des internautes.
Haut
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Avec
l'UMP tout est possible, même écarter
les électeurs pour garder le siège d'un
député ripou
Dans le cirque du système politique
moderne, le seul numéro un peu périlleux est
celui qui consiste à obtenir des citoyens une place dans le
casting des élus qui amuseront (de moins en moins) et
surtout abuseront (de plus en plus) les populations pendant la
durée de leurs mandats électoraux. C'est
d'ailleurs le seul moment où la confrontation avec le public
des citoyens oblige à composer une image avec de la morale
et des principes pour gagner leur délégation,
rapidement transformée en permis sans limites, voir en
source
de fortune personnelle. Dans ce dernier cas, il arrive que
la Justice impose la démission du glouton peu discret quand
les taches de vin du pot du même nom sont trop visibles ou
impossibles à dissimuler ou bien encore servent
d'opportunité à ceux qui attendent leur
tour pour précipiter l'arrivée de leur heure. Ce
genre de déboire (sans jeu de mots, s'agissant de pot de
vin) pose aussi problème à la famille
politique du démissionnaire d'office, puisqu'elle
se trouve obligée de retourner avant terme devant
les électeurs et qu'il est toujours difficile de
défendre des couleurs dont le temps n'a pas encore recouvert
les taches.
Jamais à court d'idées originales pour
démontrer qu'avec elle tout est possible, l'UMP vient de
trouver la parade pour garder
la propriété du siège de son
député corrompu, Pierre
Bédier, sans passer devant les électeurs.
De quoi donner d'autres idées d'avenir comme
l'instauration d'un quota de députés
désignés sans votes des électeurs pour
les deux partis principaux, la reconduction automatique des
députés qui n'auront pas
été contraint à la
démission ou carrément la suppression du vote.
Lire aussi ma chronique sur le sujet:
Comment
garder dans son parti le siège d'un
député condamné pour corruption sans
repasser par les électeurs
Haut
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En lançant sa fatwa médiatique contre la liste antisioniste (et non anitsémite !) de Dieudonné-Gouasmi-Soral, Claude Guéant ne faisait pas que donner une idée de sa conception de la République et de la démocratie. Il trahissait également la source de son inspiration et donnait ainsi au courageux antisionistes (car, quoi qu'on en pense, il faut du courage pour mener une telle entreprise d'émancipation) une solide raison de convaincre les incrédules de la justesse de leur analyse et de leur initiative. Faisant sans le vouloir d'une pierre deux coups, il officialisait aussi une variante contre-nature à la notion d'Etat de Droit dont l'usage montre spécialement depuis quelques temps, qu'elle se confond avec les contorsions schizophréniques que lui imprime le fait du Prince et à sa suite la cour empressée. Voilà donc maintenant une seconde démonstration édifiante qui va certainement donner du bon grain à moudre et de l'électeur au parti antisioniste précurseur. S'ils n'étaient manifestement aussi dérisoires que stupides dans leurs intentions mal ficelées, on arriverait même à se demander si, avec Monsieur Guéant, les Cerbères du code électoral du Ministère de l'Intérieur et les magiciens du Conseil d'Etat, ne seraient pas en fait les meilleurs témoins à charge qui étayent le combat mené par la liste de Dieudonné. Dans cette optique et du strict point de vue de ma défense des valeurs républicaines, je verrais personnellement d'un très bon oeil qu'ils ne mollissent pas dans leur dévouement à la cause qui garantie leurs carrières, afin qu'un nombre de plus en plus important de citoyens prennent conscience de leurs manipulations culpabilisatrices qui cachent des intentions dangereuses et parfaitement détestables.
Visionnage recommandé pour sortir de la
manipulation antisionisme=antisémitisme:
Conférence
de presse de la liste antisioniste: part 1, 2, 3 et 4
Déclaration du rabin Aarhon
Cohen qui oppose judaisme et sionisme
Interwiew
de Y. Leibowitz, vraie conscience juive (surnommé
en Israël "Le prophète de la colère")
qui dénonce le
judéo-nazisme (le titre de cette
vidéo qualifie l'interwievé de sioniste ce qui
n'est pas le cas au sens raciste du terme). Le
même sur cette vidéo
Haut
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Il faut se méfier des
provocations qui se basent sur la mise en cause de valeurs essentielles
de la société en suscitant
volontairement une polémique, car elles sont
toujours le fruit d'une stratégie basée
sur
la recherche d'une réaction violente destinée
à occuper les esprits. Cette
stratégie de leurre est couramment utilisée dans
deux cas de figure: la
préparation des mentalités à l'abandon
futur d'un droit essentiel ou
l'occultation d'une
opération en cours dont la connaissance
soulèverait une opposition populaire telle que sa
réalisation en serait empêchée.
C'est exactement ce qui vient de se passer avec la
proposition imbécile de faire travailler ceux qui sont en
arrêt de travail pour raison médicale
lancée par le porte-parole de
l'UMP, Frédéric Lefebvre, celui qui fait commerce
de provoquer par vocation ou par médiocrité (plus
sûrement les deux). Or, comme ces
deux articles
le montrent, le
leurre Lefevre a parfaitement
fonctionné pour occulter le vrai objectif du
gouvernement
de mettre fin au principe du contrat de travail régit par
des règles légales communes à tous les
salariés, ce qui est pire encore que
l'imbécillité donnée en
pâture par
Frédéric Lefevre. Comme cette
stratégie ne peut prospérer qu'à la
condition que les contre-pouvoirs officiels (partis
politiques et syndicats) et la
majorité des médias (je
n'ai trouvé que ces deux articles !), tombent
dans le piège ou en soient complices,
on conviendra que ces derniers sont restés
très
discrets sur le contenu du projet de loi "Poisson" qui se discutait
pendant l'agitation provoquée par le fameux "amendement
Lefebvre" dont la vocation était à
l'évidence de
disparaître une fois qu'il n'était plus utile.
Haut
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La sortie de scène très encadrée d'Omar Bongo
On pensera ce que l'on voudra du "bon temps des colonies",
mais on ne pourra lui dénier une certaine clarté
et une relative franchise dans l'exercice du pouvoir bananier qui le
caractérisa. Ainsi, les arrangements et les
manipulations servaient plus à définir le partage
du gâteau entre les autorités coloniales locales,
le pouvoir
métropolitain, les représentants
des "indigènes" et les puissances économiques,
qu'à illusionner les populations dans le cadre d'un jeu
démocratique qui n'existait pas vraiment. Depuis
la décolonisation, le "bon
temps des colonies" a
changé dans la forme mais pas dans le fond
puisque les gouverneurs métropolitains ont
été remplacés par des
élites locales formées et validées par
la métropole et contrôlées via les
réseaux des franc-maçonneries. Ainsi, la Françafrique
y a installé son système
d'influence et de contrôle politique au service des
même intérêts économiques
en s'abritant derrière l'artifice de l'autonomie et de la
légitimité des nouveaux pouvoirs autochtones et
en
tirant bénéfice de cette confusion qui
rend opaque aux yeux des Peuples le véritable
pouvoir dont ils pouvaient avant cerner les contours à
travers l'évidence des intérêts qui ne
se cachaient pas. Avec l'avènement de M. Sarkozy et
fort de l'expérience qui nous pousse
à porter peu
de crédit à ses affirmations
comme celle de vouloir "en
finir
avec les mauvaises habitudes", il y a fort à
parier
que la
manipulation et la main mise sur l'Afrique francophone
prend un tour encore plus pervers, plus
opaque et
probablement plus violent. En tous cas, c'est ce que laissent
penser les événements qui ont
accompagné les derniers mois du plus
représentatif exemple de la Françafrique
qu'était Omar Bongo et dont on ne
doutera pas une seconde qu'ils ne purent être ainsi sans
l'assentiment du sommet du pouvoir français, si ce n'est
à son initiative. De ce fait,
l'hypothèse (possible et
pourquoi pas probable) de l'annonce différée de
sa mort fait écho à
l'offensive judiciaire dont il avait fait
l'objet ces derniers mois de la part d'une justice
française qui n'avait aucune
légitimité à se saisir du
prétexte d'un
détournement d'argent public qui relevait de la justice
gabonaise.
Reste donc que si cette information plausible
était fondée, il faudrait se poser la question de
savoir qui
a pris et pourquoi la décision de "noircir" publiquement
Bongo au moment où il n'était plus en
état de répondre et de nuire, de le
"garder au frais" à Barcelone et non pas à Paris
et enfin d'occulter sa mort pour disposer
du temps
nécessaire à
l'enfouissement de traces personnelles dont la divulgation
pouvaient obscurcir gravement l'avenir de
destinées
jusque là radieuses, surtout si elles avaient pris soin
d'être très discrètes
dans leur participation aux bénéfices
des combines tout en en faisant
publiquement la dénonciation.
Lire aussi ma chronique sur l'avenir de l'Afrique:
L'avenir
de l'Afrique passe par la décolonisation de ses
élites mondialistes
Haut
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En lançant l'idée d'un
emprunt national, les conseillers de Nicolas Sarkozy
pensaient avoir déniché un bon moyen
pour approvisionner les caisses qu'ils avaient fini de
vider à grande pelletés et dont la vue du fond
menaçait la poursuite de leurs ambitions,
mettaient en péril les
échéances de la dette et manqueraient
à la prochaine opération de sauvetage du secteur
bancaire. En bon technocrate, ils
ont repéré le magot de
l'épargne
des français qui affiche encore un volume
estimable. Mais, toujours en bon technocrate qui
n'apprécient la
réalité qu'en fonction des sondages, des
statistiques et de leur propre situation, ils ignoraient que cette
épargne est destinée pour l'essentiel
à faire face à l'avenir qu'ils nous
préparent (en particulier les impôts
à venir pour payer la facture de la dette) et n'avaient pas
conscience que les
citoyens sont de moins en moins dupes de
l'usage qu'ils en feraient et de la destination qu'ils lui donneraient.
Peut être aussi
espéraient-ils le moment venu faire l'économie du
remboursement impossible en convainquant les français
d'avoir
été de bons citoyens-actionnaires (remember
l'emprunt russe).
C'est la confrontation avec cette réalité
à laquelle ils se sont heurtés rapidement
et probablement sans
en comprendre grand chose d'ailleurs, qui les a contraint à
tirer des bords pour en arriver aujourd'hui à renvoyer le
lancement de l'emprunt à 2010 et surtout à
l'ouvrir tout
grand aux marchés financiers qui, eux, ont les poches encore
fort pleines.
La sélection d'articles ci-dessus illustre la
chronologie de ce
retour à la réalité.
Haut
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Election Présidentielle Iranienne: Une fraude pénible à démontrer
Le moins que l'on puisse dire est que l'idée d'une organisation de la fraude électorale par le pouvoir en place, permettant au président iranien sortant d'être réélu, était suggérée dans les médias occidentaux depuis plusieurs mois au travers des reportages, analyses et commentaires qui faisaient état d'une montée de la contestation. La demande de démocratisation et de laïcisation de la société y rejoignait la volonté d'ouvrir l'économie à la loi du profit et le besoin d'une libéralisation féministe. Bref, le peuple iranien n'aspirait qu'à la liberté et la liberté ressemblait comme deux gouttes d'eau au modèle social et économique occidental. Pourtant, la réalité ne faisait pas vraiment état d'une telle situation contestataire hormis dans une partie urbaine et estudiantine de la bourgeoisie locale déjà assez occidentalisée. D'ailleurs, un sondage réalisé 3 semaines avant le scrutin par un institut américain donnait un résultat confirmé depuis par le vote réel. On connaît la suite. La "révolution Twitter" a diffusé par des envois massifs de SMS aux Iraniens l'idée qu'une fraude était avérée, a poussé dans la rue les plus convaincus des vertus occidentales et a permis à nos médias de faire vivre le scénario suggéré depuis quelques mois. Hélas pour eux, la contestation locale s'est rapidement essoufflée en même temps que la réalité du vote apparaissait évidente, que la manipulation Twitter se révélait et que les contestataires ne pesaient que le poids de leur nombre. Du coup, nous n'entendons plus parler de la "révolution verte" et les quelques médias et politiques qui avaient agité le spectre d'un Tien Anmen sanglant à Téhéran sont devenus muets par manque de munitions. A trop vouloir écrire un scénario révolutionnaire façon "mur de Berlin" qui a surtout l'avantage et l'objectif de nous faire croire, à nous, que notre système social et économique occidental est un Graal pour l'adoption duquel les "peuples oppressés" sont prêts à verser leur sang, nos médias ont simplement oublié qu'en Iran "Pour les pauvres, le changement, cela signifie avoir à manger et avoir du travail. Ca n’est une question ni de code vestimentaire branché, ni de récréations mixtes… En Iran, la politique a énormément plus à voir avec la lutte des classes qu’avec la religion", comme l'écrivait très justement l'éditorialiste du Financial Times dans l'édition du 15 juin 2009.
Lire aussi ma chronique sur le sujet:
Election
présidentielle iranienne: Une contestation très
occidentale
Haut
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NB: Merci de signaler les liens inactifs. Une copie PDF de ceux-ci vous sera adressée.