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CompteurRetour à l'accueil du siteFermer la pageImprimante .... pour imprimer toute la page. Un clic et c'est parti.MANIPULATIONS BY RELEVEES and THROUGH THE PRESS ..... OR ELSEWHERE - 4RÉLEVÉS und MANIPULATIONEN VON DEN IN DER PRESSE ..... UND AUSSERDEM - 4Manipulaciones de RÉLEVÉS ya través de la prensa ..... O en cualquier otro lugar - 4Manipolazioni di RÉLEVÉS e attraverso la stampa ..... O altrove - 4TranslateМАНИПУЛЯЦИИ НА RÉLEVÉS и через пресс-..... Или в другом месте - 4操作由rélevés ,并通过新闻… … 。或其他地方 - 44 - Rélevés والتلاعب بها عن طريق الصحافة..... أو في أي مكان آخرद्वारा RÉLEVÉS और जोड़तोड़ के जरिए प्रेस ..... या कहीं और - 4



Actualisée le 6 juillet 2009


QUELQUES EXEMPLES DE MANIPULATIONS RÉLEVÉS PAR et AU TRAVERS DE LA PRESSE ..... OU AILLEURS
Médias - Politique - Economie - Agences de Renseignements - Désinformations - Rumeurs orchestrées

La revue de presse qui est mise à jour régulièrement est une sélection personnelle.
Des assistantes sociales défendent leur droit au secret professionnel

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- Fillon à Bruxelles?
- Bouclier fiscal - Sarkozy : "Je n'ai pas été élu pour augmenter les impôts"
- Colonna, « l'erreur judiciaire du quinquennat Sarkozy »
- Vendée Globe: Sauvetage de Jean Le Cam, «PRB» réclame 750.000 €
- A Strasbourg, gauche et droite votent pareil dans 97% des cas
- Le président de la Cnil a voté Hadopi
- Pierre Bédier ne sera plus député
- Européennes : 5 Listes Illégales accéptée par le ministère de l'intérieur et Européennes: nouveau recours devant le Conseil d'Etat de la liste Dieudonné
- Congé maladie et travail : fausse polémique et vraie manipulation et Ci-gît le contrat de travail (1848-2009†)
- Gabon, mensonge d’Etat : Omar Bongo serait mort depuis le 7 mai 2009
- François Fillon va «solliciter les Français» pour l'emprunt national, 82% des Français pas prêts à souscrire à un emprunt national, Devedjian : l'emprunt sera un "succès" si 17% des Français y souscrivent, Guaino juge "idiots" les sondages disant les Français contre l'emprunt, Lagarde se prononce pour un emprunt mixte et Le grand emprunt Sarkozy ne sera lancé qu'en 2010
- Les experts manquent de preuves pour conclure à la fraude électorale en Iran, Elections en Iran : Et si Ahmadinejad avait vraiment gagné ?, The Iranian People Speak et Pourquoi devrais-je mépriser le choix des Iraniens ?

François Fillon, l'homme de paille de Nicolas Sarkozy, à la tête de la commission européenne ?

Fillon à Bruxelles ?
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En politique, une rumeur est très souvent une stratégie destinée à sonder ou préparer les esprits à sa réalisation. Celle qui annoncerait le remplacement à la tête de la Commission Européenne du portugais Manuel Barroso par François Fillon - le premier ministre français actuel - rentre manifestement dans cette catégorie, avec comme cible les dirigeants des pays membres et les élites européanistes. Ainsi, il ne serait pas incongru que la fusée éclairante n'ait été tirée ou fournie du coté de l'Elysée pour sonder et préparer le terrain à la "mutation" de ce qui apparaîtrait rapidement comme un cheval de Troie présidentiel. Si tel est le cas, la "solution" sarkozyste consisterait à installer son homme de paille fidèle et éprouvé à la gérance de la boutique européenne, ce qui lui permettrait de récupérer par la bande et pour 5 ans (durée du mandat du président de la commission !), les commandes de l'Europe, laissées avec un grand dépit au président tchèque en décembre dernier par la force des lois.
Certes, la ficelle serait grosse et il est évident que la majorité des autres pays membres n'auront aucune intention de se la laisser passer autour du coup, d'autant qu'ils commencent à bien connaître celui qui la tient. Cependant il n'est pas certain qu'ils parviennent à l'éviter sans une grande cohésion dans la mesure où nous savons d'expérience les résultats qu'obtient Monsieur Sarkozy par la grande maîtrise qu'il a du passage en force, des promesses la main sur le coeur et des traîtrises qui suivent, des mensonges et des menaces, bref par la force d'une ambition sans scrupules.
Les semaines qui viennent nous enseigneront si cette rumeur prend corps et si tel est le cas comment les dirigeants des Etats membres envisageront l'avenir avec un Medvedev-Fillon à la tête de la commission et un Sarkozy-Poutine aux commandes du bateau commun.
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Plus c'est gros, moins c'est crédible.... mais ça marche quand même.

Bouclier fiscal - Sarkozy : "Je n'ai pas été élu pour augmenter les impôts"
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Au catalogue copieux des mensonges élyséens, le dernier en date n'est pas piqué des hannetons. Il faut en effet avoir un estomac blindé pour affirmer "ne pas avoir été élu pour augmenter les impôts" et créer une dette publique telle qu'elle fera exploser ces impôts dans les mois à venir sans d'ailleurs aucun bénéfice pour le pays. De la même manière, il faut avoir un niveau de scrupules inversement proportionnel au taux de mépris pour ses concitoyens en affirmant la même chose tout en ayant augmenté la charge fiscale des français par l'ajout d'une somme astronomique de taxes et prélèvements entrés en vigueur depuis l'accession au trône dont voici un aperçu pour mémoire:
Taxe pour le RSA - Taxe sur les assurances et les mutuelles - Taxe sur l'intéressement et la participation - Taxe sur les stock-options - Franchises médicales - Hausse des cotisations retraite - Taxe sur la publicité des chaînes privées - Malus auto et écopastille - Taxe sur les compagnies pétrolières - Taxe pour financer la prime à la cuve - Taxe sur les ordinateurs - Taxe pour copie privée des disques durs externes et clés USB - Taxe sur le poisson - Taxe sur les huiles moteurs - Taxe sur les imprimés publicitaires - Hausse de la redevance télévision - Contribution exceptionnelle (reconduite depuis 1991) - Taxe sur les ventes en gros de produits pharmaceutiques - Taxe sur la téléphonie et internet - Taxe sur les grosses cylindrées. Sans oublier l'explosion du chiffre d'affaire des radars et des PV sur objectifs et bien sur la hausse des impôts locaux nécessitée par le transfert de compétences de l'Etat.

Lira aussi ma chronique sur le sujet: Nicolas Sarkozy, une stratégie basée sur la fréquence répétitive des mensonges
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L'erreur judiciaire n'est pas une erreur formée par le hasard

Colonna, « l'erreur judiciaire du quinquennat Sarkozy »
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L'erreur judiciaire est à la Justice ce que le dommage collatéral est à la guerre. Une péripétie qui rappelle que si les juges sont des demi-dieux de la société qui tiennent entre leurs mains la vie, l'honneur et la fortune des humains qui leur sont présentés, ils n'en restent pas moins capables de justifier leurs sentences sur des arguments bancales, sur des réalités fabriquées ou sur des avis d'expert qui défient le bon sens et l'honnêteté intellectuelle. Il arrive même parfois, quand l'argumentaire d'une condamnation s'avère très fragile et que le doute retienne le glaive, que l'intime conviction vienne à la rescousse pour sceller les fers d'un sort instable. En ce cas, cette conviction au goût de Deus sententia se nourrie en fait des attentes d'une vox populi chauffée à dessein quand l'affaire est médiatique, ou est l'expression d'une inspiration venue de l'intimité d'un pouvoir extérieur plus ou moins discret et plus ou moins intéressé. L'erreur judiciaire est donc avant tout une injustice qui ne doit pas grand chose au hasard, comme toutes les injustices d'ailleurs.
Quoi que l'on pense du fondement de l'affaire Erignac et du rôle supposé qui aurait tenu Yvan Colonna, c'est indiscutablement ce parfum caractéristique de la fabrication d'une erreur judiciaire qui s'exhale du déroulement du procès en appel du berger nationaliste corse, tant la cour spéciale y a redoublé d'ardeur à protéger et faire vivre la thèse du Parquet, au besoin en refusant ouvertement et méthodiquement que des réalités capitales pour la vérité puissent être prises en compte comme aurait pu le permettre une reconstitution des faits, ou en tenant pour quantité négligeable les déclarations des deux seuls témoins oculaires et des membres déjà condamnés du commando innocentant sans aucun doute l'accusé, ou encore en dissimulant la connaissance d'une information faisant état de la présence de deux suspects jamais recherchés. Ainsi pour une fois et du seul fait de ces conditions, la part de doute qui subsiste toujours sur la culpabilité d'un condamné qui clame son innocence (et Dieu sait qu'il y en a !) se trouve réduite à peau de chagrin tandis que la constitution d'une injustice s'établie proportionnellement, avec en prime la lisibilité aveuglante de son commanditaire.
Si cette affaire pouvait nous permettre de prendre conscience que les erreurs judiciaires - et les injustices - ne sont pas formées par le hasard - pas plus en matière pénale qu'en matière civile - nous aurions gagné un temps considérable dans la démystification des demi-dieux de nos sociétés, dont le pouvoir ne repose que sur ce que nous leur consentons de valeurs et de légitimité.

Lire aussi mes chroniques:
Le CSM ne prend pas le risque d'associer l'absolution du juge Burgaud au discrédit du procès Colonna
Instrument judiciaire ou Justice - Juge ou Sage ?
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PRB, un sponsor ambitieux qui à la vue aussi courte que celle des requins

Sauvetage de Jean Le Cam, «PRB» réclame 750.000 €
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La quête de l'argent pour seule matrice de vie procure le réflexe systématique du porte-monnaie y compris dans les rapports humains, entraîne la perte des scrupules et génère la stupidité consommée de la courte-vue. Pour exemple, l'imbécillité de cette demande d'indemnisation réclamée à l'organisateur du Vendée Globe par l'entreprise PRB, le sponsor du bateau de Vincent Riou qui avait sauvé Jean Le Cam, naufragé au large du Cap Horn. On se souvient à cette occasion du formidable retentissement médiatique qui avait accompagné cette trop rare "histoire d'homme" dans l'océan des prédations qui nous sert de quotidien.
Quelles auraient été les retombées en terme d'image pour PRB si Vincent Riou avait privilégié son bateau au détriment de la vie de Jean Le Cam ? Dramatiques pour l'entreprise en terme de notoriété et donc probablement mortelles à terme du point de vue économique.
A contrario, quel bénéfice a retiré PRB en terme d'image (et de retombées économiques) en étant associé au geste de Vincent Riou ? Exponentiel, inespéré et certainement supérieur à une victoire par rapport à son objectif de sponsor.
Au prix que réclame une campagne de pub multi-support et vu la couverture médiatique du sauvetage avec son extraordinaire potentiel émotionnel, les 750.000euros de dommages qui en résultent ne sont pas loin de représenter un "investissement" à très fort retour que cette action en responsabilité risque de plomber sérieusement. De quoi d'ailleurs donner des idées pas très honnêtes aux petits génies des plans com', mais c'est une autre histoire.
De toutes les façons, les lois de la mer et de la fraternité entre marins étant ce qu'elles sont (pourvu que ça dure !), le recours contre l'organisation n'a pas grande chance d'aboutir, ce qui rend encore plus dérisoire et inutile la contre publicité de cette demande de dédommagement.
Comme juridiquement le seul "responsable direct" est Vincent Riou (j'espère que son contrat avec le sponsor exclu ce genre de responsabilité), il ne manquerait plus que l'assureur du sponsor prenne le risque de se retourner contre lui pour que l'image des valeurs de PRB passe définitivement dans le registre de celles des requins à éviter.
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Tartufferie politique: prix spécial au parlement européen.

A Strasbourg, gauche et droite votent pareil dans 97% des cas
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Plus on monte dans les hiérarchies politiques, moins il existe d'oppositions fondamentales entre les individus et moins il y a de différence dans la conception et la finalité du système qu'ils imposent aux citoyens et dont ils sont alternativement les dirigeants en poste et en devenir. C'est cette réalité qui se cache derrière la notion de consensus politique de fond que l'on nous vend en nous faisant croire qu'il est le ciment du régime démocratique et républicain. Par voie de conséquence, ce n'est plus une opinion de contestataire aigri d'affirmer que le système démocratique et républicain qui est le notre, est aujourd'hui un fin vernis d'illusion se résumant à un choix d'habillage auquel nous ne sommes conviés en spectateurs interactifs qu'à l'occasion d'élections spectacle pour lesquelles le casting est de plus en plus dirigé, au besoin en interdisant des candidatures (*) comme dans une médiocre dictature.
Si besoin était d'en faire une ultime démonstration, la dernière statistique de vote concernant les parlementaires européens de Strasbourg vient de s'en charger en révélant qu'opposition comme majorité ont voté d'une seule main 97% des textes européens.... sans aucun états d'âmes envers leurs électeurs. Comme ces textes sont ensuite transposés obligatoirement dans les législations des pays membres en passant par le vote forcé des députes nationaux (80% des textes votés en France !!!), on saisi rapidement le degré d'illusion démocratique qui accompagne les "représentants du peuple" et la nécessité pour le système que ces derniers en soient de purs produits.
Hélas ceci n'est pas apparu du jour au lendemain, mais le fruit d'une longue manipulation sur fond de culpabilisation liée à l'abandon de la souveraineté individuelle et collective au profit d'élus qui confondent pouvoir acquis par l'élection et mandat de représentation... et que nous laissons faire.
De ce fait, si ce genre de révélation édifiante n'entraîne pas rapidement la double prise de conscience massive que les élus issus du système usurpent le mandat de leurs électeurs et que le régime que nous croyons démocratique et républicain n'est en fait qu'une subtile dictature, cette dernière va devenir sous peu de temps irréversible en tombant le masque de l'habillage démocratique que le système lui a donné.

(*) En ce qui concerne Dieudonné, la stratégie est double: 1 - Donner un coup de pouce médiatique à cette candidature populaire pour diviser le vote des opposants au pouvoir sarkozyste qui est potentiellement très fortement majoritaire. 2 - Préparer la population à l'idée qu'une candidature à une élection devra bientôt être soumise à un agrément des autorités et ne pourra en aucun cas être d'émanation citoyenne hors de partis politiques ne remettant pas en cause le système.

Lire aussi mon analyse en 3 volets sur l'illusion démocratique du vote:
La sélection des candidats - Choisir les électeurs - Du vote symbolique au vote effectif
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La CNIL, un contre-pouvoir... tout contre le pouvoir.

Le président de la Cnil a voté Hadopi
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En prenant connaissance des intentions profondes d'Axel Türk, président de la CNIL, qui se sont exprimées au travers de sa casquette de sénateur dans le vote de la loi Hadopi, ceux qui auraient gardé un peu de crédibilité à cette institution et la tiendraient encore pour indépendante vis-à-vis des pouvoirs politiques et des lobbies, vont douter sérieusement de sa légitimité au regard de la mission de protection de la vie privée et de la liberté individuelle qu'elle incarne publiquement. En effet, s'il est évident que les effets économiques sur l'industrie artistique qui ont servi de prétexte à cette loi seront négligeables et que sa mise en application technique aboutie à une usine à gaz parfaitement incohérente, source d'erreurs massives, d'injustices et de contentieux, il n'est pas moins évident qu'elle remplie une véritable fonction de cheval de Troie de la surveillance des internautes à travers le filtrage systématique qu'elle installe légalement sur toutes leurs communications et leurs échanges.
Dès lors, une fois de plus, on ne pourra pas s'empêcher de voir dans la CNIL l'une de ces autorités "indépendantes" chargées d'anesthésier le citoyen en lui faisant croire qu'elles sont des remparts républicains aux dérives et aux abus en tous genres, alors qu'en réalité elles valident les décisions essentielles du pouvoir en lui fournissant l'alibi du contre-pouvoir symbolique. Pour preuve, dès 2007, la cnil avait donné son feu vert à la traque des internautes.
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Avec l'UMP tout est possible, même écarter les électeurs pour garder le siège d'un député ripou

Pierre Bédier ne sera plus député Pierre Bédier définitivement condamné
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Dans le cirque du système politique moderne, le seul numéro un peu périlleux est celui qui consiste à obtenir des citoyens une place dans le casting des élus qui amuseront (de moins en moins) et surtout abuseront (de plus en plus) les populations pendant la durée de leurs mandats électoraux. C'est d'ailleurs le seul moment où la confrontation avec le public des citoyens oblige à composer une image avec de la morale et des principes pour gagner leur délégation, rapidement transformée en permis sans limites, voir en source de fortune personnelle. Dans ce dernier cas, il arrive que la Justice impose la démission du glouton peu discret quand les taches de vin du pot du même nom sont trop visibles ou impossibles à dissimuler ou bien encore servent d'opportunité à ceux qui attendent leur tour pour précipiter l'arrivée de leur heure. Ce genre de déboire (sans jeu de mots, s'agissant de pot de vin) pose aussi problème à la famille politique du démissionnaire d'office, puisqu'elle se trouve obligée de retourner avant terme devant les électeurs et qu'il est toujours difficile de défendre des couleurs dont le temps n'a pas encore recouvert les taches.
Jamais à court d'idées originales pour démontrer qu'avec elle tout est possible, l'UMP vient de trouver la parade pour garder la propriété du siège de son député corrompu, Pierre Bédier, sans passer devant les électeurs. De quoi donner d'autres idées d'avenir comme l'instauration d'un quota de députés désignés sans votes des électeurs pour les deux partis principaux, la reconduction automatique des députés qui n'auront pas été contraint à la démission ou carrément la suppression du vote.

Lire aussi ma chronique sur le sujet:
Comment garder dans son parti le siège d'un député condamné pour corruption sans repasser par les électeurs
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Après Claude Guéant, le Ministère de l'Intérieur et le Conseil d'Etat fournissent des quenelles à Dieudonné

Européennes : 5 Listes Illégales accéptée par le ministère de l'intérieur Européennes: nouveau recours devant le Conseil d'Etat de la liste Dieudonné
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En lançant sa fatwa médiatique contre la liste antisioniste (et non anitsémite !) de Dieudonné-Gouasmi-Soral, Claude Guéant ne faisait pas que donner une idée de sa conception de la République et de la démocratie. Il trahissait également la source de son inspiration et donnait ainsi au courageux antisionistes (car, quoi qu'on en pense, il faut du courage pour mener une telle entreprise d'émancipation) une solide raison de convaincre les incrédules de la justesse de leur analyse et de leur initiative. Faisant sans le vouloir d'une pierre deux coups, il officialisait aussi une variante contre-nature à la notion d'Etat de Droit dont l'usage montre spécialement depuis quelques temps, qu'elle se confond avec les contorsions schizophréniques que lui imprime le fait du Prince et à sa suite la cour empressée. Voilà donc maintenant une seconde démonstration édifiante qui va certainement donner du bon grain à moudre et de l'électeur au parti antisioniste précurseur. S'ils n'étaient manifestement aussi dérisoires que stupides dans leurs intentions mal ficelées, on arriverait même à se demander si, avec Monsieur Guéant, les Cerbères du code électoral du Ministère de l'Intérieur et les magiciens du Conseil d'Etat, ne seraient pas en fait les meilleurs témoins à charge qui étayent le combat mené par la liste de Dieudonné. Dans cette optique et du strict point de vue de ma défense des valeurs républicaines, je verrais personnellement d'un très bon oeil qu'ils ne mollissent pas dans leur dévouement à la cause qui garantie leurs carrières, afin qu'un nombre de plus en plus important de citoyens prennent conscience de leurs manipulations culpabilisatrices qui cachent des intentions dangereuses et parfaitement détestables.

Visionnage recommandé pour sortir de la manipulation antisionisme=antisémitisme:
Conférence de presse de la liste antisioniste: part 1, 2, 3 et 4
Déclaration du rabin Aarhon Cohen qui oppose judaisme et sionisme
Interwiew de Y. Leibowitz, vraie conscience juive (surnommé en Israël "Le prophète de la colère") qui dénonce le judéo-nazisme (le titre de cette vidéo qualifie l'interwievé de sioniste ce qui n'est pas le cas au sens raciste du terme). Le même sur cette vidéo
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Pour occulter la fin de contrat de travail (cad le droit du travail), le leurre Lefebvre a parfaitement fonctionné

Congé maladie et travail : fausse polémique et vraie manipulation Ci-gît le contrat de travail (1848-2009†)
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Il faut se méfier des provocations qui se basent sur la mise en cause de valeurs essentielles de la société en suscitant volontairement une polémique, car elles sont toujours le fruit d'une stratégie basée sur la recherche d'une réaction violente destinée à occuper les esprits. Cette stratégie de leurre est couramment utilisée dans deux cas de figure: la préparation des mentalités à l'abandon futur d'un droit essentiel ou l'occultation d'une opération en cours dont la connaissance soulèverait une opposition populaire telle que sa réalisation en serait empêchée.
C'est exactement ce qui vient de se passer avec la proposition imbécile de faire travailler ceux qui sont en arrêt de travail pour raison médicale lancée par le porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre, celui qui fait commerce de provoquer par vocation ou par médiocrité (plus sûrement les deux). Or, comme ces deux articles le montrent, le leurre Lefevre a parfaitement fonctionné pour occulter le vrai objectif du gouvernement de mettre fin au principe du contrat de travail régit par des règles légales communes à tous les salariés, ce qui est pire encore que l'imbécillité donnée en pâture par Frédéric Lefevre. Comme cette stratégie ne peut prospérer qu'à la condition que les contre-pouvoirs officiels (partis politiques et syndicats) et la majorité des médias (je n'ai trouvé que ces deux articles !), tombent dans le piège ou en soient complices, on conviendra que ces derniers sont restés très discrets sur le contenu du projet de loi "Poisson" qui se discutait pendant l'agitation provoquée par le fameux "amendement Lefebvre" dont la vocation était à l'évidence de disparaître une fois qu'il n'était plus utile.
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La sortie de scène très encadrée d'Omar Bongo

Gabon, mensonge d’Etat : Omar Bongo serait mort depuis le 7 mai 2009

On pensera ce que l'on voudra du "bon temps des colonies", mais on ne pourra lui dénier une certaine clarté et une relative franchise dans l'exercice du pouvoir bananier qui le caractérisa. Ainsi, les arrangements et les manipulations servaient plus à définir le partage du gâteau entre les autorités coloniales locales, le pouvoir métropolitain, les représentants des "indigènes" et les puissances économiques, qu'à illusionner les populations dans le cadre d'un jeu démocratique qui n'existait pas vraiment. Depuis la décolonisation, le "bon temps des colonies" a changé dans la forme mais pas dans le fond puisque les gouverneurs métropolitains ont été remplacés par des élites locales formées et validées par la métropole et contrôlées via les réseaux des franc-maçonneries. Ainsi, la Françafrique y a installé son système d'influence et de contrôle politique au service des même intérêts économiques en s'abritant derrière l'artifice de l'autonomie et de la légitimité des nouveaux pouvoirs autochtones et en tirant bénéfice de cette confusion qui rend opaque aux yeux des Peuples le véritable pouvoir dont ils pouvaient avant cerner les contours à travers l'évidence des intérêts qui ne se cachaient pas. Avec l'avènement de M. Sarkozy et fort de l'expérience qui nous pousse à porter peu de crédit à ses affirmations comme celle de vouloir "en finir avec les mauvaises habitudes", il y a fort à parier que la manipulation et la main mise sur l'Afrique francophone prend un tour encore plus pervers, plus opaque et probablement plus violent. En tous cas, c'est ce que laissent penser les événements qui ont accompagné les derniers mois du plus représentatif exemple de la Françafrique qu'était Omar Bongo et dont on ne doutera pas une seconde qu'ils ne purent être ainsi sans l'assentiment du sommet du pouvoir français, si ce n'est à son initiative. De ce fait, l'hypothèse (possible et pourquoi pas probable) de l'annonce différée de sa mort fait écho à l'offensive judiciaire dont il avait fait l'objet ces derniers mois de la part d'une justice française qui n'avait aucune légitimité à se saisir du prétexte d'un détournement d'argent public qui relevait de la justice gabonaise.
Reste donc que si cette information plausible était fondée, il faudrait se poser la question de savoir qui a pris et pourquoi la décision de "noircir" publiquement Bongo au moment où il n'était plus en état de répondre et de nuire, de le "garder au frais" à Barcelone et non pas à Paris et enfin d'occulter sa mort pour disposer du temps nécessaire à l'enfouissement de traces personnelles dont la divulgation pouvaient obscurcir gravement l'avenir de destinées jusque là radieuses, surtout si elles avaient pris soin d'être très discrètes dans leur participation aux bénéfices des combines tout en en faisant publiquement la dénonciation.

Lire aussi ma chronique sur l'avenir de l'Afrique:
L'avenir de l'Afrique passe par la décolonisation de ses élites mondialistes
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Les Français ne prêtent pas à n'importe qui. Surtout quand ils savent ce que l'on va faire de leur argent

François Fillon va «solliciter les Français» pour l'emprunt national82% des Français pas prêts à souscrire à un emprunt nationalDevedjian : l'emprunt sera un "succès" si 17% des Français y souscriventGuaino juge "idiots" les sondages disant les Français contre l'empruntLagarde se prononce pour un emprunt mixteLe grand emprunt Sarkozy ne sera lancé qu'en 2010
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En lançant l'idée d'un emprunt national, les conseillers de Nicolas Sarkozy pensaient avoir déniché un bon moyen pour approvisionner les caisses qu'ils avaient fini de vider à grande pelletés et dont la vue du fond menaçait la poursuite de leurs ambitions, mettaient en péril les échéances de la dette et manqueraient à la prochaine opération de sauvetage du secteur bancaire. En bon technocrate, ils ont repéré le magot de l'épargne des français qui affiche encore un volume estimable. Mais, toujours en bon technocrate qui n'apprécient la réalité qu'en fonction des sondages, des statistiques et de leur propre situation, ils ignoraient que cette épargne est destinée pour l'essentiel à faire face à l'avenir qu'ils nous préparent (en particulier les impôts à venir pour payer la facture de la dette) et n'avaient pas conscience que les citoyens sont de moins en moins dupes de l'usage qu'ils en feraient et de la destination qu'ils lui donneraient. Peut être aussi espéraient-ils le moment venu faire l'économie du remboursement impossible en convainquant les français d'avoir été de bons citoyens-actionnaires (remember l'emprunt russe).
C'est la confrontation avec cette réalité à laquelle ils se sont heurtés rapidement et probablement sans en comprendre grand chose d'ailleurs, qui les a contraint à tirer des bords pour en arriver aujourd'hui à renvoyer le lancement de l'emprunt à 2010 et surtout à l'ouvrir tout grand aux marchés financiers qui, eux, ont les poches encore fort pleines.
La sélection d'articles ci-dessus illustre la chronologie de ce retour à la réalité.
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Election Présidentielle Iranienne: Une fraude pénible à démontrer

Les experts manquent de preuves pour conclure à la fraude électorale en Iran Elections en Iran : Et si Ahmadinejad avait vraiment gagné ?The Iranian People SpeakPourquoi devrais-je mépriser le choix des Iraniens ?
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Le moins que l'on puisse dire est que l'idée d'une organisation de la fraude électorale par le pouvoir en place, permettant au président iranien sortant d'être réélu, était suggérée dans les médias occidentaux depuis plusieurs mois au travers des reportages, analyses et commentaires qui faisaient état d'une montée de la contestation. La demande de démocratisation et de laïcisation de la société y rejoignait la volonté d'ouvrir l'économie à la loi du profit et le besoin d'une libéralisation féministe. Bref, le peuple iranien n'aspirait qu'à la liberté et la liberté ressemblait comme deux gouttes d'eau au modèle social et économique occidental. Pourtant, la réalité ne faisait pas vraiment état d'une telle situation contestataire hormis dans une partie urbaine et estudiantine de la bourgeoisie locale déjà assez occidentalisée. D'ailleurs, un sondage réalisé 3 semaines avant le scrutin par un institut américain donnait un résultat confirmé depuis par le vote réel. On connaît la suite. La "révolution Twitter" a diffusé par des envois massifs de SMS aux Iraniens l'idée qu'une fraude était avérée, a poussé dans la rue les plus convaincus des vertus occidentales et a permis à nos médias de faire vivre le scénario suggéré depuis quelques mois. Hélas pour eux, la contestation locale s'est rapidement essoufflée en même temps que la réalité du vote apparaissait évidente, que la manipulation Twitter se révélait et que les contestataires ne pesaient que le poids de leur nombre. Du coup, nous n'entendons plus parler de la "révolution verte" et les quelques médias et politiques qui avaient agité le spectre d'un Tien Anmen sanglant à Téhéran sont devenus muets par manque de munitions. A trop vouloir écrire un scénario révolutionnaire façon "mur de Berlin" qui a surtout l'avantage et l'objectif de nous faire croire, à nous, que notre système social et économique occidental est un Graal pour l'adoption duquel les "peuples oppressés" sont prêts à verser leur sang, nos médias ont simplement oublié qu'en Iran "Pour les pauvres, le changement, cela signifie avoir à manger et avoir du travail. Ca n’est une question ni de code vestimentaire branché, ni de récréations mixtes… En Iran, la politique a énormément plus à voir avec la lutte des classes qu’avec la religion", comme l'écrivait très justement l'éditorialiste du Financial Times dans l'édition du 15 juin 2009.

Lire aussi ma chronique sur le sujet:
Election présidentielle iranienne: Une contestation très occidentale
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Paul-Vincent PAQUET - © Janvier-Juin 2009
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