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CompteurRetour à l'accueil du siteFermer la pageImprimante .... pour imprimer toute la page. Un clic et c'est parti.BREACH OF HONOR THE ADMINISTRATION OF JUDICIAL or WITHDRAWAL OF CAUSES DESHONNEUR?BEEINTRÄCHTIGUNG EHRE DER VERWALTUNGSRAT JUSTIZIELLE oder URSACHEN DER KÜNDIGUNG DES DESHONNEUR?INCUMPLIMIENTO DE HONOR de la administración judicial o la retirada de las causas DESHONNEUR?Violazione di onore l'amministrazione giudiziaria o di ritiro delle cause DESHONNEUR?EnglishНарушение чести администрации судебных или снятие причин DESHONNEUR?违反荣誉当局的司法或撤回的原因deshonneur ?انتهاك للشرف ادارة قضائية او الانسحاب من اسباب deshonneur؟भंग महिमा न्यायिक प्रशासन या वापसी की DESHONNEUR कारण है ?


Actualisée le 16 novembre 2007

L'affaire qui est évoquée dans cette chronique et qui a un certain retentissement chez les victimes des réseaux qui polluent l'institution judiciaire et déshonorent la magistrature et la république, est venu le 28 septembre 2007 à l'audience de la célèbre XVII° Chambre Correctionnelle de Paris. 
Des témoins choisis parmi de très nombreuses victimes se sont exprimés sur la réalité de la situation dont les ficelles sont identiques quels que soient les domaines et ont étayé ainsi les affirmations de fond des deux "prévenus" qui savent de quoi ils parlent.
Comme on pourra le constater à la lecture de ma chronique, l'enjeu était en fait plus important pour la crédibilité et la légitimité républicaine et populaire de l'institution judiciaire que pour ceux qui étaient accusés de la diffamer, puisqu'une condamnation prononcée par un tribunal à la fois juge et partie est toujours frappée d'indignité par l'Histoire.
Vu sous cet angle, la décision rendue le 2 novembre 2007 par
les magistrats qui composent ce tribunal - au nom du Peuple français suivant la terminologie auto-régalienne utilisée par l'institution administrative - a ménagé la chèvre justiciable et satisfait le choux franc-maçon en concluant à la culpabilité des prévenus au motif principal qu'ils n'apportent pas de preuves aux quotas qu'ils indiquaient dans le texte incriminé. Une façon comme une autre de ne pas se mouiller sur le fond en l'éludant, d'autant que par précaution le tribunal avait restreint les témoignages à 10 témoins. Cela étant, si l'argument juridique tient la route - le parti pris rédactionnel volontairement provocateur s'y exposait - il n'a cependant pas alourdi la main du tribunal qui s'est contenté d'une amende semi symbolique pour le rédacteur principal et du sursis pour sa "complice".
Cette dernière m'a gentiment autorisé à publier le contenu de la déclaration qu'elle a faite à l'audience. Comme vous pourrez vous en rendre compte, elle vaut .... réquisitoire sur le fond. 

ATTEINTE A L'HONNEUR DE L'ADMINISTRATION JUDICIAIRE ou DENONCIATION DES CAUSES DU DESHONNEUR ?
Du bon usage de la plainte pour diffamation    

" Le premier qui dit la vérité, il doit être exécuté ". Le poète a toujours raison. En l'occurrence Guy Béart n'est pas visionnaire mais simple observateur. Le problème est que l'on s'habitue à cet état de fait comme s'il était lié à un destin collectif ou l'humanité devrait n'être qu'un troupeau nécessairement encadré par une caste de bergers illuminés dont la pratique du sacrifice fait parti des rituels imposés aux petits humains profanes pour les maintenir dans l'adoration des dieux ou dans le respect de légitimités de papier.    

Le 24 novembre 2006 [1], le Ministère Public a fait citer en Correctionnelle pour "diffamation publique envers une administration" deux rebelles aux mensonges, aux double-langages, au coté obscur des choses, à l'injustice et à la corruption. Deux victimes aussi qui pointent des usurpateurs responsables, directement ou indirectement, des pudiques "dysfonctionnements" de la machine judiciaire civile et pénale. Bref des individus sains d'esprit convoqués devant des fonctionnaires de justice au motif qu'ils affirment, expérience en bandoulière, qu'une partie de leur famille n'est pas, mais pas du tout, aussi blanche que la riche hermine qui lui sert d'étole sacerdotale. Ils ne sont pas les premiers. D'autres ont aussi subi ce genre d'épreuve, et même des gens du sérail (par exemple [2] et [3]).

L'objet du "délit" porte sur un passage (§ 1°), 2°) et 3°)) d'une lettre présente sur le Net, envoyée aux abonnés d'une liste de diffusion du site Politique de Vie et adressée également à l'ensemble des interessés. Son titre, Euthanasie du système de corruption maçonnique de la justice française et surtout son contenu suffisent à comprendre la démarche citoyenne des auteurs et leur volonté affichée de restaurer le fondement de l'institution, de l'aider à recouvrer son honneur et à reconquérir la seule légitimité qui est celle donnée par le peuple.

Usant du devoir citoyen de dénoncer des faits graves surtout s'ils sont commis par des représentants chargés justement de les sanctionner, les courageux portent le scalpel sur la partie concernée des fonctionnaires de cette administration et n'oublient pas de mentionner la partie intègre. En filigrane est évidement inclue l'ensemble des relations fraternelles invisibles qui les lient avec leurs frères qui oeuvrent dans le corps monopolistique des avocats et plus globalement les acteurs actifs de cette fraternité qui ont recours aux services zélés de leur parenté philosophique installée dans l'administration de la justice.       

C'est donc l'ensemble de l'institution qui est invitée, au nom du Peuple français, à noyer le comportement coupable d'une partie de ses membres par le contre-feu d'une auto-décision de condamnation de forme des rédacteurs. L'affaire y ajoute l'ubuesque situation de la partie en cause appelée à être son propre juge comme dans n'importe quel tribunal militaire ou politique.

Au reste le recours à la condamnation publique pour fait d'outrage ou de diffamation envers une corporation n'est pas nouveau. C'est une manipulation récurrente qu'utilisent les "brebis galeuses" qui s'épanouissent dans les rouages d'un corps que d'appeler à l'honneur de celui-ci pour diluer dans l'amalgame leurs coupables et occultes actions exclusivement fraternelles quand elles sont identifiées par leurs victimes. Quitte à saborder le bateau investi avant qu'il ne soit plus utilisable en entraînant vers le fond tout l'équipage. C'est aussi une très vieille technique qui remonte à la nuit des temps et que quelques prophètes en tous genres ont expérimenté à leurs dépends.

Mais ses effets sont cependant très limités dans le temps puisqu'elle n'est qu'une diversion pratiquée en dernier ressort par un pouvoir moribond dont les derniers moyens utilisés n'ont plus de légitimité populaire. L'histoire en est jalonnée. Ainsi, lorsque ce genre de manipulation apparaît, c'est en général le signe que le blason du corps est profondément atteint par la corrosion et pour tout dire en fin de vie. Aussi aujourd'hui, ce que le milieu sait parfaitement et que les victimes ont fini par identifier, le reste de la population n'en a plus grand doute. Un récent sondage dont l'objet concernait le monde très fermé des professionnels de la politique montrait que plus des deux tiers de nos concitoyens considèrent le niveau de corruption élevé dans les principales institutions politiques. Ce n'est pas un hasard.  Quant à la présence d'un système maçonnique pervers dans le monde judiciaire, je vous invite à pratiquer par vous-même un sondage au bistrot, à la brasserie ou au salon de thé pour vous faire une idée de l'ampleur du phénomène et dont la connaissance est loin d'être confidentielle.    

Parce que des faits il y en a et à foison, tricotés chaque jour et semble-t-il en quantité systémique, marqués d'étoiles ou de codes sémantiques comme on marque les bêtes d'un troupeau qui ignore son état. Celles à peigner et celles à tondre. Et des victimes il y en a tout autant, celles qui ont compris, celles dont le doute s'évapore et celles qui s'ignorent encore pour un court temps. Ceux qui en douteraient encore feront leur miel en consultant Internet ([4]) et quelques ouvrages-témoignages. Ils y trouveront certainement la trace de méthodes concertées qui expliqueront tels ou tels "dysfonctionnements" dont ils ont pu être les victimes sans bien comprendre pourquoi le hasard, la malchance ou la fatalité avaient fait étape dans leur vie.

Devant cet état de fait, on est enclin à penser que derrière l'aspect téléguidé de cet appel à condamnation pour diffamation se dessine une sacrée opportunité de lever officiellement le voile sur le coté (très) obscur de pratiques qui se sont installées dans l'institution judiciaire, dernier rempart et symbole d'une société civilisée. En voulant trop se protéger on finit toujours par être ridicule. Ainsi, les inspirateurs de cette action judiciaire en pensant viser juste ne pourront empêcher qu'une majorité de citoyens considère qu'ils ont visé fraternel puisque ce n'était pas l'institution qui était cause mais le système maçonnique de réseau qui y a installé ses pratiques.

Nul doute que les victimes des adeptes-promoteurs des avantages de la république bananière ne seront pas les seules à scruter le comportement de l'institution judiciaire dans cette affaire ou elle est appelée à défendre la face obscure de la franc-maçonnerie en y laissant un peu plus son honneur.

Les fonctionnaires de justice pour lesquels intégrité, honneur et république ne sont pas des concepts y trouveront peut être un beau prétexte pour affirmer l'impérieux besoin de clarté, de liberté et de responsabilité que nécessite l'exercice de leur vocation ou a tout le moins de leur métier. Il se peut même que certains trouvent l'énergie d'émigrer de la 4éme catégorie (les apeurés) ou les classe la missive incriminée vers celle des rebelles intègres que les auteurs évaluent à un petit 5% probablement très proche de la réalité.

Les francs-maçons non impliqués et intègres (il y en a certainement dont la majorité sert de converture) pourront prendre la dimension du costume que leurs frères ont taillé et que les citoyens, forcément profanes, commencent  à leur faire enfiler sans distinction. Peut être trouveront-ils eux-aussi la force d'ouvrir les yeux et d'abandonner la fraternité de ce qui n'est qu'un réseau au profit de la mise en pratique d'une philosophie à laquelle la majeure partie des profanes a depuis longtemps adhérée.    

L'histoire quant à elle vérifiera la constante qui montre que l'agonie des régimes est toujours certaine lorsque leur système de justice n'a plus la confiance populaire et ne représente qu'un organe à officialiser de l'injustice au service d'une minorité tapie dans l'ombre.

Paul-Vincent PAQUET© Novembre 2006-2007
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Lire aussi sur le sujet:
Les signes bizarres de trafic d'influence d'un réseau judiciaire fraternel
Le pourquoi du secret de la franc-maçonnerie
Texte de la déclaration faite à l'audience du 28 septembre 2007 devant la XVII° Chambre Correctionnelle du Tribunal de Grande Instance de Paris


NB: Merci de signaler les liens inactifs. Une copie PDF de ceux-ci vous sera adressée.

[1] L'audience de plaidoirie a eu lieu le 28 septembre 2007
[2] Justice Franc-Maçonnerie Corruption - Bernard Mery - Spot Editions - 1999. (Bibliothèque Justice Livre 10)
Voir l'histoire de l'avocat Bernard Mery qui avait osé dénoncé la corruption interne entre avocats et magistrats francs-maçons.
[3] Juge sur la cote - Jean-Pierre Murciano - Michel Lafon - 2001. (Bibliothèque Justice Livre 7)
[4] Le lecteur découvrira en lisant mon témoignage que je parle en connaissance de cause .


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