Actualisée
le 31 décembre 2007
La
revue de presse qui est mise
à
jour régulièrement est une
sélection
personnelle.
Visitez aussi
La revue de presse - Religion
2008 - 1er semestre
La revue de presse - Religion
2008 - 2ème semestre
La revue de presse - Religion
2009 - 1er semestre
La revue de presse - Religion
2009 - 2ème semestre
- Les
américains connaissent mieux le Big
Mac que la Bible.
- Jeux
Olympiques 2008: La Chine promet des services religieux
- Un
prêtre italien dénonce, dans une lettre ouverte,
le train de vie du pape
- Noces
d'or entre le dollar et Dieu
- La
FIFA va interdire les symboles et les messages religieux sur les
terrains de football
- La
justice admet la scientologie parmi les "entités religieuses"
- ISRAEL:
Une démocratie boiteuse
- Will
Smilh est-il scientologue ?
- Il
faut se préparer à un déplacement du
christianisme mondial
- Ce
que le Dalaï Lama ne dit pas sur le Tibet et sur sa doctrine
- Le
Vatican réaffirme son droit
d'évangéliser les non-chrétiens et les
chrétiens non catholique
- La
CIA sponsor du Dalaï Lama
- Le
mormon Romney souligne la nature religieuse des Etats-Unis et
A
un
mois des primaires, Dieu s'invite dans la campagne
républicaine et
Etats-Unis:
les candidats passés au crible de leur foi
- GB:
les pratiquants catholiques désormais plus nombreux que les
anglicans
- Le
pape décidé à lutter contre la Malin
- "Qui
est Dieu ?", la phrase la plus tapée dans Google en 2007
Au pays du moine-soldat du
Nouvel Ordre Mondial les nourritures terrestres ont plus la
côte que les nourritures spirituelles. Encore qu'en fait de
nourritures terrestres, le choix ne se porte pas sur ce qui se
fait de mieux, ce qui relativise
encore plus la qualité et le bénéfice
supposé des nourritures spirituelles locales auxquelles le
BigMac est préféré.
Voilà aussi qui jette une lumière
révélatrice sur le
fondement populaire
de la croisade de l'axe du bien des néo conservateurs
à la tête des USA. Ainsi,
l'exportation
du "In God we
trust" ne serait que l'emballage d'un "In MacDo you must trust",
ce que nous avions d'ailleurs compris assez tôt, ne serait-ce
que par le constat de l'oubli manifeste du "Tu ne tueras point"
dans les expéditions évangéliques
iraquiennes.
Gageons que les habiles fabricants d'images américains vont
trouver la solution à cet apparent combat entre le bas
matériel et le divin. Par exemple, un slogan du style "Dieu est un mangeur de BigMac"
sur une musique de Serge Gainsbourg.
Haut
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Même en Chine, toutes les religions pourront communier à la grand messe des Jeux du Stade.
La grand messe 2008 du sport n'occultera pas les
messes
et rituels plus traditionnels qui rythment les croyances des adeptes de
toutes les religions du monde. A l'occasion des prochains Jeux
Olympiques, la Chine n'interdira donc pas aux religions majeures
d'offir aux étrangers la possibilité de suivre
leurs rites préférés.
Le sport moderne était déjà
présenté comme le symbole de
la rencontre pacifique au-delà des appartenances
politique, raciale et
culturelle, ce qui n'était pas le cas du sport antique. Le
voilà, le temps de la grande
cérémonie sportive planétaire,
incarner
l'oeucuménisme. Panem et circences ... et religio.
Haut
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Des papes, des papes. Oui, mais des bien nourris.
Par essence au-dessus des
matérialités terrestres - en tout cas selon les
préceptes du "message" sur lequel est
bâti l'empire
dont il est le guide - le pape
a tout de
même des besoins raffinés. A
côtoyer les
dieux on prend vite le goût du luxe. Aussi, il lui est
apparemment difficile de quitter les ors de sa demeure de fonction sans
en souhaiter d'autres sur ses lieux de villégiature.
C'est certainement ce qu'on bien compris les
dirigeants de la région italienne de
Vénétie qui lui ont offert gratis prodeo
l'hospitalité
estivale en la finançant par des
fonds qui ne leur appartiennent pas et sans contre-partie pour la
population.
Et pas à n'importe quel prix puisque les 18 jours de
tranquillité et de farniente auraient
coûté la modique somme d'1 million
d'euros. A ce prix là, on flirte avec les
tarifs du
Paradis.
Difficile de croire aux retombées
économiques qui
servent en général d'explication aux investissements
publics pharaoniques et douteux. Pas plus qu'à
l'existence d'un deal au terme duquel le
pape aurait été tenu
d'apparaître tous les
jours à sa fenêtre, attirant ainsi les foules de
fidèles qui auraient évidement fait marcher le
commerce
local.
En tous cas, il est de moins en moins certain que les
fidèles les plus pauvres qui ont mis leurs espoirs dans une
religion où la bannière affiche un message de
justice, continuent à trouver une
légitimité à un patron qui se
fait régaler par des dirigeants qui ont eux perdu depuis
longtemps leur légitimité.
Haut
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
In God we trust and the other countries of the wold .... trinquent
On
connaissait l'inspiration chrétienne qui anime
l'Amérique
depuis des lustres et qui se traduit par le serment que prête
tous les nouveaux présidents sur la Bible. Cette inspiration
s'est incarnée dans l'axe du bien avec l'arrivée
aux
commandes du
moine-président néo-conservateur
G-W Bush.
Cet
article a le grand mérite de rappeler que l'origine du
fameux "In
God You Trust"
inscrit sur le
mythique
billet de 1$ US est en fait très
récente. Raison de plus pour scruter l'abondante
symbolique de ce fameux billet vert pour prendre la mesure
et la dimension réelle de ce mariage entre le divin et
le matérialisme le plus cru.
Haut
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Le Dieu du football n'aura plus de concurrents dans ses temples.
Finis
les doigts pointés vers le ciel
après un but et les incantations en remerciement
à la patte divine qui aurait mis le ballon sur la bonne
trajectoire, plombé momentanément les
gants du
gardien adverse ou rendu confus le défenseur d'ordinaire
intraitable.
Désormais, les joueurs croyants - et Dieu sait
qu'il y en a autant que de
superstitieux - sont priés de ne pas montrer les signes
d'identité de leurs protecteurs invisibles et de
garder secret les coups de pouce qu'ils estiment leur devoir dans
leur réussite. Les buts ne devront plus être
marqués avec la complicité des dieux des
religions, du moins officiellement, ce qui va leur enlever une
sacrée opportunité de publicité.
Il ne restera donc plus
qu'un seul dieu autorisé
à montrer ses signes ostentatoires dans les stades.
Celui du football qui compte plus de fidèles que la
totalité des troupes de toutes les religions
réunies.
Haut
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
En Espagne la famille s'agrandie.
Une religion est une secte qui a
réussi, dit-on. Fort bien cotée sur
sa terre de naissance, la dianétique de Ron Hubbard
devenue la scientologie, rame en France contre les foudres des gardiens
de la laïcité qui en l'occurrence se font
sélectionneurs de bonne graine spirituelle et supporteurs
des religions installées.
C'est donc certainement avec
satisfaction que la religion des stars - mais aussi des
élites - aura accueillie la
décision de la justice espagnole - affranchie de son
ancienne
tutelle morale catholique - de la compter parmi
les religions reconnues.
Pour le reste, les dieux reconnaîtront
évidement leurs troupes, les officielles et les
clandestines, l'essentiel étant bien entendu que les dieux
restent les dieux et les troupes restent les troupes .... la
laïque comme les autres.
Haut
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
La religion, seul droit d'accès à la nationalité et à la citoyenneté. Une première israélienne ?
Les 44hectares et le petit millier d'habitants du
plus petit Etat du monde, l'anecdotique Etat
de la Cité du Vatican, doivent leur existence
à la
décision de Mussolini de mettre fin
à des années de
contentieux en concédant le 11 février 1929
(accords
de Latran) au pape Pie XII, d'une part la
souveraineté sur son lopin immobilier et d'autre par le
prétexte d' "une
base
temporelle au chef de l’Église catholique".
Ce prétexte ne doit cependant pas relativiser les
véritables intentions italiennes de l'époque qui
en
attendaient la bienveillance de la haute hiérarchie
catholique vaticane
encore capable d'inspirer de "bonnes attitudes" à ses
fidèles à travers le monde et en Europe en
particulier.
Toujours est-il que la curie romaine s'est vue dotée d'un
territoire au statut juridique et aux avantages
d'une ambassade, ne dépassant pas la forme
d'un pays virtuel
à qui il est juste accordé le statut
symbolique d'observateur
à l'ONU.
Le Vatican n'est donc pas un pays
qui puisse faire dire aux fidèles du pape qu'il est leur
mère patrie. Tout juste une base administrative.
Est-ce pour se mettre à niveau du
privilège
identitaire amalgamant une religion à
la propriété étatique d'un
territoire,
dont le Vatican incarne l'image, que le gouvernement
israélien
d'Ehoud Olmert tente
à travers la conférence d'Annapolis
de faire reconnaître l'Etat d'Israël
- déjà souverain,
structuré, doté du statut de
démocratie, membre de l'ONU
- comme celui du peuple juif, en
en faisant une condition préalable aux pourparlers de paix
avec les Palestiniens ? A l'évidence certainement pas
puisque le
poids et la puissance d'Israël valent bien plus
qu'une
principauté d'opérette.
Il s'agirait plutôt de faire
entériner définitivement la
propriété du territoire
auto-désigné terre
promise,
à une seule communauté religieuse,
alors qu'il a été crée, dans les
conditions et à la suite des
événements que l'on connaît, en
qualité d'Etat
civil et de Droit dans lequel cohabitent d'ailleurs les anciens
résidents juifs d'avant la création
d'Israël, les
immigrants juifs et les palestiniens qui vivent sur ce sol depuis des
siècles.
Ce serait donc une première
historique qui ferait d'une religion - qui plus est
non-prosélyte - la
condition unique pour avoir
la qualité de citoyen dans un Etat, fut-il le fruit
de la volonté des nations d'affecter artificiellement une
terre
d'accueil sur un sol déjà peuplé,
à un groupe multi-ethnique ayant souche et
résidence dans de nombreux pays, mais dont les membres
européens ont été grandement
massacrés du seul fait d'une croyance spirituelle commune.
Plus prosaïquement, une telle stratégie revient
à transformer
les
autres ethnies de nationalité israélienne - et
principalement les israéliens d'origine palestinienne - au
rang
d'étrangers dans le pays dont ils possèdent la
nationalité et qui est généralement le
sol de
leurs ancêtres, avec toutes les
conséquences évidentes qui
n'échapperont à personne.
En suivant cette logique qui fait d'Israël l'Etat du peuple
juif, et donc donne
automatiquement à une personne de confession juive la
nationalité israélienne,
que deviennent les membres de la diaspora juive, actuellement citoyens
de nombreux pays à travers le monde ? Deviennent-ils
à
leur tour des étrangers dans le pays ou ils vivent, souvent
depuis des générations ? Obtiendront-ils la
double
nationalité ? Renieront-ils leur religion ? Migreront-ils
vers
leur nouvelle citoyenneté ?
Quand le religieux, animé par le sentiment de
supériorité, commence à vouloir
prendre possession
d'un territoire et s'y installe, c'est à coup sur un
holocauste humain qu'il s'apprête à offrir
à son dieu.
Je ne pense pas que le juif anonyme qui s'en tient plus aux
commandements de Moïse qu'à la halaka, voit dans
cette exigence du gouvernement israélien un motif de se
réjouir. En tous cas pas ceux avec lesquels je partage la
même humanité.
Haut
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Une nouvelle tête de gondole pour la religion des élites qui monte ... qui monte.
Les spécialistes de la vente en tous
genres le savent bien: L'important
ce sont les leaders d'opinion qui tractent
l'intérêt et l'engouement des prospects. Associer
un produit ou un service, un parti politique ou une religion
à un personnage connu et à bon charisme, c'est
être assuré que
l'amalgame bénéficiera aux "ventes". La
publicité illustre cela en utilisant
ce que véhicule un acteur pour en imprégner
l'image du produit.
Dans le domaine des religions, et en particulier du catholicisme, il
n'y a pas si longtemps que les premiers rangs des églises
étaient systématiquement dévolus aux
notables locaux, non parce qu'ils étaient plus
méritants, mais parce qu'en
associant la religion avec leurs positions sociales on en faisait, aux
yeux de la population, LA religion du pouvoir avec tout ce
qu'évoque ce dernier en terme de
légitimité et de dévotion.
Si LA religion sombre aujourd'hui en même temps que meurt
la légitimité des notables locaux et nationaux,
le principe reste cependant le même. Il utilise tout
simplement les nouveaux leaders d'opinion qui ont migré du
microcosme politico-social vers les Unes de la presse people et les
écrans.
Il n'y a donc rien d'étonnant à ce que des
vedettes mondialement commercialisées comme Will Smith ou
Tom Cruise soient
placées aux premiers rangs des temples des nouvelles
églises ou des nouvelles spiritualités
appelées à remplacer celles qui ont
usé jusqu'à la corde l'espoir de leurs clients et
qui rebutent les prospects.
Haut
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Même le christianisme est en train de se délocaliser.
Ceux qui pensent que le christianisme
- du moins sa version institutionnelle romaine - est en phase
terminale, vont certainement devoir patienter pour assister
à la
chute du colosse quasiment bimillénaire. Car
si la chute de la cité aux 7 collines est
programmée par l'Apocalypse (et par la raison), rien ne dit
que le fond de
commerce n'aura pas quitté les lieux avant que ne sonnent
les
trompettes.
C'est en tous cas ce que nous suggère le
secrétaire général du Conseil
oecuménique des Eglises qui constate la solide
montée
de nouvelles troupes de fidèles sous les
cieux afro-asiatiques et prédit - avec logique
- qu'elles
ont toutes les chances de devenir le
centre géographique du
christianisme de demain.
Prévoyants comme leur histoire nous l'a maintes fois
démontré, les pontes vaticanesque vont ils eux
aussi délocaliser le siège social vers ces
contrées à fort taux de conversions
?
Haut
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Une conscience planétaire pour préparer à la religion spirituelle du nouvel ordre mondial ?
S'il est un personnage à qui on
donnerait le Bon Dieu sans confession, c'est bien le Dalaï
Lama. Ce qui est évident pour ses sympathisants anonymes ou
ses accompagnateurs médiatiques, l'est aussi pour les
autres, mécréants ou fidèles d'une
religion. Sa bonhomie, son statut d'exilé
itinérant, sa philosophie de compassion et
jusqu'à ses vêtements, le placent au
sommet de la
considération mondiale, au-delà
même de
l'ex pape dont la séduction s'évertuait
à déborder les
frontières de son public traditionnel.
De ce fait, hormis le
pouvoir chinois qui prétend accueillir sur son sol la vraie
réincarnation du Bouddha et considère - non sans
quelques arguments - l'exilé en Occident comme un
usurpateur,
on ne voit pas qui pourrait nourrir la moindre retenue
envers lui. L'excellente Histoire du Bouddhisme tibétain,
la Compassion des Puissants d'Elisabeth
Martens changera probablement cette appréciation
pour ceux qui la liront.
Alors que les grands
prêtres des religions en exercice ont de plus en plus de mal
à expliquer à leurs fidèles
la logique et
l'intérêt qu'ont les dieux qu'ils
représentent
à laisser l'injustice dévorer ceux qui croient en
eux et
favorisent à l'évidence les
prédateurs,
le Tibétain errant réussi à
transformer
ce rapport religieux fait de dépendance en une
philosophie basée sur l'acceptation
individuelle de la
responsabilité de ses propres maux.
Envisagée de la sorte
et matinée de l'indispensable purification du karma qui
garanti
aussi l'espoir, cette philosophie a l'avantage de remplacer
le dieu qui dispense ses faveurs selon son bon vouloir par
l'acceptation
de notre responsabilité dans la forme que prend
notre propre sort individuel. Pour schématiser
à gros
traits: "Si
ça va mal dans ta vie, c'est de ta
responsabilité" ou "Ce que tu vis est une
expérience que tu as choisie ".
Il semble donc que la spiritualité tibétaine
à la
sauce occidentale soit promise
à recevoir les faveurs officielles des penseurs qui mettent
en place la société de demain
dans la mesure où, faisant de
chaque individu son propre dieu avec ou sans pouvoir,
elle permettra d'accepter le sort que le nouvel ordre des
choses
réservera arbitrairement à chacun de nous, qu'il
soit
miséreux ou doré.
Voir aussi mon commentaire
complémentaire dans la revue de presse Manipulation: Ce
si précieux Dalaï Lama
Haut
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
En matière d'évangélisation, le fantassin reste la valeur sure.
Le
déclin du christianisme populaire est un fait acquis,
mais cela ne veut
pas dire que la hiérarchie sacerdotale reste les bras
ballants devant le péril de la situation. Ce qui est bien
normal dans la mesure ou il en va de son propre avenir.
Rongé de l'intérieur par la désertion
des troupes de fidèles, attaqué
de l'extérieur par des églises naguère
confidentielles, plombé par une
histoire faite de conversions forcées, de massacres
inquisitoriaux, de trafics négriers et d'alliances douteuses,
sans compter la difficulté de vendre
un message sans avoir sur soi un échantillon
présentable, les stratèges du
Vatican en reviennent à la méthode de base bien
connue des authentiques commerçants: le
client satisfait est le meilleur vendeur de la boutique.
Malheureusement pour les stratèges vaticans les effectifs
traditionnellement mobilisables sont réduits à
l'état squelettique ou bien sont à
l'œuvre dans les hautes
hiérarchies du pouvoir civil, de
sorte que ce sont les plus convaincus de la
base qui sont invités à porter
la bonne parole et sont surtout motivés à le
faire.
C'est dans ce sens qu'il me semble logique d'interpréter le
rappel par l'église catholique de son droit
à l'évangélisation qui sonne
donc comme le tocsin qui appelle les fantassins à
la déculpabilisation, préalable indispensable
à toutes les actions de conquête. Le
problème sera certainement pour ces volontaires sans
grade de veiller à ne pas passer de
la position du missionnaire à celle du
kamikaze.
Haut
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Le Dalaï Lama, une grenouille gonflée à l'hélium de son Maître.
"Le Vatican ? Combien de
divisions ?"
interrogeait Napoléon en réponse à
ceux
qui
l'invitaient à tenir compte de l'éventuelle
désapprobation papale avant d'entamer une nouvelle
conquête.
La réplique pourrait être la même
aujourd'hui concernant le Dalaï Lama et la réponse
plus politique que quantitative. En effet, le
Dalaï Lama - représentant de l'une des
quatre écoles du Bouddhisme tibétain - regroupe
moins de ... 10% des adeptes mondiaux du Bouddhisme,
très loin derrière les Bouddhismes zen,
thaï et chinois. A l'échelle de la
planète, cela représente une communauté
de moins de 0,1 % de la population mondiale. Tout juste
une présence folklorique. Pourquoi donc la
grenouille gelugpa (bonnets jaunes) occupe t-elle la place du
boeuf dans le Paysage Audiovisuel Religieux mondial ? Tout
simplement parce que son sponsor - la CIA - y met les moyens et par
voie de conséquences fournit ou suscite des têtes
de gondoles à fort taux de pénétration
venant du show biz.
Je ne suis pas sur que Napoléon aurait plus
tremblé à l'évocation du
tibétain errant que devant le Pape.
Haut
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Dieu, le premier sponsor des candidats à la présidence des Etats-Unis.
Les
leaders politiques américains qui briguent l'investiture de
leur camp avant de tenter d'obtenir celle du pays, naviguent
entre l'affirmation
de leur croyance en la religion à
laquelle
ils appartiennent et le serment
qu'elle n'influera pas les
décisions qu'ils prendront une fois élu.
L'exercice
est d'autant plus périlleux que le pays lui-même
est
placé sous le double signe du matérialisme cru et
de
la
Bible sur laquelle le président élu
prête serment. Bien que l'histoire nous ait
montré que ce
serment et cette bible ne sont que de purs symboles
dénués de valeurs dans tous les sens du terme,
on n'envisagerait pas un candidat qui ne fasse ses dévotions
à l'une des églises du livre le
plus vendu au monde, et en particulier des traditions religieuses
américaines. Pour preuve, J.F Kennedy partait avec
le
lourd handicap de son catholicisme qui lui aurait valu la
défaite si la mafia de Chicago ne l'avait puissamment
sponsorisé. Et il ne se trouverait pas un bailleur de fonds
même modeste pour mettre un dollar sur un candidat musulman
ou
même totalement athée, car au pays de l'Oncle Tom
ou tout
est possible (dixit
l'américanophile président
français), il existe quand même l'obligation
implicite du parrainage divin pour accéder à la
plus haute charge politique.
Les illusions ont toujours besoin d'une garantie de moralité
et
en la matière le mariage d'Hollywood et du dieu
chrétien
a produit des merveilles.
Haut
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Une conversion religiopolitique ou le signe d'un regroupement familial ?
Quand le pape refusa au très catholique
Henri VIII d'entériner son divorce en vue d'un
nouveau mariage, le roi d'Angleterre créa sa propre religion
d'Etat dont il devint évidement le chef. Dotée
d'une hiérarchie et d'une liturgie calquées sur
celle de Rome, mais intelligemment dépourvue du
célibat des prêtres, l'Eglise
Anglicane allait lui succéder
jusqu'à nos jours et donné
naissance en passant
à la majorité des églises
américaines et en particulier aux églises
évangéliques dont la famille Bush est
l'ardente
fidèle des plus puritaines.
Le fait que ce petit schisme ait
été plus politique que religieux a
permis à Rome et Westminster d'œuvrer dans la
même direction sans se marcher sur les pieds, et a
donc garanti aux deux hiérarchies la
propriété de leurs troupes de fidèles
respectives. Ainsi, comme les bergers s'étaient
répartis les près
de même nature, leurs moutons ne lorgnaient pas,
jusqu'à ces derniers temps, sur la qualité de
l'herbe des voisins.
Comment faut-il donc interpréter la fraîche
et symbolique conversion au catholicisme romain de Tony Blair
- le très fidèle allié de
l'évangéliste Bush ? Comme un signe avant coureur
de la réunification des cousins catholiques sous la seule
bannière vaticane en vue du combat des chefs qui s'annoncent
contre l'islam ?
Haut
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Sors de ce corps, Satan ! cette âme m'appartient.
Tout
comme De Gaulle n'aurait pas fait la carrière que l'on sait
sans Hitler, le Dieu de Rome ne serait pas ce qu'il est sans Satan. En
fidèle auxiliaire de
Inquisition,
le
Malin reprend du service avec le pape et les
sorcières
ont du
souci à se faire. Il faut dire que le Diable s'active
sérieusement en ce moment. Hugo
Chavez a senti son souffle
soufré à la Tribune de l'Onu le 20 septembre
2006, G-W Bush l'a
identifié dans les traits de son ex-ami Saddam Hussein qui
lui-même l'a reconnu derrière l'enveloppe de G-W
Bush,
les
membres de l'axe du bien combattent
ses armées
enrôlées sous étendard islamique,
lesquelles l'affrontent en lançant des
fatwas
contre ses soldats sous bannières
américaine et
assimilées. Le Diable est partout au point que le
gouverneur français, pourtant très
apprécié
des pro israéliens (autre visage de Satan pour certains) et
qui est déjà bien pris dans les filets de la
tentatrice
Carla Lilith
(à moins que ce ne soit l'inverse) s'en est allé
sceller
son allégeance avec le vicaire du Christ et
revêtir
la chasuble de chanoine en guise de protection sous les yeux de son
pote le Méfisto J-M Bigard.
Bref, la
fonction d'exorciste labellisé Ecole
Vaticane n'est pas promise au chômage pour les
années qui
viennent.
Il y a cependant un problème. Si le
mécréant J-P Sartre disait vrai en affirmant que "l'enfer c'est les autres",
les exorcistes vont finir tôt ou tard par se retrouver face
à face, crucifix en main, eau bénite et
bûcher fumant. De quoi
décimer une famille, .... ce qui ferait les affaires
de Satan.
Pour ma part, je ne saurais trop vous recommander la consommation
d'ail. Outre sa fonction protectrice à la
discrétion de votre croyance, l'ail est surtout
très bon pour le cœur. Mais chuttt ..., que cela
reste évidement entre nous ... car c'est une
sorcière
qui me l'a dit.
Haut
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Beaucoup ont fustigé Dieu
comme étant
une
Arlésienne profitable aux
religions qui s'en sont faites les représentants terrestres.
Il faut dire qu'il ne fait pas grand chose pour clarifier la situation,
notamment quand on constate avec quelle efficacité les
fabricants de malheurs - revendiquant ou non son patronage -
l'emportent sur les porteurs de justice quelles que soient
leurs forces.
C'est certainement pour cette raison que depuis très
longtemps une
grande
majorité des habitants de la planète
s'interroge sur l'auteur supposé du
puissant message de justice et de paix qui
revendique la
royauté sur les peuples et les raisons pour lesquelles ce
message a si peu d'efficacité.
Il est malheureusement probable que cette recherche reste vaine
malgré le riche appui d'Internet. Il se
pourrait même que la masse des informations
glanées
sur le Net et dont certaines sont de qualité
inestimable, ne réduisent
l'espoir dans cette
autorité supérieure à une illusion.
Il sera alors temps de se souvenir des paroles de Jacques Brel:
Mais tu n'es pas le Bon
Dieu
Toi, tu es beaucoup mieux
Tu es un homme
Haut
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
NB: Merci de signaler les liens inactifs. Une copie PDF de ceux-ci vous sera adressée.
LesChroniques.net
-
Tous droits commerciaux réservés
Copie et diffusion autorisées (et
recommandées)
dans le cadre privé avec mention de l'auteur et du site
Webmasters:
Ce texte peut être repris sur votre site à la
seule condition de contacter leschroniques.net