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LES ARMEES DE DEMAIN: DES TROUPES DE SOLDATS ZOMBIES POUR MATER LES REVOLTES POPULAIRES ?

Les êtres à visage humain dont la conscience est "vidée" de la plus petite parcelle d'humanité sont les meilleurs exécutants de la barbarie. Quelles que soient les raisons qui conduisent ces individus à devenir des zombies disciplinés, cruels, abjects ou sanguinaires (et le plus souvent les quatre à la fois), ils possèdent tous le dénominateur commun d'être dévoués corps et âmes au service de maîtres dont le caractère et les buts sont animés de ces mêmes caractéristiques.

L'iconographie religieuse a résumé ces états de zombies téléguidés en les peignant sous la forme de corps humains habités par des démons ou des djinns dont l'expression "vendre son âme au diable" illustre la part d'abandon volontaire de la conscience et l'acceptation de son remplacement définitif par une direction extérieure. Si on met de coté la connotation diabolique qui servait à culpabiliser par la peur, cette image de corps habités évoque bien les comportements aberrants où la raison semble avoir quitté des individus dont les actes ne sont plus dirigés par leur conscience et qui génèrent des conséquences... diaboliques. En langage profane, on emploie l'expression "ne plus s'appartenir".

Sélectionné pour son aptitude à la discipline, puis formé et formaté à l'obéissance hiérarchique qui nie le libre arbitre et la souveraineté individuelle, l'humain qui rempli la fonction de soldat professionnel acquière plus que d'autres les caractéristiques-type de cette aliénation à une autorité extérieure. Cependant, en situation de combat et dans un rapport de force très négatif, son instinct vital d'humain finit souvent par prendre le dessus et se traduit en général par le retour de la conscience individuelle qui échappe aux ordres hiérarchiques comme l'ont montré les désertions de 1917 ou celles récentes mais peu médiatisées d'Iraq.

Or, cette ultime parcelle d'humanité risque fort de disparaître définitivement car, sous couvert d'optimisation et de gestion du risque, les programmes et les études en cours sur l'évaluation et le contrôle à distance du physique et du mental des soldats en opération ouvrent la voie à l'aliénation totale de leurs corps à la direction d'un "cerveau décisionnel" extérieur.

En effet, compte tenu des moyens qui se développent en matière d'implants, de nanotechnologie, de gestion des données, de programmation et de transmissions à distance, on est obligé de convenir sans peine qu'il devient maintenant parfaitement possible de prendre la possession d'un individu et donc de lui faire accomplir exactement ce que l'on souhaite sans qu'il y oppose une quelconque résistance.

Tout comme l'image des possédés habités par un démon et qui ne s'appartiennent pas, le soldat de demain (ou le policier) pourrait bien devenir un pion commandé à distance, totalement délesté de sa sensibilité et apte à remplir les taches d'une machine exécutante sans aucune considération pour sa propre existence et encore moins pour celles des "cibles" qui lui seront désignées.

Alors que la potentialité de guerres traditionnelles disparaît - celles en cours sont menées contre des populations civiles - on pourrait s'étonner de la "fabrication" de tels robots humains sur-armés, destinés à des champs de bataille conventionnels qui n'existeront plus.

Ce serait ignorer que, sous le prétexte de la lutte contre le terrorisme,  le rôle des forces armées s'oriente de plus en plus vers le contrôle et l'encadrement des citoyens et qu'à ce titre ce changement d'ennemi nécessite qu'elles disposent de troupes sans états d'âmes et surtout sans considération sur le sort de civils, généralement concitoyens.
C'est d'ailleurs probablement cette logique qui a conduit à supprimer le service militaire - pourtant indissociable de la république et si important pour les chiffres du chômage - qui offrait une trop grande perméabilité entre les citoyens et les forces armées. C'est aussi certainement dans cette perspective que sont rapprochés police (civile) et gendarmerie (militaire) afin de créer un corps unique répressif appelé à se nourrir des prérogatives d'exception républicaine de l'une et de l'autre.

Cela étant, comme la surveillance des citoyens n'est pas une finalité mais un moyen et qu'il convient de ne pas oublier que la première fonction militaire est de se battre, il est difficile de ne pas envisager que cette nouvelle race de soldats n'est  pas conçue en finalité pour répondre à une mission musclée et totalement déshumanisée de maintien de l'ordre dans le but surtout de mater les inévitables révoltes populaires à venir contre le système mondialiste et les pouvoirs politiques, économiques et financiers responsables de la misère et de la faim.

C'est en tous cas ce qui se dessine au travers du traitement des émeutes de la faim qui commencent à se former un peu partout et qui vont rapidement atteindre les pays les plus riches pour s'installer durablement dans la mesure où le système organise la famine et criminalise ceux qui la fuit comme le martèle Jean Ziegler

Dès lors, l'emploi d'escadrons d'humanoïdes insensibles et froids comme la mort,  guidés tels des êtres habités par des démons, semble parfaitement approprié et en phase pour protéger un système mondialiste..... diabolique.

Paul-Vincent PAQUET - © Mai 2008
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