Actualisée
le 14 mai 2009
La
manipulation de masse est un moyen et non un
but.
Elle permet au travers
d'un événement sensible qu'elle crée
de
provoquer le climat
nécessaire à la demande ou à
l'acceptation
spontanée de la mise en place de mesures sociales qui en
temps
normal
seraient rejetées.
En réduisant
le délai entre la
réaction provoquée à
l'événement et le doute qui intervient
tôt ou tard, nous génons
considérablement le scénario manipulatoire.
Aujourd'hui, Pouvoirs
manipulateurs et populations manipulées sont dans
une
course poursuite réciproque que les seconds ignorent.
Nulle personne un tantinet sensée ne conteste aujourd'hui que la manipulation est le mode de "gouvernance" le plus employé pour diriger les masses, c'est à dire vous et moi. Ceux qui pourraient en douter et mettre cette affirmation sur le compte d'une obscure paranoïa conspirationiste trouveront bénéfice à comparer sur la période d'une semaine le traitement médiatique d'un événement prétexte à sujet de société. Affirmations et contre-affirmations, sous-entendu et amalgames pas innocents, reportages explicatifs et traitement réductifs, conditionnels susurrés, commentaires et avis de spécialistes, créent, gonflent ou orientent nos réactions sur fond de faits divers-prétexte, de peurs ou de diffusion de la pensée unique.
Il est bon de rappeler quelques évidences à commencer par le fait que la manipulation de masse est un moyen et non une finalité.
Son emploi est destiné à cacher l'objectif qui la nécessite. Par voie de conséquence, cet objectif est donc difficilement identifiable, et même envisageable. On ne peut pas se tromper en affirmant logiquement que dans tous les cas il s'agit d'une démarche perverse et d'un but prédateur. Ceci est aussi valable pour la manipulation "privée" qui accompagne par exemple le harcèlement.
La
manipulation agit sur les mêmes bases que la rumeur,
qui en est aussi un instrument. C'est
à dire la
réactivité sensitive
ou formatée à une
donnée, un événement, une
information ou une situation invérifiable
directement. A
ceci près qu'à la différence de la
rumeur, le
déclencheur
est lié en général
à un
événement concret, fabriqué
ou
orchestré à dessein dont la
réalité ne peut être
contestée.
L'émotion
causée par l'événement
déclencheur permet de
provoquer le climat
nécessaire à la demande ou à
l'acceptation
spontanée de la mise en place d'un dispositif qui, en temps
normal
serait rejeté.
L'efficacité de la manipulation réside donc évidement en premier lieu dans la nécessité que cet événement soit le plus sensible possible et qu'il ne puisse éveiller le soupçon d'être construit volontairement. Une bonne gestion opérée par les médias-relais et une communication officielle adaptée permettent en parallèle d'orienter les manipulés vers des pistes d'explication qui renforcent la réaction et dissimulent la réalité manipulatrice.
A
partir de ce moment, la manipulation de masse
gère un double
temps de
réaction.
Pour illustrer ce mécanisme, nous prendrons
l'exemple de la série des attentats
"terroristes" et notamment l'écrasement de l'avion sur le
Pentagone le 11
septembre 2001.
Le premier temps est celui qui est suscité par l'événement qui agit sensitivement sur un conditionnement préalable. Il peut s'agir d'un événement exceptionnel, d'une catastrophe, d'une rupture, etc ....
Dans le cas de l'avion du Pentagone, un certain nombre de symboles à fort taux émotif ont été associés. D'abord le lieu: les Etats-Unis, première puissance mondiale conquérante, jamais attaquée militairement sur ses terres et dont la population est particulièrement fragilisable de ce fait. Ensuite, la cible: le Pentagone qui est le coeur du commandement de la défense du pays. Puis l'arme: un avion commercial comme il en passe des dizaines tous les jours à proximité ou au-dessus des grandes villes et qui représente un projectile incontrôlable générateur d'impuissance. Le facteur émotif: la présence humaine innocente dans cet avion qui invite à s'identifier directement à l'injustice. Enfin, le facteur culturel: les auteurs sont issus d'une culture totalement différente ce qui augmente la peur et réduit les barrières qui retiennent la haine.
Le
second temps est celui qu'inspire
le doute de la cohérence
entre
l'événement et l'explication officielle
donnée. Ce doute intervient
quoi
qu'il arrive à un moment ou un autre
(hélas pas
au même moment pour tout le monde !), et son délai
d'apparition est
fonction:
-
des incohérences relevées (ex: absence
de débris de l'avion, trace de l'impact, trajectoire
impossible);
- de la rapidité et de l'insistance des responsables
à
délivrer une version officielle et une "piste" en forme
de "chiffon rouge" (ex: passeports des terroristes
retrouvés 1
heure après les événements
à Washington et Madrid);
- de la manière dont ces mêmes responsables
invoquent des certitudes "de source sure" et s'appuient sur
la confiance que leur légitimité ou fonction
implique;
- de la qualité générale des preuves
apportée par les "officiels" (la
fiole d'anthrax de Powell à l'ONU, la vidéo des
terroristes
dans le
métro
de Londres, les aveux divers et variés obtenus à
l'évidence par la violence ou le double langage, les liens
hâtifs et invérifiables ou carrément
peu
crédibles);
- des différentes affirmations péremptoires et
successives des médias-relais;
- des verrouillages mis en invoquant le secret (ex: mention
d'infos invérifiables émanant de services
secrets,
classification secret défense de
documents interdisant les vérifications);
- ou l'interdiction des procédures
publiques
d'enquêtes (ex: interdiction d'enquête judiciaire
pour
les attentats de
Londres, destructions de scéllés ou
disparition
de
preuves matérielles);
- de l'absence de réponse ou du dénis des
responsables
à des questions légitimes (ex: pourquoi la
famille bin
Ladin a pu quitter le territoire US alors qu'il y avait interdiction de
décollage pour tous les avions);
- des informations qui finissent inévitablement par
filtrer (bin Ladin financé par la CIA);
- de la découverte que l'événement a
été annoncé préalablement
sous forme de code perceptible par des initiés ou évoqué anodinement,
comme on le constate toujours quand il s'agit de manipulation ourdie
par des pervers;
- enfin de la diffusion des interrogations que
cet ensemble suscite et des questions
que posent les victimes.
Aujourd'hui, les doutes sur la réalité du crash de l'avion sur le Pentagone et par voie de conséquence sur les autres événements similaires ont envahi la population dont une part significative est convaincue d'un mensonge officiel et une partie grandissante esquisse l'hypothèse d'un montage réalisé par le pouvoir lui-même. Ces derniers poussent le raisonnement logique qui veut que s'il y a mensonge sur l'événement, il y a aussi mensonge quand aux auteurs. L'acte en serait encore plus monstrueux ce qui confirme le caractère pervers systématique des inspirateurs de toute manipulation.
Mais la particularité du doute est qu'il génère autant de pistes que de questions pour identifier les raisons occultes des mensonges. La voie la plus efficace est d'identifier objectivement les liens entre les mensonges et ce qu'ils permettent concrètement.
Tout effet à une cause et inversement. La manipulation a pour but de créer la cause qui entraîne les effets permettant la réalisation de l'objectif initial non avouable. Cette relation de cause à effet est la clé de compréhension. Ainsi, la disproportion ou l'inadaptation manifeste entre les mesures prises par des dirigeants et le motif de ces mesures est un indice sérieux. Bref, "A qui profite vraiment le crime ?" devrait venir à l'esprit automatiquement.
Actuellement, la cohérence logique montre que la panoplie des mesures prises au prétexte du "terrorisme" ont pour seul objectif de mettre en place le contrôle et la traçabilité de tous les citoyens en culpabilisant, criminalisant et dressant les populations les unes contre les autres par la peur.
Faisons appel à la raison et au bon sens. A l'évidence ou bien les services spécialisés sont incompétents, inopérants et donc non crédibles, ce qui discrédite la pertinence des informations, des analyses et des mesures prises. Ou bien se sont eux qui manipulent et ... organisent. Il n'y a en effet aucune espèce de potentialité à ce qu'un citoyen lambda, même réuni en groupe, même convaincu de l'utilité de la violence aveugle puisse disposer des moyens nécessaires à la réalisation d'attentat ... si ceux qui possèdent ces moyens ne les lui donne pas (suivez la piste).
Mieux encore, il est stupide de penser qu'un "ennemi"
veuille toucher un pouvoir en faisant en sorte que les citoyens se
rapprochent de ce pouvoir par la peur. Efficacité oblige. L'histoire a
démontré que le pouvoir se renverse par en haut
et jamais par en bas (Révolution Française
comprise) et que l'agression ciblée est le seul
mode opératoire employé par ceux qui s'en
prennent réellement à un pouvoir.
Ravaillac n'a pas trucidé des passants mais Henri IV, Brutus
n'a pas lâché les lions dans la rue mais a
porté
le fer à César, Bastien-Thiry n'a pas
posé une bombe au Bon Marché mais à
visé De Gaulle, les royalistes n'ont pas
armé leur machine infernale pour qu'elle explose dans la
foule mais au passage de Bonaparte, les 24 fusils de la
machine infernale de Fieschi
ne visait que Louis-Philippe et son entourage, et c'est
Hitler en personne que Georg Elser voulait atteindre. La liste est
longue.
A l'inverse, les 85 morts de la gare de Bologne étaient
destinés à introduire la terreur propice
à ... une gouvernance militaire (voir à ce sujet le réseau Gladio entre
autre).
Faire croire que s'attaquer à une population inoffensive
pour détruire ses chefs est au mieux une
stupidité que ne peut avoir un "ennemi" aussi culturellement
remonté soit-il. Nous même, dans un moment de
colère incontrôlable avons nous
envisagé la mort
de la secrétaire du patron ou du patron lui-même ?
Aussi, à défaut de raisonnement de bon sens, l'expérience montre qu'un attentat sur des populations entraîne toujours la mise en place de mesures de contrôle et de coercition .... des populations.
Techniquement, pour que l'objectif réel soit atteint, la manipulation (qui en est le moyen) tient compte du délai évalué entre ces deux réactions de sorte que l'objectif non-avouable est concrétisé pendant ce laps de temps sans que l'on puisse soupçonner qu'il soit provoqué par une réalité fabriquée. Dès lors que ce qui a été mis en place ne peut plus être défait, l'apparition du doute chez les manipulés moyens ne pose plus vraiment qu'un problème mineur pour les vrais inspirateurs, tant il est vrai qu'au pire un changement de responsables suffit à calmer l'indignation populaire et à maintenir ce qui a été installé organiquement (pensez-vous que les caméras de surveillance, la biométrie et le fichage seront détruit quand on annoncera la fin du "terrorisme" ? Pas moi).
Nous constatons aujourd'hui et de plus en plus clairement que ce délai est raccourci. La cause vient du fait que les responsables utilisent sans crainte et en force leur autorité et les moyens du pouvoir dont ils disposent sans se soucier de la remise en cause de leur légitimité. Le creuset qui enfante le "personnel politique représentant exclusif du peuple" lui permet certainement cette "sérénité". Le "verrouillage" des médias est essentiel aussi. Ainsi, en "passant en force", parfois de manière grossière, incohérente ou absurde ils mettent en place en temps record des dispositifs ultra-liberticides qui se complètent les uns les autres en une toile d'araignée inextricable. Peu importe ici leurs raisons profondes, le constat de cet état de fait suffit à démontrer le scénario de la manipulation dont la plupart n'ont même pas conscience de l'ampleur.
Ce
mode de comportement a l'effet simultané de
réduire le
délai d'apparition de la seconde réaction, celle
du
doute. Mais, et c'est là je pense l'essentiel qu'il faut
retenir, ce second temps n'influe actuellement
hélas en rien
sur la
pérennité de ce qui est mit en place. Il est vrai
que les
"opérations" de manipulation se succèdent sans
discontinuer sur tous les fronts de sorte que quand le doute
apparaît
sur l'une, on est déjà confronté au
premier temps
de réaction émotive sur une autre.
Il y a cependant une perspective qui n'est pas dénuée d'espoirs, même si elle s'accompagne d'une violence inévitable. L'accumulation d'événements manipulatoires produit aussi une accélération exponentielle du délai d'apparition du doute jusqu'à ce qu'il s'efface au profit de la "saine paranoïa" en temps réel. Le problème réside donc dans la "masse des paranoïaques" qui, atteignant un seuil critique interdit la réaction formatée et spontanée indispensable à la manipulation (le premier temps de réaction).
Imaginons que la poignée d'incrédules éveillés grossisse rapidement du fait de l'expérience du doute répété, et de telle sorte qu'elle soit significative, mettons d'un quart de la population (suffisamment déterminant aux yeux des moutons de Panurge). La manipulation n'aurait plus grande prise par le simple fait que le premier temps de réaction à l'événement serait nul et déclencherait immédiatement le doute. Or c'est ce premier temps de réaction émotive qui est déterminant et indispensable au fonctionnement de la manipulation laquelle n'est ni plus ni moins que la fabrication d'une vérité occultant la réalité. En ne marchant pas a priori dans la combine, cette dernière ne peut pas s'amorcer et contraint les responsables à agir à visage découvert, ce qui a l'avantage d'induire .... une réaction émotive correspondante (cette fois-ci basée sur la réalité et non sur la vérité proposée).
Bien entendu, le doute ne suffit pas, il faut aussi une conscience qui ne résulte pas de valeurs formatées, mais d'une vraie liberté de réflexion et d'une souveraineté individuelle afin de ne pas être abusé par une seconde vague manipulatrice par remplacement radical des responsables et apparition de "chevaliers blancs" dont les intentions seraient pires. Là c'est déjà plus compliqué et le nombre des détenteurs de l'antidote se réduit singulièrement. Mais, bon, l'expérience du doute et l'apparition de la "saine paranoïa" aurait un effet qui laisserait quand même des traces contraignant à un scénario beaucoup plus subtil. C'est déjà ça de gagné.
Donc, la manipulation grippée à la base, la question se pose de la réaction des responsables eux-mêmes entraînés et habitués à ce que leurs ficelles de conditionnement des populations fonctionnent. Coincés à l'évidence entre des objectifs et l'impossibilité de mettre en place sournoisement les conditions de leur réalisation, ils ne pourront (c'est déjà visible) que faire usage de la force et de la contrainte.
Ce temps là est manifestement proche et une partie des dispositions mises en place y est directement liée (interdiction de détention d'armes, criminalisations des déplacements non contrôlés, infrastructure de surveillance de la population, destruction du lien citoyens/armées par suppression du service militaire et donc création d'une "milice" de mercenaires professionnels de plus en plus entraînés au combat urbain, paupérisation générale avant famine économique, fichages croisés, "puçage", traçage des individus, psychiatrisation de la société, etc...).
Pouvoirs manipulateurs et populations manipulées sont donc dans une course poursuite réciproque que les seconds ignorent. L'impérieux besoin visible des responsables d'aboutir rapidement est suspect. Par voie de conséquence, c'est donc qu"ils "ont un train à prendre" ou à nous faire prendre, peu importe lequel et pour quelle destination.
L'important est de comprendre ce lien entre "passage en force", mise en place d'un "dispositif carcéral" et obligation de le mener à terme dans un délai court. Même si des explications sont données (géopolitiques, impérialistes, mystiques, sectaires, voir extra-planétaires ou "divines"), elles ne sont pas nécessaires pour constater un état de fait et en tirer des conséquences de bon sens. Dans tous les cas, et vue l'urgence à réaliser un plan de contrôle et de formatage digne du Meilleur des Mondes (il faudrait être aveugle ou complice pour ne pas s'en rendre compte), on peut en déduire que l'urgence de mettre l'humanité en coupe-réglée est un facteur déterminant.
En conséquence s'il est illusoire d'envisager d'arrêter net la machine, il est quand même envisageable de la gripper en accélérant individuellement le processus de réduction du délai entre réaction initiale et réaction du doute. Tout est affaire de conscience et de réaction en nombre.
Ceci contraindrait les responsables à abattre les cartes plus vite, donc à se dévoiler et à mettre en oeuvre immédiatement des moyens coercitifs de masse (qui jusqu'à présent visent des individus ciblés) sans les faire précéder d'une manipulation ..... ce qui entraînerait une réaction desdites masses avant que la totalité de la "prison" ne soit effective.
Comme
tout montre que le compte à rebours est lancé, il
y a urgence vitale à suivre systématiquement et
au minimum le conseil de Craig Murray: "Be sceptical. Be very, very
sceptical"
par rapport aux événements et à
identifier les conséquences individuelles des
"dispositions" qui nous sont imposées par la manipulation
pour ne pas s'y plier spontanément.
Voir
en complément dans la revue de presse Manipulations mon
commentaire sur l'indemnisation obtenue par le faux "coupable"
présenté par le FBI comme le fournisseur
supposé de l'Anthrax:
De l'efficacité du
soupçon pour fabriquer un coupable destiné
à rendre crédible un mensonge.
Notes:
- Le visionnage du documentaire Loose
Change 2 et la visite des sites dans les rubriques les
indispensables, les
nécessaires, la presse et
les révélateurs à la page Liens est fortement
conseillée pour se donner les moyens d'analyse et
...réduire le délai qui mène
à la phase du doute.
- Merci de signaler les liens inactifs. Une copie PDF de ceux-ci
vous sera adressée.