Actualisée
le 30 mars 2011
La
revue de presse qui est mise
à
jour régulièrement est une
sélection
personnelle.
Visitez aussi
Le point sur
Big Brother - 1 Juil 2007
Le point sur Big
Brother - 2 Août
2007
Le point sur Big
Brother - 3 Sept/Oct
2007
Le point sur Big
Brother - 5 Jan/Mars
2008
Le point sur Big
Brother - 6 Avril-Juin
2008
Le point sur Big
Brother - 7 Juillet-Sept
2008
Le point sur Big
Brother - 8 Oct/Dec 2008
Le point sur Big
Brother - 9 Jan/Mars
2009
Le point sur Big
Brother - 10 Juil/Sept
2008
Le point sur Big
Brother - 11 Jan/Juin
2011
- Une
agence de presse piratée par un ministère
- Sommes-nous
à l'abri d'interceptions sauvages sur nos
téléphones ?
- L'Europe
adopte un nouveau dispositif antiterroriste inspiré du
modèle américain
- Un
parc à thème de Dubaï trace ses visiteurs
- Quand
le GPS transforme les téléphones mobiles en
outils de cartographie sociale
- L'information
médicale se transmet par patch RFID
- Des
strasbourgeois défient avec humour les caméras de
surveillance
- Le
guide du campus de NTU est un robot et Des
robots pour commander aux cafards
- Mort
après deux décharges de Taser au Canada
- Vidéosurveillance:
MAM lance la commission nationale
- Grand
flou sur l'efficacité de la vidéosurveillance
- Interpol:
adoption de mesures pour promouvoir la coopération dans la
lutte contre le terrorisme
- Le
Japon prend les empreintes digitales des étrangers
- Chine:
des robots policiers à Beijing
et - Take
a Seat: mobilier robotisé et Les
robots poussent la porte de la maison
- Des
caméras dans les cuisines de restaurants chinois
- Les
gardes frontières russes vont tester le drone "Dozor-2"
- Bogues
de microprocesseurs: un désastre à
prévoir, coté sécurité ?
et Le
chiffrement exposé à des portes
dérobées
- Robot
à la crèche: un enfant parmi d'autres
- Nouveau
système anti pirate de l'air en Israël
- Le
Japon teste son "robocop"
- L'ONU
estime que l'utilisation du Taser X-26 est "une forme de torture"
- Si
vous avez un téléphone mobile, Google
repère où vous êtes
- L'inquiétant
dégraissage dans les services secrets français
- Des
passagers toujours plus contrôlés
- Les
Pays-Bas, terre de bonheur pour Big Brother
- Terrorisme:
le prix de la tête de Ben Laden en hausse de 100%
- Bientôt
des mouchards de police sur les ordinateurs
- Taser:
la France épinglée
- La
Russie crée des drones basés sur les technologies
numériques
- Poutine
veut un GPS russe capable de surveiller son chien
- La
loi "Big Brother" inquiète les Israéliens
- L'espionnage
de Facebook encore pire que ce que l'on croyait et Facebook
rêve de vendre votre vie
privée
et
Intox ?
Le Mossad utilise-t-il les informations publiques et légales
de Facebook en Syrie pour ... infiltrer ?
- Etats-Unis:
le FBI prépare une immense base de données
biométriques
et Le
FBI construit une base de données biométriques
à 1Md$
Le FBI
affiche ses "Most Wanted" sur panneaux publicitaires
Un
israélien guidé par GPS est arrivé par
erreur à Ramallah
Gouverner c'est prévoir ... surtout ce que va dire la presse.
Les dirigeants et les stratèges experts
en manipulation de l'opinion publique vous le diront, la communication
il n'y a que cela de vrai. La maîtriser c'est avoir la
garantie d'une bonne gestion des risques quand ils deviennent pressants
et l'assurance d'une image inspirant la confiance.
C'est aussi et peut être
surtout, maîtriser celle des autres. En tous cas
celle qui pourrait nuire au bon scénario que vous avez
bâti et au profil de médaille que vous vous
êtes sculpté. En cela, la presse mérite
d'être au premier rang des objets d'attention, et pas
seulement amical.
C'est à l'évidence ce qu'ont mis en pratique des
fonctionnaires hollandais dévoués à la
carrière de leur ministre de passage ou plus probablement
à la leur s'ils étaient investis de quelques
responsabilités pouvant les propulser au devant de la
scène publique en raison d'actions peu
glorifiantes. En espionnant méthodiquement les agendas et
les articles à paraître des journalistes de cette
agence de presse, ils veillaient donc à éteindre
les éventuels incendies médiatiques avant qu'ils
ne dégagent de la fumée.
La
presse est décidément un champ
particulièrement espionné. De
là à conclure qu'elle est aussi
très contrôlée, il n'y a
qu'un petit pas qu'il est conseillé de franchir avant de la
consulter.
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SMS en protection très limitée.
A
la lecture de cet article on apprend que ce sont surtout les
"institutionnels" qui se sont dotés des moyens
d'interceptions
sauvages des communications échangées avec les
téléphones portables.
Ainsi pour 150.000$, ce qui est une paille quand on tient les
clés du coffre de l'argent public et que l'on n'a pas trop
à justifier de l'emploi du matériel,
l'administration
peut se procurer un intercepteur
qui répond au doux nom de IMSI
Catcher. Mieux encore, un projet du nom de "The GSM Software Project"
du groupe The Hacker
Choicee mettrait au point un intercepteur pour 1.000$.
Mais il y a encore plus révélateur, puisqu'on
suppose que la DST (Direction
de la Sécurité du Territoire)
aurait semble t'il fait modifier le niveau de protection du transfert
des
données des SMS en France pour pouvoir "écouter"
sans avoir
à s'embarrasser de fastidieuses
et légales
procédures judiciaires.
De ce fait, on peut
raisonnablement s'interroger sur l'étendue du
pouvoir dont
bénéficie ce service d'espionnage qui lui
permettrait
d'obtenir (par quelle procédure ?) la modification sur tout
le
territoire d'une norme de sécurité sans que les
usagers
n'en soient
informés. Par voie de conséquence, en
affaiblissant de
manière globale la sécurité des
communications, il
ne faudra pas s'étonner que l'intelligence
économique
étrangère, usant du même
matériel, puisse
faire une excellente pêche.
Les "pirates" ont bon dos.
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La commission européenne met les pays européens en conformité avec le Grand Frère américain.
Avec cette annonce se profile la mise en
place
imminente d'un Patriot
European Act
applicable dans l'ensemble des pays européens.
Ainsi, pour avoir une idée de
ce qui nous attend en matière de vie
quotidienne, de justice et de liberté, il suffit
d'aller voir du coté de
l'amérique. Et ce n'est pas réjouissant du tout !
Deux mesures principales vont en effet sceller
définitivement la surveillance
constante et officielle de tous les citoyens sans aucune exception,
d'une part dans les déplacements
et d'autre part dans les communications.
C'est à dire deux libertés absolument
fondamentales.
Le fichage et le renseignement entrent ainsi dans leur phase
d'officialisation avec tout ce que cela comporte de risques
avérés dans leurs gestions par les
organes à
missions policières, qu'ils soient militaires, fiscaux ou
chargés de s'occuper des opposants, des gênants
ou
simplement des indésirables.
A ce titre, on aura beaucoup de mal à croire, comme s'y
engage la commission européenne, que les données
concernant l'origine
ethnique ou raciale, les opinions politiques, les croyances
religieuses ou philosophiques, l'appartenance syndicale, la
santé ou la vie sexuelle des fichés
puissent ne pas être visibles et donc exploitées
par ces organes habituellement friands de ce genre de
détails. En tous cas, on a maintenant la certitude que ces
données très personnelles sont bien
fichées puisqu'on nous assure qu'elles ne seront pas
communiquées.
Quand à la disposition visant
à réglementer l'utilisation de
l'Internet, elle augure d'une censure "à la chinoise",
avec escadrons de répression en prime.
Voir aussi mon commentaire sur cette info dans la
revue de presse Mondialisation.
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En
entrant dans le monde fermé et aseptisé des parcs
à thème, on
pénètre aussi dans un
univers fait d'illusions. Rien d'illogique donc à ce que ce
"meilleur des mondes" inclue un système
sophistiqué de
traçage des visiteurs qui y font escale le temps du
rêve. Histoire d'habituer petits et grands au monde auquel
nous
destinent les concepteurs de la société
idéale. La
pilule bleue ou la pilule rouge ? Le bracelet GPS comme balise de vie
ou le drone en ange gardien ?
Bref un monde fermé ... à double tour.
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La boussole pour ne pas être perdu de vue.
Dans la rubrique des applications du GPS, voici un
moyen interactif qui va donner
des idées aux apprentis surveillants et
illustre une
des méthodes de familiarisation à l'acceptation
du traçage individuel.
Pour pas cher (évidement !), la boussole
électronique embarquée peut se transformer en
mouchard. Pardon, en moyen de protéger ses enfants en
gardant un oeil affectueux sur eux, ou en économiseur de
forfait téléphonique pour ceux
qui veulent être synchrone aux rendez-vous avec
leurs contacts sans avoir à les appeler toutes les deux
minutes pour estimer leur retard ou leur avance éventuels.
Les accrocs du téléguidage personnel,
dépourvus du sens de l'orientation ou rebuté par
la lecture d'un plan ou d'une carte routière, vont-ils
accepter cette perte d'intimité ? Qu'ils se rassurent, ils
ont la possibilité de ne pas autoriser leurs proches ou
leurs amis à jouer les espions. Autorisation qu'ils n'auront
pas besoin de donner à ceux qui ont
accès aux données du satellite qui renseigne
leur GPS car elle est automatiquement et tacitement
consentie à l'achat.
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Un patch pour s'habituer à la dépendance et à la surveillance.
Après
les patchs pour arrêter de fumer, les patchs contraceptifs,
les
patchs minceur ou ceux contre la cellulite, il aurait
été
étonnant que les spécialistes des applications de
la RFID
ne pensent pas à utiliser ce support
directement collé à la peau.
Associé généralement à une
action bénéfique, il n'a donc pas le
caractère agressif ou intrusif de l'implant
sous-cutané. C'est donc un excellent
vecteur pour habituer en douceur au marquage individuel
d'autant que le projet est vendu comme un moyen d'éviter les
erreurs médicales ou de ne pas perdre la trace des enfants
dans les parcs de loisirs.
Il semble d'ailleurs que ce soit son
seul objectif et que l'avenir de ce support ne soit
pas inscrit dans la durée pour la simple raison
qu'il ne
garantit pas la fiabilité de l'identification
personnelle homme-puce. En effet, le Vis ma vie en
échangeant nos patchs, ne serait pas du
goût des surveillants, tant il est vrai que de Dachau à Auschwitz
en passant par Mauthausen
le tatouage sur le bras a prouvé une plus grande
fiabilité que l'écriteau pendu au cou.
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Extension du domaine de la lutte.
La
dérision et la caricature sont les plus puissantes armes
contre les tyrannies car elles passent au-dessus
des discours pour toucher directement les incohérences des
pouvoirs et de leurs actes, et pointer l'évidence
de leurs effets et de leurs conséquences. Elles
ont aussi la saine saveur du bon
sens populaire qui restera toujours celui de la
vérité. Elles portent enfin en elles
l'invitation claire à la copie
et à l'appropriation
car elles synthétisent en un
mot ou en une image ce que la majorité des citoyens pensent
spontanément mais qu'il est
difficile d'exprimer sans alimenter un débat et
transformer une évidence en simple opinion.
La forme de cette initiative strasbourgeoise qui ne
fait que montrer la réalité,
s'inscrit dans la lignée de cet humour
dévastateur auquel aucune réponse ne peut
être apportée par les instigateurs de la
vidéosurveillance tant elle serait dérisoire et
révélatrice d'intentions
néfastes pour la population.
Le fait qu'elle prenne naissance dans une région qui a connu
plus que beaucoup d'autres la réalité des
idéologies nazies, n'est pas
étranger à la volonté d'en
dénoncer les formes dès qu'elles renaissent.
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Un guide mais aussi un gardien en attendant de devenir un chef.
La gestion du personnel trouvera un
intérêt au remplacement de l'hôtesse
d'accueil par
ce robot "intelligent", notamment en matière d'acceptation
des heures supplémentaires, d'états
d'âmes et de traitement du stress, sans compter la fin de la
feuille de paie. Mais, ce nouveau personnel revêt aussi un
intérêt non dénué
d'arrières pensées dans l'optique de la
surveillance.
En effet, le gardien le moins influençable, donc le plus
fiable et dévoué sera toujours la machine
programmée. Pas de corruption envisageable, pas de
séduction possible, pas de baisse de l'attention. Autant de
qualités que ne possède pas le plus
formaté des kapos humains.
Ainsi, en habituant à la présence, peut
être même ludique, de cette machine à la
voix doucement électronique et à la
démarche chaloupée, c'est aussi le
moyen de faire
rentrer dans le quotidien des étudiants, futurs cadres de la
société, ce qui sera demain le surveillant-guide
de nos vies.
C'est aussi certainement le premier pas vers la phase
expérimentale sur les moutons humains
d'une expérimentation réussie sur les
communautés de cafards.
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L'avantage du Taser est qu'il ne
laisse pas de traces,
à condition évidement qu'il n'y ait pas de traces
filmées de la scène au cours de laquelle il est
employé. Dans les mêmes conditions de
discrétion,
on peut même donner crédit aux affirmations du
fabriquant
et des utilisateurs quand ils proclament son effet quasiment inoffensif
et en tous les cas non mortel. Une décharge de
50.000 volts ce
n'est tout de même pas la mort, disent-ils, tout en ne se
prononçant pas sur les effets de la
répétition.
On peut donc logiquement déduire que le
nombre de crises
cardiaque sur la voie publique ou dans les enceintes
policières a une forte potentialité
à augmenter proportionnellement au nombre des Taser
utilisés par les services habilités.
En attendant, si vous avez un peu de compassion pour les cibles
prochaines des forces de l'ordre, gardez la main sur votre
téléphone portable s'il est
équipé d'une
prise de vue vidéo ou sur votre camera. Les familles de ces
futures victimes vous seront reconnaissantes de pouvoir faire leur
deuil en connaissance de cause, comme c'est le cas pour ce malheureux
polonais. Et puis, on ne sait jamais, vous serez
peut-être le prochain défaillant cardiaque qui
s'ignore.
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L'oeil d'un frère initié pour surveiller les yeux des caméras.
Comme
prévu, c'est l'ancien grand
maître du Grand Orient
de
France Alain Bauer qui hérite de la commission
nationale de
la
vidéosurveillance. Inspirateur
si ce n'est le promoteur de
la
politique sécuritaire et donc de la
vidéosurveillance du territoire, il est donc maintenant
officiellement la conscience éthique du
système.
Les deux bouts de la ficelle en quelque sorte.
Nul doute qu'il verra d'un très bon oeil humaniste la mise
sous surveillance globale de la population grâce
à l'explosion programmée
du nombre de
caméras et leur interconnexion
en réseau
et qu'il saura jeter l'autre oeil (le troisième ?)
sur ceux qui sont
derrière les écrans.
Saura t'il
pour autant préserver, comme il le déclare "l'équilibre entre
liberté
d'aller et de venir, liberté de retrouver ses agresseurs ou
de
ne pas être agressés" ? En tous cas,
un bel exercice de contorsion que son initiation
franc-maçonne lui permettra de réaliser sans nul
doute avec toute la discrétion et la grande habitude du
réseautage qui sont la force de la maison.
Etes-vous rassuré maintenant ? Pour ma part, j'y vois de
plus en plus clair.
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Une "planche" difficile pour le président de la commission nationale de la vidéosurveillance.
Voilà un constat sur lequel devra
plancher en grand connaisseur Alain Bauer, le criminologue
préféré du président
français, et tout frais président de la toute
fraîche commission nationale de la
vidéosurveillance. En effet, il lui
sera certainement demandé, es-qualité,
de donner son sentiment sur l'opacité
largement entretenue du système de la
vidéosurveillance et sur l'absence
d'évaluation de son efficacité en
regard des
motifs avancés pour en justifier la mise en place
sans étude sérieuse préalable.
Je ne suis pas certain que les doses d'éthique et les
pincées d'humanisme républicain qu'il
suggèrera probablement d'introduire pour garantir le respect
de la déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, ne
soient suffisantes et crédibles aux yeux des citoyens
espionnés.
De toutes façons cela n'empêchera pas la poursuite
accélérée du programme
d'implantation des caméras de surveillance et leur mise en
réseau, puisque le ministre et ses inspirateurs
ont
décidé
qu'il n'est pas nécessaire de
vérifier si l'efficacité de celles
déjà installées correspond bien aux
motifs et aux attentes officielles qui les ont
justifiées.
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Coopération ou organisation planétaire ?
A Marrakech les congressistes de la
76°
assemblée
générale d'Interpol, l'organisation
mondiale de
coopération entre les polices
judiciaires, déjà
partisans et ouvriers de la globalisation de leurs méthodes
à l'échelle planétaire, ont
certainement
puisé dans l'esprit du nouvel ordre mondial qui animent les
propriétaires et invités des somptueux riads que
possèdent bon nombre de nos dirigeants.
En effet, plus que de partage de techniques et d'informations, c'est
d'organisation et d'uniformisation qu'ils se sont
préoccupés. On apprend donc la
création d'un Centre d'assistance technique pour
la protection contre les actes terroristes et criminels qui va
certainement devenir rapidement l'organe mondial qui dictera et
contrôlera les systèmes sécuritaires
(vidéosurveillance des lieux publics, mise en
réseau, centralisation des données, etc...), ou
du moins les formatera en réseau mondial.
De la même manière, c'est dans la centralisation
que s'illustrera la "traque
des fugitifs" au travers d'une antenne
installée dans chaque Bureau Central National.
Ainsi, quand cette structure
à commandement forcément supra-nationalsera
opérationnelle, il sera beaucoup plus commode - au
milieu du contingent de tueurs en cavale ou de pédophiles
insaisissables - de palier les inconvénients que
représentaient les exilés volontaires
ou forcés quand leur qualité
de "fugitif" était motivée par leur
situation d'opposant ou de gêneur. Une simple condamnation
par
contumace ou par défaut suffira pour que les Hugo
à Guernesey, les De Gaulle à Londres,
ou les Trotski à Mexico et tous les autres devenus
célèbres ou restés anonymes, n'aient
pas de
successeurs dans le monde idéal que fabriquent les limiers
de
l'ordre planétaire.
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Au Japon, tous les étrangers sont des kamikazes potentiels.
Toujours sous le prétexte de la lutte
contre le terrorisme, c'est maintenant au Japon de se
mettre à la collecte
systématique des empreintes des étrangers
qui mettent un pied sur son sol. Et toujours comme ailleurs, les
défenseurs des Droits de l'Homme locaux s'insurgent contre
cette mesure qu'ils estiment en plus discriminatoire puisqu'elle classe
les étrangers dans la même catégorie
que les criminels qui sont les seuls au Japon à
avoir le "privilège" de voir inventorié leurs
empreintes digitales.
Qu'ils se rassurent, il suffira au gouvernement japonais
d'étendre tout simplement la prise d'empreintes à
l'ensemble de la population pour que la discrimination cesse. Cela ne
devrait pas tarder, ne serait-ce qu'en invoquant le motif de la
potentialité de réveil des vocations chez les
descendants des kamikazes de Pearl Harbour.
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A la ville comme à la maison, des serviteurs zélés qui vous suivent à la trace.
Le champ d'application de la robotique est
immense.
Du moins la recherche appliquée
s'emploie t'elle à rendre possible ce que
la science-fiction
a tracé depuis quelques décennies.
Comme c'est
toujours le cas en matière d'innovations, la
déclinaison des possibilités va du
progrès pour l'humanité à sa
destruction, et en la matière, ce sont aussi
toujours les
mêmes types de prédateurs qui ont la plus grande
imagination pour trouver les usages les plus pervers. Notre
époque élève d'ailleurs ce constat au
rang de théorème.
De ce fait, si les
spécialistes avouent que
l'étendue du
rôle que prendront les robots est un mystère,
on
peut être certain qu'il intégrera sa part d'ombre,
de sorte que le
confort qu'il prodiguera s'avérera
probablement, une fois de plus, un piège dont les
mâchoires
feront regretter d'avoir céder sans discernement
à la tentation. On peut d'ailleurs
aisément dessiner les contours de l'usage
générique qui sera dévolu à
quasiment tous les robots par les marionnettistes qui posent leurs fils
sur nos vies individuelles et collectives.
A la maison, tel le
serviteur zélé dont on ne se méfie pas
et qui fait partie des meubles - en l'occurrence ce sera le cas - les
robots seront de formidables
agents de renseignements, comme la
technologie du Wifi s'avère être aujourd'hui la
porte d'entrée à la surveillance.
A
l'extérieur, en dehors de la fonction de surveillance
passive et de
traçage, une gamme particulière
sera certainement développée pour
remplacer policiers
et militaires avec une
efficacité accrue que la technologie leur permettra.
Dans le monde des robots, il est utile de garder en tête
qu'il n'y a pas loin entre le mixer autonome et Terminator.
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Cuisine TV made in Pékin ... mais exclusivement pour inspecteur de la vidéosurveillance.
Voilà une application
de la vidéosurveillance à laquelle
nous ne sommes pas encore soumis en France. Le prétexte est
comme d'habitude à la fois rassurant et culpabilisateur,
mais ne résiste toujours pas au filtre du bon sens.
Rassurant
pour le consommateur, car il fait croire qu'en mettant une
caméra au-dessus des fourneaux l'œil de lynx de
l'inspecteur rivé à l'écran pourra
identifier immédiatement la date limite de
fraîcheur
des ingrédients. Culpabilisateur
pour le cuistot
parce que la qualité de son travail sera soumise
à
l'appréciation d'un obscur fonctionnaire capable de faire un
rapport si le commis laisse échapper un shuijiao
(sorte de ravioli) dans le faitout de soupe pékinoise. Quand à
la cohérence de
l'opération par rapport à l'objectif
officiellement recherché, il est assez clair qu'elle se
rapproche plus de la surveillance
des allées et venues du personnel -
enregistré ou clandestin - qui oeuvre dans la
cuisine que de l'hygiène et de la qualité des
ingrédients ou des recettes.
Après la cuisine, gageons que les caméras
passeront certainement dans la salle pour veiller à la bonne
tenue des consommateurs. L'inspecteur pourra ainsi varier les menus en
alternant l'espionnage de la recette du Chow Mein ou du gâteau de lune Yuebing
et l'observation attentive de la
clientèle ... de préférence
féminine.
Haut
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Le club des espions ailés s'agrandit.
Nous connaissions les drones-espion
(pléonasme) des arsenaux britannique
et belge, les versions française
et canadienne.
Voici la version russe en phase
d'installation, en attendant évidement les autres car tout
indique qu'il y en
aura certainement partout.
Ne
reste plus qu'à centraliser la gestion de tous ces "anges
gardiens" pour que les vrais dieux de nos vies n'aient plus de secret
sur nous et gardent toujours un oeil sur nos déplacements.
Compte tenu de la volonté de mise en réseau des
moyens et
des informations que décident les gouvernants entre eux,
cette
seconde phase ne devrait pas tarder.
Voici une petite collection non exhaustive de drone: le drone EADS,
le drone Firescoutt, le drone israelien, le drone Heron, le drone à effet
Coanda.
Voir aussi mes commentaires d'actualité sur le
sujet:
- Ca se passe en Belgique et
en Angleterre et ..... ça va venir en France.
- Le
procédé est moins discret que la puce
RFID embarquée, mais il prend des photos.
- Les
gardes-frontière prennent de la hauteur .. pour mieux te
voir mon enfant.
- Etat
de siège déclaré contre les citoyens.
- Le Chicoungougna de la République..
- Le
drone, un principe à usages multiples mais à
finalité unique.
- Des
drones pilotés de très loin mais qui voient de
très près.
- Drone
caméléon anémique.
- Avec
le drone au Taser, le feu du ciel sera policier.
- Alerte
! Alerte ! Après le ciel et la terre, les drones envahissent
les mers
- Le marché des drones est en
pleine expansion. Devinez pourquoi.
-
Drones: De la surveillance passive au contrôle actif puis à la
répression... mortelle.
Haut
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Si l'insécurité de nos PC était volontairement dans les gènes de leur microprocesseur ?
Dans
les premières années de l'age adulte
de l'Internet
grand public, notre naïveté nous portait
à
imaginer que
l'origine des virus qui infestaient de temps en temps nos PC naissait
dans l'obscurité de la chambre d'un petit
génie
boutonneux, virtuose de l'informatique et de la farce anonyme.
Devant l'ampleur, le type de cible, la constance et la sophistication
des "attaques" qui se sont démultipliées, nous
avons
été nombreux à penser que le petit
génie
n'était plus solitaire et que la farce n'était
plus son
seul plaisir. Comme le nombre de logiciels anti-virus se
développait symétriquement à
l'importance et
à l'ampleur des intrusions, beaucoup ont envisagé
l'explication commerciale d'un lien entre les deux, du genre: "On met
le virus pour vendre le vaccin".
Aujourd'hui, si plus personne ne croit raisonnablement aux fric-frac de
rat d'hôtel
du
petit génie isolé, et si la
présomption
d'innocence
oblige à la retenue vis-à-vis des
fournisseurs
d'anti-virus et autres troyens, un bon nombre d'internautes commence
à envisager la réalité des
cyber-attaques d'Etat
ou en
tous cas, une origine proche des milieux qui continuent
à nous suggérer la présence de petits
génies
devenus hackers avec l'age,
coalisés en bande anarchique et versant maintenant dans le
cyber-banditisme
pour leur propre compte ou au service d'une mafia ayant
trouvé un
nouveau champ de ressources dans les tuyaux du Net. Après
tout,
quelques gouvernements comme l'Autriche ne cachent pas leur
capacité et leur volonté de mettre des mouchards
sur nos
disques durs.
Aussi quand un spécialiste de la cryptographie
révèle la potentialité qu'un
organisme de renseignement quelconque puisse utiliser ou
carrément créer en amont un bug sur
les microprocesseurs équipant nos PC afin d'ouvrir
par un simple message n'importe clé de
déchiffrement publique sur n'importe quelle machine,
on commence à trouver une certaine cohérence aux
moyens nécessaires qui rendent
vulnérables nos ordinateurs ou les mettent dans
l'insécurité constante. Cette piste est de plus
en plus sérieuse depuis la découverte de la
présence de la NSA et du NIST à la source d'un
programme d'algorithme générant des nombres
aléatoires (donc utile au cryptage) et contenant une faille
aux origines brumeuses.
L'insécurité est décidément
une affaire d'Etat, .... et pas seulement dans le domaine de la
protection.
Haut
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Edifiante
étude que celle des chercheurs du Laboratoire de la
perception par les machines de
l’université de Californie.
Le choix du sujet d'expérimentation - la
cohabitation
humains-robots - n'est probablement pas innocent
puisqu'il entérine par principe la
normalité
de la présence des robots programmées dans
l'environnement
humain, non
comme outil, mais
comme compagnon.
On y apprend que l'immersion dans le monde des bambins de ces machines
sans âme et sans émotions
suscite d'étranges réactions de la part des
petits enfants quand le robot est
programmé pour évoquer un certain comportement,
c'est
à dire quand il reproduit des attitudes humaines.
Plus étrange encore, la
relation des enfants (donc des petits humains) avec
l'humanoïde électronique évoque les
liens particuliers qu'ils créent
généralement avec les peluches, à ceci
près que ces dernières sont passives, non
programmées et réceptives à toutes
projections. Cette différence n'est pas anodine puisqu'elle
révèle la
potentialité de leurre actif qui peut être
donnée au robot humanoïdisé
et provoquer
ainsi chez l' "abusé" les réactions attendues.
Bref, un large champ de possibilités de manipulations, de
contrôle et de direction sans le besoin du contact entre le
programmeur-manipulateur et le manipulé.
Au-delà des conclusions de ces chercheurs ou de
celles que nous évoque cette expérience, il est
certainement utile de retenir qu'une
certaine programmation effectuée sur un robot à
forme humaine permettra d'en accepter la présence et, par
voie de
conséquence, le rôle qui pourra lui être
dévolu sans que nous en ayons connaissance. En
clair, il suffira de
donner aux
robots un comportement non stéréotypé
pour qu'ils
nous apparaissent comme un amical compagnon. Et pourquoi pas,
à terme et en fonction d'une programmation plus
élaborée, comme un ...
frère de condition.
Haut
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Le nouveau système anti-piratage aérien. Une nouvelle menace pour les passagers ?
Les
portiques électroniques, les scannages sous toutes les
coutures,
les passeports biométriques, l'interdiction d'embarquer
jusqu'à un cure dents ou une bouteille d'eau, le croisement
des
informations sur les passagers, les postes de pilotage
hermétiquement blindés et toutes les
autres
"précautions" imposées sur les vols ne rassurent
pas
encore suffisamment les paranoïaques du 9/11.
Voici donc un système
embarqué
made in Israël - et
à son usage - destiné à radicaliser la
réponse à
un potentiel détournement de type
World Trade Center. Le principe est d'une
simplicité
désarmante - si j'ose dire - puisqu'il consiste à
vérifier, quand l'avion arrive à
proximité de
l'espace aérien israélien, que personne d'autre
que le
pilote attitré n'est aux commandes et à
lâcher
immédiatement les pitt bulls volants si le moindre doute
apparaît
sur sa liberté d'agir.
Si le principe est louable, un
petit détail exige cependant la confiance des passagers dans
le système qui serait doté de la
capacité d'apprécier tout seul si "l’appareil
est
piloté par la bonne personne et que tout est normal
à bord" ou même de faire
la différence entre une prise d'otage classique et le
détournement de l'avion en vue de le précipiter
sur une cible.
En clair le passager prévoyant qui se rend en
Israël aura tout
intérêt à vérifier avant
l'embarquement que
le pilote possède une bonne mémoire, qu'il ne
bégaye pas
ou qu'un léger accent arabe ne colore pas sa diction. Pour
le reste, compte tenu des mesures drastiques de contrôle
à l'embarquement, le seul
risque pour les passagers repose
sur les états d'âmes du système qui
pourrait les transformer en sacrifiés de la
sécurité israélienne.
Haut
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Les gardiens du meilleur des mondes sont parés à prendre leur service.
La version patrouilleur de la famille des robots
était attendue avec logique, et pour beaucoup d'entre nous,
avec inquiétude. Si l'industrie
de l'armement est déjà discrètement
très avancée sur le matériel,
voilà donc un premier spécimen civil
opérationnel présenté au grand public.
Selon la même logique qui annonçait ce débarquement
de cyber policiers dès lors que la robotique
se
couplait avec la biométrie,
il ne fait aucun doute que d'autres
spécimens vont suivre en masse pour nous habituer
à la présence constante et partout de ces gardiens
à la poigne du même métal que leur
carcasse.
Aussi, le "Paper
bitte" de sinistre mémoire
paraîtra très prochainement désuet et
presque rassurant car il laissait encore une chance à
la ruse et même à la
résistance. Ce ne sera plus le cas, d'abord parce qu'une
machine n'a ni état d'âme ni cerveau qui puissent
établir un dialogue ou même réveiller
la part d'humanité d'un soldat. Et ensuite
parce qu'aucun
mur, aucun arbre, aucune cache ne sera un obstacle aux radars du
cyber-chasseur froid comme la mort.
Haut
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La gégène portative condamnée par l'ONU. Ouf !
Le rapport du
Comité contre la Torture de l’ONU condamnant
l’équipement - et donc l'usage - par les policiers
portugais du Taser X26 ne fait que confirmer la parenté
évidente entre ce joujou policier cher à Monsieur
Sarkozy et les précédents ustensiles
électriques utilisés pour torturer.
La différence - pourtant de taille - est
que l'utilisation des générateurs
"à l'ancienne" était discrète,
quasiment honteuse, car l'époque était encore
bornée par à une certaine morale et le scandale
aurait été évident. Ce n'est plus le
cas aujourd'hui, de sorte que les génènes
portatives peuvent raviver
les instincts en sommeil des spécialistes de
l'interrogatoire hors normes dont les pathologies
jouissives des meilleurs tireurs constitueront certainement une marque
de mérite aux yeux de leurs chefs.
Compte tenu de la perte complète de retenue et
d'humanité des penseurs de la sécurisation
globale, la baignoire
ou l'écarteur
ne vont pas tarder à ressortir des bas fonds de l'histoire
ou les Droits de l'Homme les avaient rejetés.
Haut
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Le fait qu'un portable
soit l'équivalent d'un GPS embarqué n'est pas un
scoop. Par contre, le fait que Google avoue, sans
états d'âme, utiliser à
leur insu - et donc sans
leur consentement - des données
envoyées par un bon million de possesseurs de
téléphones GPS pour cartographier les antennes
relais, marque une nouvelle tendance. Plus exactement, cette violation
caractérisée de la vie privée et de
l'échange des communications prouve ... qu'elle est
parfaitement possible et certainement largement utilisée.
L'aveu de la technique employée pour ce qui est un gadget
dont on ne voit d'utilité que pour les "surveillants",
démontre que l'infrastructure
et la qualité de la nasse est tellement avancée
que le masque peut tomber sans aucun risque.
Il ne fait donc aucun doute que le point de non-retour est atteint et
que les penseurs de la société du
contrôle global vont donc bientôt montrer leur
visage, en toute sécurité.
Haut
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Un vent de réforme souffle dans les
branches des services de l'Etat, au point qu'il n'est pas un secteur
dont le chef ne soit tenu de défaire ce qui existe avec
très souvent une logique
et des conséquences inverse aux objectifs. Le
nec plus ultra actuel en la matière est l'oeuvre de la
Rastignac qui mène "sa" réforme de
l'administration judiciaire avec la finesse et
l'incompétence d'un raider financier
dépeçant une PME centenaire. Bref,
le bon "patron" d'aujourd'hui est celui qui
"réforme" à tous va sous peine d'être
considéré comme un incapable.
Si le dégraissage des services secrets français
semble être de premier abord le fait de ce genre de
décision à la Captain Blight, il
révèle aussi une
autre logique beaucoup plus proche d'une réalité
obscurcie par les vérités
médiatisées sur les dangers terroristes imminents.
En effet, si d'un coté on claironne qu'il y a de plus
en plus de poseurs de
bombes justifiant un renforcement de l'appareil
sécuritaire et que de
l'autre
on supprime
discrètement une partie des espions les plus aptes pour les
pister, c'est qu'il y a une autre logique et donc un
autre but dans cette peur sécuritaire. Une
logique qui fait de
plus
en plus apparaître le
motif terroriste comme un vulgaire prétexte pour
équiper le territoire en systèmes de surveillance
et de contrôle de la population. Une autre
logique qui apparaît aussi dans la fusion sous
un même toit de la DST, des RG et de la SDAT.
Est-ce que ce dégraissage ne traduirait pas aussi le fait
que le
travail de
mise en place des moyens de surveillance de la population est
maintenant
irréversible au point qu'il ne soit plus utile de faire
semblant sur le prétexte qui en a permis le lancement ?
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D'abord un doigt, puis deux, puis cinq puis les mains ... et le reste.
Le fait qu'on ne parle plus vraiment de traque des
terroristes potentiels pour justifier les formalités de plus
en
plus contraignantes aux frontières mais de surveillance
des voyageurs est révélateur d'une
vision et d'un objectif qui apparaissent de plus en plus
officiellement. En étendant la prise d'empreintes aux dix
doigts de la main - en plus de la multitude d'autres renseignements
déjà compilés, comme les empreintes
génétiques - les aéroports
américains veulent aussi mettre
le fichier des voyageurs - c'est à dire potentiellement vous
et moi - en conformité avec celui du FBI qui
concerne ..... les criminels. Voici donc une
promiscuité dans le fichier policier entre citoyens et
criminels qui évoque un futur traitement commun.
Est-ce
assez clair ?
Haut
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Le plus grand allié de Big Brother: l'indifférence de la population.
Les
Pays-Bas s'étaient signalés il y a quelques
années
en étant le
pays
où a été inventé le
concept d'émission de real TV. C'est en effet
la société de production hollandaise Endemol,
maintenant
propriété de Berlusconi,
qui a lancé
le concept dont
la double caractéristique est de faire
vivre un groupe humain 24h/24h dans un monde clos sous totale
surveillance et de soumettre
les composantes de ce groupe à une
sélection-compétition interne visant à
ne conserver qu'un seul élément conforme.
Pourtant citée il y a une trentaine d'année comme
exemple de sociabilité, la
société hollandaise semble
être aussi une
sorte de laboratoire de la future société de Big
Brother. Il y a les inévitables
caméras de surveillance, mais aussi des
systèmes plus sophistiqués dont l'objet n'a qu'un
faible
lien avec la sécurité publique. Il
en est ainsi des micros
censés détecter les bagarres ou plus
précisément les éclats de voix, des ultrasons
destinés à faire fuir les jeunes et plus
certainement à empêcher l'approche de lieux
sécurisés, des analyseurs
d'émotions pour identifier les mensonges lors
d'interrogatoires de suspects ou de ... témoins et, par
extension rapide, de n'importe quel citoyen confronté
à la
police, laquelle se transforme par ailleurs en une sorte de
"garde-chiourme" de la population.
L'exemple chinois de Shenzhen couplé avec
celui qui se développe aux Pays-Bas et additionné
des volontés et des moyens mis en place dans les
autres "démocraties", à commencer par la France,
donne une
idée précise de la vie qui nous est
dévolue dans une poignée d'années:
Une Real TV passée de la fiction destinée
à préparer les cerveaux vers une
réalité ou le
téléspectateur devient l'acteur ou
plutôt le prisonnier.
Avec en prime la sélection et
l'élimination à date fixe des individus les moins
conformes comme le voulaient le scénario
et l'argument des productions d'Endemol ?
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Une promesse économique: 50 millions de $ pour un mort introuvable ?
Depuis que l'ami Bin Ladin fait les
beaux jours des promoteurs et des entrepreneurs - privés et
publics - de la
surveillance et du contrôle global, le bougre
arpenterait toujours la pampa ou les escarpements des environs de
Jalalabad,
à moins qu'il ne farniente sur le bord d'une piscine de
quelques discrets paradis dorés tout en testant plusieurs
teintures pour rajeunir sa barbe de prophète. Toujours
est-il que le
principal motif à l'installation du Big Brother
planétaire reste invisible à ses yeux et
à ses oreilles, ce qui n'est pas notre cas.
Faut-il en déduire que la prime "Dead or Live"
qui est posée sur sa tête
n'était
pas suffisante ou que Big Brother n'a pas encore atteint sa
maturité de croisière ?
La logique penche hélas pour la seconde solution. Il se
pourrait même que le signal de cette maturité soit
donné par la future découverte de
la sépulture du si précieux ennemi
mondial N° 1 et qu'elle s'accompagne de la
révélation de son décès aux
alentours de l'année 2001.
Haut
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L'ordinateur-maton ou la vie privée .... d'intimité.
Voilà une décision dont les
modalités d'application servent uniquement
à ne
pas
trop effrayer le citoyen qui en est
à l'évidence la première cible.
En effet, il faudrait être totalement idiot pour penser que
les vrais pédophiles, les vrais grands
délinquants, les vrais terroristes ou les vrais dangers
publics - dont on nous affirme dans un
premier temps, comme pour les tests ADN, qu'ils sont les
seuls potentiellement
concernés - continueront à user
naïvement de leur ordinateur en laissant
transparaître leur coupable commerce. Dès lors,
compte tenu de la
liberté donnée aux services policiers
et à la lumière de leur culture dont
l'usage du STIC est un exemple, nous sommes
obligés de
convenir en bonne logique que les
mouchards seront implantés massivement et à court
terme sous le prétexte des habituels
soupçons gratuits et jamais vraiment
étayés, sur la foi des rumeurs ou bien - moins
avouables - pour rendre service à un copain de
réseau ou par pur
voyeurisme.
Une autre incohérence saute à l'esprit sain.
L'ensemble des données informatiques manipulées
par n'importe quel internaute est déjà
à disposition de la police grâce à la collaboration
requise des fournisseurs d'accès à Internet,
ce qui invite à s'interroger sur la
pertinence de l'argument autorisant l'implantation
des mouchards. En effet, ce ne
sont plus seulement les communications
qu'il s'agit d'espionner mais l'intimité même de
l'utilisateur d'un PC, qu'il communique ou non avec
d'autres, de sorte
qu'
un maton permanent auscultera et rendra compte de
tout ce que nous lisons, de tout
ce que nous écrivons pour nous-mêmes ou qui ne
transitera jamais par Internet, de tout
ce qui
nous intéresse jusqu'à nos
sentiments les plus intimes.
On voit tout de suite la palette des interprétations,
des amalgames
et des folies
qui passeront dans la tête des "observateurs",
déjà passablement conditionnés. Gare
à la
descente des robocops à 6 heures du matin parce que
les photos du petit dernier dans son bain ou que le brouillon
d'une lettre corsée à votre
député, mais
jamais envoyée, seront stockées dans un dossier
de votre
disque dur !
Si l'espionnage
de la population a toujours été une tentation
pour les
pouvoirs, et pas seulement celui qui vise les opposants potentiels et
avérés, l'actuel s'engouffre
gloutonnement dans la brèche culpabilisatrice de
l'insécurité pour tisser sa toile
d'araignée faite
de caméras, d'écoutes
téléphoniques, de traçages divers, de
surveillances en tous genres, y compris les moins
avouables.
Cet état
de faits et l'ampleur de la situation évoque
les dictatures les plus fermées
(Corée du Nord, ex Roumanie, ex Albanie, RDA, etc...) ce qui
permet de lever un coin du voile sur le vrai profil et les intentions
de ceux qui ont tant besoin de "serrer" de près nos
réactions et nos vies.
Haut
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Le Taser pour électrifier les prisons ? Crises cardiaques en vue.
Le CPT
(Comité européen pour la prévention de
la torture et des peines ou traitements inhumains ou
dégradants), indépendant du Conseil de
l’Europe, n'est pas
convaincu par les charmes du Taser
que l'administration
pénitentiaire française veut introduire dans ses
établissements. Dans son Rapport sur la France le chapitre consacré
à ce joujou fait même état des
réticences des personnels qui jusqu'à
présent ne sont pas armés. Cela étant,
compte tenu du peu de cas que les autorités font sur les
effets mortels du Taser et de leur attrait pour
cette arme
"propre" qui à l'avantage de ne pas laisser de
traces sanguines, on ne voit pas ce qui empêcherait son
apparition à la ceinture des gardiens. Par voie de
conséquences, va t'on
assister à une montée
en flèche du nombre de crises
cardiaques
fatales chez les détenus ?
Haut
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Le drone, un principe à usages multiples mais à finalité unique.
Une fois réalisé le principe
du drone (objet volant sans pilote embarqué), les esprits
fertiles n'ont pas de difficultés pour lui trouver des
applications, avec un penchant certain pour celles qui sont
négatives pour l'humanité. Outre la
déclinaison de la surveillance - militaire et
surtout civile - de plus en plus sophistiquée à
mesure que la technologie se miniaturise et intégre de
nouvelles fonctionnalités, le champ d'utilisation du drone
s'élargi à la
possibilité de larguer des bombes et de
tirer des projectiles ou de
faire office d'antenne-relais.
La Russie, forte d'une expérience connue dans la
surveillance des populations, n'est pas en reste quant aux innovations
et améliorations du système. En
développant l'automatisation des vols grâce
notamment au traitement des données satellitaires, les
ingénieurs russes sont en train de rendre
autonomes ces bestioles qui pourraient bientôt
être
suffisamment "intelligentes" pour servir de matons célestes
de l'humanité en dociles droïdes de
leurs maîtres. Les Droïds Crabe ou
les R1des Star Wars de Georges Lucas
ne sont pas loin.
Voir aussi mes commentaires d'actualité sur le
sujet:
- Ca se passe en Belgique et
en Angleterre et ..... ça va venir en France.
- Le
procédé est moins discret que la puce
RFID embarquée, mais il prend des photos.
- Les
gardes-frontière prennent de la hauteur .. pour mieux te
voir mon enfant.
- Etat
de siège déclaré contre les citoyens.
- Le Chicoungougna de la République..
- Le
club des espions ailés s'agrandit. (avec petite
collection de vidéos)
- Des
drones pilotés de très loin mais qui voient de
très près.
- Drone
caméléon anémique.
- Avec
le drone au Taser, le feu du ciel sera policier.
- Alerte
! Alerte ! Après le ciel et la terre, les drones envahissent
les mers
- Le marché des drones est en
pleine expansion. Devinez pourquoi.
-
Drones: De la surveillance passive au contrôle actif puis à la
répression... mortelle.
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Tendance 2008: Le collier GPS se portera serré en Russie.
Le néo Tsar Vladimir Poutine qui restaure
la dictature en Russie n'est pas en reste sur ses alter
ego mondiaux en matière de surveillance des
populations et des individus. Il faut dire que son
métier de base et sa formation lui donne une
prédisposition naturelle et quelques longueurs d'avance.
Ainsi, c'est avec toute la poésie - et les codes -
d'un agent de la Stasi qu'il annonce pour 2008 le
collier GPS pour les chiens et les chats. La traduction en
langage humain et citoyen n'est pas difficile: les
Russes seront équipés, sous une forme ou sous une
autre, d'un moyen de type GPS de surveillance faisant en sorte
qu'ils "ne
partent pas trop loin" .... des maîtres chiens.
Une nouvelle occasion pour le président français
de féliciter chaleureusement son pote et/ou d'illustrer la
rupture en important le système et le
matériel en France ? La réponse est
probablement contenue dans la question.
Haut
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La Knesset joue Retour vers l'enfer.
Le
système de contrôle et de surveillance
dont Israël
s'est doté au prétexte de la menace palestinienne
s'étend désormais à ... ses
propres ressortissants. En donnant à TOUTES les polices
israéliennes la possibilité
légale d'écouter
et d'enregistrer
TOUTES les
conversations
téléphoniques se ses ressortissants,
d'en faire une vaste
base de
données et de tracer
tous les utilisateurs de portables, la
Knesset réussit ce que l'administration Bush n'avait pas pu
obtenir du Congrès.
Voilà
une évolution que n'avaient pas osé cauchemarder
les descendants des rescapés des camps qui voient revenir
les ombres de l'histoire habillées d'un peu plus de
perversité.
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La vie privée très publique des Facebookers.
René
Bousquet, l'inventeur de la rationalisation du fichage policier, aurait
rêvé de Facebook. Une
base de données
et un
serveur suffisent en effet à récolter tout ce que
l'on
veut savoir sur des individus qui y déposent
eux-mêmes
leur intimité et leurs contacts via
un bout de
programme
ludique.
Si
l'on en croit les reportages qui fleurissent un peu partout, avoir son
petit coin de vie sur Facebook vaudrait son petit coin dans
le paradis des branchés qui comptent. Une sorte de club
VIP dans la virtualité. La preuve, ce qui se
fait
de
mieux dans la "comm(unication)",
dans le "com(mercial)", dans
les affaires ou dans le monde des gens (plus ou moins) publiques se
doit d'avoir son adresse dans Facebook.
En
bonne logique, ce n'est donc pas le serveur et quelques lignes de
programmes qui donnent
à Facebook une valeur boursière qui flirterait
avec les 60 milliards de
$.
C'est bien la
richesse des informations des facebookers et ce que l'on
peut en tirer en terme de commerce et de ... renseignements
privés. Comme quoi, même - et surtout
chez les VIP
- la naïveté est à
l'élitisme ce
que le papillon est à la lanterne.
Haut
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A
quoi serviraient toutes ces prises d'empreintes
de doigts, de main, de
visage, d'œil, d'ADN, ces fichiers
croisés aux multiples
données, ces marquages à base de cartes
pucées qui
enregistrent et traitent les achats, les actes et les
déplacements, ces
données collectées par les caméras
de
surveillance, les RFID
ou les fournisseurs d'accès Internet,
ces
enregistrements
systématiques de nos conversations, si ce
n'était pour les compiler dans un
vaste fichier
mondial ?
Pour
ce "travail", on pensait que les
spécialistes des ex KGB, Stasi, Savak et
d'autres tout aussi tordus, étaient les
plus entraînés, les plus culturellement aptes.
Mais cette logique n'est pas celle des gardiens de l'humanité
pour qui la
pratique des symboles inversés est une manie et une
marque de fabrique. C'est donc le FBI du "pays de la Liberté" qui
s'en chargera pour le compte
de tous les services mondiaux afin que les "autorités"
puissent "identifier
les
citoyens", partout,
toujours
et sous
tous les
angles.
Ceux qui s'interrogeaient encore sur le
développement généralisé de
la biométrie appliquée à tous
les secteurs et l'empressement
de nos dirigeants à généraliser la
prise d'empreintes ADN aux présumés
criminels potentiels - c'est à dire à tous les
citoyens à partir de la naissance - comprendront
peut être maintenant les vraies raisons.
N'ont-il toujours rien à se reprocher ?
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Wanted en 4 par 3 .... mais Bin Ladin court toujours ?
Les
fans de Steve Mac Queen se souviennent du
générique d'
"Au
nom de la loi" ou le chasseur de prime solitaire
Josh Randall arrachait l'affiche
"Wanted" d'un fugitif qu'il venait manifestement de retrouver.
A l'age où le Far West ne connaissait ni
la
télévision, ni Internet, et ou les communications
passaient par le télégraphiste à
visière et
crayon sur l'oreille, la méthode de l'affichage pouvait
avoir une
certaine
efficacité, au moins celle d'inviter le fugitif à
se
faire discret dans le village ou son portrait ornait
l'entrée du saloon et le bureau du shérif.
Compte tenu des moyens
actuellement déployés pour tracer les criminels
(bracelet électronique, biométrie, GPS,
portables, vidéosurveillance, drones, satellites,
écoutes téléphoniques, interceptions
des e-mail, etc...), cet appel à la délation
publique parait à la fois dérisoire
et chargé d'une motivation
malsaine. A moins qu'en remettant au goût du
jour ce pilori
du Far West, le FBI instaure la méthode
de la terre brûlée qui consiste
à rendre un territoire invivable pour une cible
déterminée.
Aujourd'hui
ce sont les criminels dangereux - forcément
surveillés ou rapidement traçables - mais demain
est-ce que ce ne seront pas les
"fugitifs asociaux" mettant en danger la société
et recherchés pour
leur refus d'être puçés,
vaccinés ou
marqués ? Désigner
à la vindicte et éveiller le kapo
qui dort dans les bas instincts sont deux fondements
communs au pouvoir dictatorial et à la perversité.
En attendant le précieux ami Bin Ladin court
toujours tandis que nos capacités de mouvement sont de plus
en plus réduites. Ce paradoxe très instructif
pourrait faire une excellente campagne de communication en 4 par 3 sur
les murs de nos villes.
Haut
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GPS = Guidé par un Panurge Sécurisant.
La réussite - et la
pérennité
- de tous les systèmes est basée sur le degré
de confiance que l'on porte à ses dirigeants,
à ses institutions et à ses "instruments". A ce
sujet, il est tout à fait singulier de constater que plus
l'humanité est sensée évoluer, plus on
exige des citoyens qu'ils s'en remettent au système
en place (hiérarchies diverses,
prédominance des spécialistes
labellisés, doctrines et concepts, normes et
règlements infantilisants). La
société idéale serait donc
une sorte de troupeau guidé au son
du fifre par des Panurges initiés.
C'est ce qu'illustre la dévotion
aveugle de cet israélien à son GPS
qui l'a poussé à ignorer
la signalisation existante au point d'arriver là
où
il ne devait surtout pas aller.
Un symbole remarquable accompagne cette illustration: C'est en quittant Adam et
en suivant son GPS qu'il a failli y laisser sa vie. A
méditer !
Haut
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